La police kenyane a dispersé aujourd’hui lundi des manifestants commémorant le 35e anniversaire des rassemblements pro-démocratie dans la capitale Nairobi. Les militants se rassemblent chaque année le 7 juillet pour commémorer la date de 1990, lorsque les opposants au président de l’époque, Daniel Arap Moi, ont lancé une campagne pour transformer le pays en une démocratie multipartite. La manifestation est appelée « Saba Saba » – « sept sept » en kiswahili – en raison de cette date.

Les autorités avaient renforcé le déploiement policier à Nairobi depuis les manifestations menées par des jeunes du mois dernier. La police avait auparavant bloqué les principaux axes routiers menant à Nairobi et fortement restreint la circulation automobile dans la ville, laissant les rues désertes, à l’exception des manifestants venus à pied. Lorsque la manifestation a commencé, la police a utilisé des gaz lacrymogènes et des canons à eau lundi pour disperser la foule le long d’une artère clé de Nairobi.

Dossier(s): Afrique Tags: ,

A l’occasion de la fête nationale des États-Unis, des manifestations ont eu lieu dans de nom breuses villes (sur la photo: dans le centre-ville de Los Angeles) pour protester contre les récentes opérations de ratissage des services fédéraux d’immigration. Une des manifestations a eu lieu dans le Michigan pour dénoncer l’ouverture, à Baldwin, du North Lake Correctional Facility, un centre de détention pour immigrants situé. Avec une capacité de 1 800 places, il s’agit du plus grand centre de détention du Midwest.Les manifestantsd dénonçaient le groupe GEO, l’entreprise privée sous contrat fédéral qui gère le centre pénitentiaire de North Lake, et qui est le principal opérateur pénitentiaire du pays

GEO est dénoncé pour son influence sur les politiques d’immigration et de justice pénale, favorisant ainsi l’incarcération à des fins lucratives. Pendant le cycle électoral de 2024, GEO et ses filiales ont fait don de près d’un million de dollars à des candidats politiques, dont environ 90 % à des candidats républicains. GEO s’est étroitement associé au président Trump. Au cours de son premier mandat, 237 nouveaux contrats ont été signés entre GEO et le gouvernement fédéral. De plus, près de 71 % du financement du groupe GEO provient de l’ICE. L’accent mis par l’administration Trump sur la détention de masse ne profite qu’au groupe GEO. Le projet de loi budgétaire de l’administration Trump a alloué 170 milliards de dollars à la lutte contre l’immigration et à la détention, dont 45 milliards destinés aux centres de détention.

Une carte d’identité contenant des données biométriques devrait être introduite en Suisse pour fin 2026. Tout comme le passeport biométrique suisse actuel, elle sera munie d’une puce contenant deux empreintes digitales et une image faciale. Les données biométriques bénéficient d’une protection renforcée. Leur lecture n’est possible que si la carte d’identité est physiquement présentée. Toute lecture à distance est impossible. De plus, la Suisse n’autorise l’accès aux empreintes digitales qu’aux pays appliquant des règles de protection des données équivalentes aux siennes.

L’introduction de la carte d’identité biométrique garantit notamment que les Suisses puissent continuer à voyager librement dans l’UE. En 2019, le Parlement européen et le Conseil de l’Union européenne ont adopté un règlement prévoyant que les États membres délivrent exclusivement des cartes d’identité biométriques à partir de 2021. Ce point faisait également partie du paquet de négociations Suisse-UE. Il sera néanmoins toujours possible d’obtenir une carte d’identité sans données biométriques pour une utilisation en Suisse. Le passeport biométrique suisse restera également une alternative valable pour l’identification lors de voyages internationaux.

Tšolo Thakeli, dont les vidéos sont vues par des dizaines de milliers de personnes, milite depuis longtemps, sous différents gouvernements, pour l’emploi des jeunes. Dans une vidéo, il demandait pourquoi le Premier ministre, Sam Matekane, n’avait pas tenu sa promesse de créer des emplois. Le lendemain, des policiers armés sont venus l’arrêter chez lui. Les premières tentatives de l’accuser d’insulte envers Matekane et d’incitation à la violence ont été abandonnées faute de preuves. Il a été libéré, mais de nouveau arrêté le jour même, jeté au cachot et inculpé de sédition. Il a été détenu pendant deux jours puis a été convoqué par le chef de la police du Lesotho qui lui a dit : « Vous pouvez parler comme vous voulez, mais ne mentionnez plus jamais son nom [celui de Matekane], et nous ne pouvons vous garantir aucune protection si vous revenez et mentionnez son nom.”

Dossier(s): Afrique Tags:

Moins de vingt-quatre heures après l’annonce par des députés américains de l’introduction dans le circuit législatif du Congrès d’un projet de loi classant le Polisario comme terroriste, les forces du Front Polisario a mené plusieurs attaques à la roquettes contre les bases marocaines dans la région d’Esmara, au Sahara occidental sous occupation marocaine. Il s’agit de la troisième attaque de ce type dans la région depuis octobre 2023 (voir notre article). Immédiatement après l’attaque, la mission de l’ONU pour le Sahara occidental, la MINURSO a procédé vendredi soir à une inspection des sites où sont tombés les roquettes, pour préparer un rapport à présenter au secrétaire général de l’ONU, Les forces d’occupation prétendent avoir accroché les unités sarhaouei après l’attaque au moyen de drones.

15 salariés d’EDF-PEI (EDF Production électrique insulaire), grévistes à l’époque du black-out, ont été placés en garde à vue puis relâchés, entre lundi soir et mardi soir. Cela fait suite à une enquête ouverte pour « mise en danger de la vie d’autrui et dégradations de biens d’utilité publique », après la coupure généralisée qui avait touché l’archipel, le 25 octobre 2024. La veille, le 24, les alarmes ont été déclenchées dans la salle de contrôle du système électrique central de Jarry en Guadeloupe, et les moteurs thermiques ont été brutalement arrêtés, de sorte que les deux autres groupes électriques ont été désactivés, privant d’électricité l’ensemble du Département de Guadeloupe pendant plus 24 heures. La gendarmerie avait alors pris le contrôle de la salle des commandes.

Israël a bloqué en mars et durant plus de deux mois l’entrée de nourriture et d’autres produits essentiels dans la bande de Gaza. Ce n’est qu’à la fin du mois de mai que certaines livraisons ont été autorisées à passer, via des points de distribution gérés par la GHF, sécurisés par des agents armés américains de la société SRS, Safe Reach Solutions, (photo), avec l’appui, des troupes israéliennes. Loin de remédier à la famine, ces distributions, extrêmement limitées et militarisées, sont l’occasion de nouveaux massacres (voir notre article).

Safe Reach Solutions (SRS), est dirigée par Philip Francis Reilly, un ancien responsable des opérations clandestines de la CIA, notamment spécialisé dans le soutien aux guérillas anticommunistes, comme les Contras au Nicaragua. SRS recrute d’anciens membres du renseignement américain et des forces spéciales. La FHG serait financée, sous la pression de proche de Trump, un demi-milliard de dollars de fonds publics US, alors même que les budgets d’aide humanitaire étaient coupés. Le FHG est aussi soutenue financièrement par McNally Capital, qui investit massivement dans le secteur de la défense, qui a contribué à la création de SRS et qui y a des intérêts.

Charles J. Africano, également lié à la GHF, est l’unique directeur américain de la branche israélienne de SRS. Il travaille depuis plusieurs années avec Philip Francis Reilly, qu’il a connu chez Constellis, une société de sécurité issue de l’ancienne armée privée Blackwater, connue pour son implication dans un massacre de civils irakiens à Bagdad en 2007. Charles J. Africano est lié à Quiet Professionals, une société de sécurité basée à Tampa, en Floride, spécialisée dans le soutien aux opérations spéciales et dirigée par un ancien membre des forces spéciales américaines. Cette dernière a été rachetée en mai par McNally Capital…

 

Dossier(s): Monde arabe et Iran Tags:

Le bilan des manifestations meurtrières ont eu lieu à la fin de juin dans 23 comtés à travers le Kenya (voir notre article), estt finalement de 485 personnes arrêtées pour « meurtre, terrorisme, viol, viol en réunion, incendie volontaire, obstruction au travail de policiers en service, destruction et vol (…), incitation à la violence, manipulation de biens volés, détérioration de propriétés avec intention de nuire et possession d’armes à feu illégales »., selon une déclaration de la police le 30 juin. Les manifestations au niveau national devaient initialement être un hommage aux victimes du mouvement citoyen de 2024 contre un projet de hausse des impôts et la corruption. Mais les rassemblements ont changé de caractère le 25 juin, lorsque de jeunes hommes ont affronté la police et dévasté des milliers de commerces dans le centre de Nairobi. La Commission nationale kényane des droits humains a affirmé que 19 personnes avaient été tuées et 531 blessées. Onze policiers ont été grièvement blessés pendant les manifestations.

Dossier(s): Afrique Tags: ,

Lundi, la police du district de Kandhamal a tué deux maoïstes près de la forêt de Puranjiab, dans le périmètre de la police de Baliguda. Les paramilitaires de la Force volontaire du district (FVD) menaient une opération de ratissage dans la zone de forêt dense depuis deux jours lorsqu’ils ont accroché un groupe de maoïstes. Les maoïstes tués ont été identifiés comme étant Manku, un membre du comité de zone (ACM), et Chandan, un membre d’un groupe maoïste actif dans la région. Le Kandhamal est un district  où l’insurrection maoïste est active. Les forces de sécurité ont récupéré une cache d’armes et de matériel. Toujours dans l’Odisha, deux maoïstes recherchés ont été arrêtés dans la région Kandhamal-Kalahandi-Boudh-Nayagarh (KKBN). Ils ont été identifiés comme étant Ajay et Manju (photo), qui étaient activement impliqué dans la planification des activités insurrectionnelles dans la région.

Dossier(s): Inde-Népal Tags: , ,

À l’aube du mercredi 25 juin à Massarosa (dans la province de Lucca), il y a eu une perquisition chez un anarchiste, en relation avec l’enquête menée par le parquet de Bologne pour l’incendie de deux voitures de la police ferroviaire, qui a eu lieu à Rimini le 20 avril 2023 (voir ici). Cette action avait été menée en solidarité avec les anarchistes chiliens Monica et Francisco, qui allaient bientôt être jugés pour plusieurs attentats à l’explosif à Santiago du Chili, et avec Alfredo Cospito, qui venait de mettre fin à une grève de la faim de six mois.

Les chefs d’inculpations sont les articles 423 (incendie), 270 bis par. 1 (association subversive avec finalité de terrorisme), 110 (participation à un crime ou délit) et 635 (dégradations). Quinze anarchistes, originaires de différentes régions d’Italie, sont sous enquête. Le lendemain, les policiers se sont présentés, toujours à l’aube, chez un autre anarchiste pour une perquisition en relation avec quelques tags qui étaient apparus dans le tribunal de Massa pendant l’une des audiences du procès Scripta Scelera en vertu de l’art. 639 du code pénal (dégradations légères et souillures).

Dossier(s): Italie Tags: ,