Des milliers de manifestants ont bloqué les routes et ont marché lundi dans San Juan, la capitale de Porto Rico pour protester contre une décennie de crise économique et de mesures d’austérité. Les manifestants ont dénoncé les dirigeants U.S. des territoire des Caraïbes américaines. Ils accusent le comité de contrôle fédéral de superviser leurs finances pour leurs problèmes économiques et exigent un audit pour identifier les responsables de l’augmentation de la dette publique de 70 milliards de dollars. A la fin de la manifestation la police a lancé des gaz lacrymogènes, des bombes fumigènes et a utilisé un spray de poivre contre un groupe de manifestants ayant cassé plusieurs devantures de banques et brûlé des drapeaux américains.

La manifestation à  San Juan

La manifestation à San Juan

Des milliers de militants et de travailleurs ont défilé lundi 1er mai à Manille pour l’augmentation des salaires, contre les emplois contractuels temporaires mais également pour protester contre les assassinats extrajudiciaires présumés de la politique de la lutte anti-drogue du président Rodrigo Duterte. Des manifestants ont tenté de forcer le barrage vers l’ambassade des Etats-Unis et se sont affrontés à la police anti-émeute.

Devant l'ambassade des USA à Manille

Devant l’ambassade des USA à Manille

Des incidents ont eu lieu lors du défilé du premier mai à Turin entre les forces de sécurité et des militants des centres sociaux. Les problèmes ont commencé à l’entrée de la Via Roma, Piazza Castello, quand la police a bloqué les militants déterminés à se rendre à la Piazza San Carlo où parlait le dirigeant du syndicat CGIL. Il y a eu des heurts et des jets de pierres. Trois manifestants ont été arrêtés et emmenés au quartier général de la police, ils ont été accusés de résistance aux forces de l’ordre.

Les incidents de Turin

Les incidents de Turin

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La Belgique, et plus particulièrement la police judiciaire et l’université de Leuven collaborent avec la police israélienne dans le projet LAW-TRAIN, un projet qui vise à améliorer les techniques d’interrogatoire, alors qu’Israël est régulièrement condamné pour le recours à la torture ou à des traitements inhumains et dégradants lors d’interrogatoires de prisonniers. Pour débattre et informer de cette collaboration, la Plate-Forme Charleroi-Palestine organise une rencontre avec Alexis Deswaef, président de la Ligue des droits de l’homme et Reine Meylaerts, professeur à la KU de Leuven. Cette rencontre aura lieu demain mercredi 3 mai à partir de 18h30 salle Harmignies, 9 rue Léon Bernus à Charleroi.

Le site de la campagne Stop Law-train

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Alors qu’un accord de fin de conflit a été signé il y a une semaine pour lever les barrages qui paralysaient la Guyane, deux grèves portées par l’Union des travailleurs guyanais (UTG) perturbaient encore vendredi le centre hospitalier Andrée-Rosemon de Cayenne (CHAR) et les services EDF. À EDF, le mouvement social s’est durci: des salariés grévistes ont pris le contrôle des deux sites stratégiques qui pilotent l’alimentation électrique en Guyane et ont provoqué des coupures jeudi à Kourou, Saint-Laurent-du-Maroni et Cayenne. EDF Guyane a porté plainte contre ces occupations de site et une audience en référé était prévue vendredi après-midi. Les grévistes, à l’appel de UTG Éclairage, réclament le comblement des postes vacants et le paiement des jours de grève.

Manifestation en Guyane

Manifestation en Guyane

L’attaque d’une patrouille de police par le moyen d’une voiture piégée, près de la ville de Pailitas, dans le département de Cesar (nord de la Colombie), a fait un mort et quatre blessé dimanche vers 09h30 heure locale. Un autre policier a été tué lundi lors d’une attaque de la compagnie « Milton Hernández Ortiz » de l’ELN contre l’Hacienda La Emperatriz de Caloto (département de Cauca) hier lundi.

Combattantes de l'ELN

Combattantes de l’ELN

La chef du gouvernement du Bengale occidental Mamata Banerjee a annoncé ce mardi que 328 « extrémistes de gauche » avaient rendu les armes depuis son arrivée au pouvoir en 2011. Rappelons que les campagnes de reddition (et les chiffres gonflés allant avec elles) font partie des campagnes de contre-insurrection menées par les autorités à travers toute l’Inde. « Jusqu’à présent, au Bengale occidental, 328 extrémistes se sont rendus. Cela comprend 111 maoïstes en 2017 » a déclaré la ministre sur les médias sociaux. Parmi ceux qui ont déposé les armes, 205 se seraient déjà enrôlés en tant que Special Home Guards, poste faisant partie des contre-parties promises par les autorités en cas de reddition. « Outre un nouvel emploi, les maoïstes qui se rendent obtiennent des incitants financiers ainsi qu’un soutien afin de se loger, ainsi que pour les soins médicaux et l’éducation de leurs enfants ».

Mamata Banerjee

Mamata Banerjee

Malgré les déclarations de succès de Banerjee dans sa stratégie de contre-insurrection, les militants affirment qu’elle n’a pas tenu sa parole de campagne de libérer tous les prisonniers politiques. « En 2011, le gouvernement avait mis en place un comité, lequel a recommandé la libération de tous les prisonniers politiques, y compris les maoïstes. Mais le gouvernement n’a pas suivi ces recommandations » déclare Sujato Bhadra, membre de ce comité. Bhadra a indiqué que malgré les déclarations de paix au Jangalmahal (qui était à l’époque un foyer de la guérilla maoïste), les forces de sécurité s’y trouvent toujours en poste et n’ont pas été rappelées.

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La manifestation berlinoise pour un 1er mai révolutionnaire (« Revolutionären 1. Mai Demonstration ») a réuni 10.000 personnes et, encore une fois cette année, a été émaillée d’incidents à Kreuzberg et à Neukölln. Divers projectiles ont été lancés sur les policiers et leurs véhicules. La police a fait usage de spray au poivre et a procédé à environ 40 arrestations.

La manifestation à Berlin

La manifestation à Berlin

EDIT: A Halle, à 170 km de la capitale allemande, cinq agents ont été blessés alors que les forces de l’ordre défendaient un rassemblement de 500 manifestants d’extrême droite contre une contre-manifestation antifasciste de plusieurs milliers de personnes. La police a fait usage de matraque et de gaz contre les antifas et compte cinq blessé dans ses rangs. A Stuttgart, un policier a également été blessé lors de la manifestation de la gauche révolutionnaire.

300 personnes ont participé à Bruxelles pour le Premier Mai à une manifestation co-organisée par le Secours rouge. Le cortège est parti du « carré Moscou » à Saint-Gilles et s’est terminé à proximité de la place Rouppe en passant par la rue Haute. Les organisations de l’immigration ou de l’exil politique de Turquie étaient particulièrement bien représentées dans le cortège qui s’est arrêté à trois reprises à proximité de lieu de mémoires des luttes antifasciste, ouvrière et internationalistes. De brève intervention ont été faites pour rappeler que saint-Gilles abritait des bases de la résistance anti-nazie, que les gendarmes avaient fait un massacre d’ouvrier rue Haute, et que la rue du Poiçon était l’endroit où s’organisait la solidarité internationale.

Lire les interventions sur les lieux de mémoires

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La police turque a fait usage de gaz lacrymogène et de balles en caoutchouc à Istanbul, ce lundi 1er mai, pour disperser les manifestants qui souhaitaient rallier la place Taksim malgré l’interdiction des autorités. Un manifestant de 57 ans a perdu la vie, écrasé par une arroseuse de la police. La police locale a annoncé l’arrestation de 165 personnes, dont 139 pour des « manifestations non autorisées » à Istanbul. La place Taksim fut le principal lieu de rassemblement pour le 1er Mai jusqu’en 1977, date à laquelle 34 personnes furent tuées. Après avoir été réautorisés en 2010, les rassemblements y ont été à nouveau interdits après les grandes manifestations antigouvernementales de 2013.

Des barrages policiers ont ainsi été installés lundi pour bloquer les accès à la place située sur la rive européenne d’Istanbul. Plus de 30.000 policiers ont été déployés à Istanbul pour la journée. A Ankara, au moins 6 000 personnes ont manifesté, brandissant des lettres géantes formant le mot hayir (« non », en turc), ainsi que des banderoles « Non, c’est non », en référence au referendum constitutionnel augmentant les pouvoir du président Erdogan.

Arrestation à Istanbul

Arrestation à Istanbul