Le 26 janvier 2022 à 9h00 l’affaire de la mort de Sabrina et Ouassim passe devant la Cour d’appel. La famille appelle à un rassemblement le jour même et à la même heure, place Poelaerts devant le palais de justice. Pour rappel, une course poursuite avec la police pour excès de vitesse avait donné lieu à la mort de Sabrina et Ouasim, les familles dénoncent depuis lors le caractère illégale de la poursuite. Le lien vers l’événement facebook

Quelque 79 Palestiniens ont été blessés, vendredi, lors d’affrontements avec l’armée israélienne, dans le nord et dans le sud de la Cisjordanie. Dix personnes ont été touchées par des balles en caoutchouc, tandis que d’autres ont été victimes d’asphyxie, suite à l’inhalation de gaz lacrymogène. Le Croissant-Rouge palestinien a pris en charge 78 blessés, lors d’affrontements ayant eu lieu dans les villages près de la ville de Naplouse (nord). Neuf Palestiniens ont été touchés par des balles en caoutchouc à mont Sabih, dans la ville de Beita, au sud de Naplouse. 52 personnes ont été asphyxiées suite à l’inhalation de gaz lacrymogène dans la même région, tandis que 17 autres cas ont été signalés à Beit Dajan. Les forces d’occupation ont entravé le travail des équipes médicales du Croissant-Rouge palestinien, les routes menant vers les lieux des affrontements, étant coupées.

 

Le 22 janvier, plusieurs dizaines de jihadistes du Daesh ont lancé un raid contre la prison al-Sina’a-Geweran, à Hesekê (al-Hasaka) où sont détenus 5000 prisonniers de l’Etat islamique. De manière coordonnée, les prisonniers de Daesh se sont mutinés. Une partie de la prison a été prise mais les SDF (Forces Démocratiques Syriennes) ont réagi rapidement, encerclant les assaillants et les évadés dans le quartier résidentiel voisin de Zihûr (Al-Zohour). Cette poche est progressivement réduite. Jusqu’à présent, 22 jihadistes ont été tués et un capturés.

Les Turcs ont soutenu l’attaque de Daesh par une frappe de drone sur un véhicule du Conseil militaire de Til Temir qui se rendait à Hesekê pour soutenir l’opération lancée les SDF. L’attaque a eu lieu à proximité du village de Tiwena, sur la route Til Temir-Heseke. Enfin, au moment du raid de Daesh contre la prison à Hesekê, des miliciens islamistes payés et armés par la Turquie, ont lancé une attaque contre les villages de Mişêrfe, Cehbel et Mielek à Ain Issa ainsi que contre le camp d’Ain Issa et l’autoroute M4. Les combattants des FDS ont repoussé l’attaque, tuant cinq jihadistes. Ceux-ci étaient appuyés par des tirs de l’artillerie turque, tirs qui ont tué deux civils du village de Cehbel. Ces offensives concertées ont été menée alors que le clan Barzani, allié des Turcs, qui contrôle la région autonome du Kurdistan irakien, a instauré un blocus contre le Rojava en fermant les postes frontières.

EDIT: Le bilan ce samedi 23 des combats d’Hesekê (qui ne sont pas terminés) est de 22 combattants du Rojava (membres des SDF, des forces de sécurité « Asayish »  et volontaires civils) tués,, 23 personnes ont été blessées (combattants et civils). 110 membres de Daesh ont été capturés, 45 tués. Un journaliste a également été tué et un autre blessé.

 

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Les soldats israéliens ont blessé, dans la nuit de lundi à mardi, au moins vingt Palestiniens lors de manifestations qui ont eu lieu après l’invasion par l’armée du village de Burqa, au nord-ouest de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie occupée. Dix-sept Palestiniens qui ont souffert des effets de l’inhalation de gaz de l’année, en plus d’un Palestinien qui a été touché par une balle en acier recouvert de caoutchouc et de deux autres qui ont été brûlés par des grenades israéliennes. Les protestations avaient éclaté après que les soldats ont installé un barrage routier à l’entrée du village, avant d’arrêter et de fouiller des dizaines de voitures. L’armée israélienne a poursuivi la fermeture de la route principale Jénine-Naplouse pour le 34e jour consécutif, affectant directement la vie et la liberté de mouvement de plus de 35 000 Palestiniens vivant dans les villages environnants.

Le 24 novembre 2018, plus de 2’000 personnes se sont mobilisées pour empêcher une marche d’extrême droite du PNOS (Parti des Suisses d’orientation nationale) à Bâle. La contre-manifestation populaire et antifasciste “Basel Nazifrei” avait réussi à stopper les néo-nazis et la mobilisation contre les néo-nazis du PNOS avait été un grand succès (voir notre article). De nombreu.x.ses manifestant.e.s sont actuellement criminalisé.e.s. Dans toute la Suisse, des perquisitions à domicile et des poursuites pénales ont été procédées par le parquet de Bâle.

Le 21 septembre 2020, la Cour pénale de Bâle a prononcé la première peine de prison ferme de la série de procès des antifascistes de « Basel Nazifrei » : la militante condamnée sera emprisonnée pendant huit mois. Ceci malgré le fait que l’activiste condamnée n’a pas exercé de violence, même aux yeux de la cour. Mais elle faisait cependant partie d’une foule qui avait selon la police « commencé la violence » et elle était donc coupable de “trouble à l’ordre public” et de “participation passive à la violence et aux menaces contre les autorités”. En réalité la police avait ouvert le feu sur la contre-manifestation antifasciste avec des balles en caoutchouc, sans sommations, afin de permettre aux néo-nazis de lancer leur cortège.

C’est pour soutenir les inculpé.e.s qu’est née l’idée de lancer la campagne 500K, qui consistait à récolter 500.000 francs suisses (à peu près autant d’euros).Cette campagne vient d’atteindre son objectif.

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Le Collectif des Parents contre les violences policières du 24 janvier appelle à un rassemblement contre les violences policières, ce samedi 22 janvier à 14h à gare centrale. Pour rappel, il y a un an se tenait la manifestation contre la justice de classe qui avait donné lieux à 245 arrestations (Voir nos articles ici et ici) suite à cela un collectif de parents s’était monté et avait déposé plainte au comité P. Le lien vers l’événement facebook.

La mobilisation contre le pouvoir militaire soudanais ne faiblit pas depuis le putsch du général Abdel Fattah al-Burhane fin octobre. Bravant un quadrillage sécuritaire serré et des troupes équipées d’armes lourdes, des milliers de Soudanais ont de nouveau scandé «Les militaires à la caserne» et «Le pouvoir aux civils» en tentant d’approcher du palais présidentiel à Khartoum, ou ailleurs dans le pays. Dans la capitale, les manifestants ont essuyé des tirs à balles réelles, mais aussi une pluie de grenades lacrymogènes et assourdissantes et des tirs des canons à eau. Sept manifestants ont été tués par balles, et des dizaines blessés

 

Un membre présumé de la guérilla maoïste a été tué par des militaires samedi dans le Negros Oriental. L’événement s’est produit à Sitio Manlibod, Barangay Sandayao dans la région de Guihulngan. C’est une patrouille du 62e bataillon d’infanterie qui a ouvert le feu sur les maoïstes présumés, tuant l’un d’eux et capturant trois autres.

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

Du 15 janvier au 22 janvier, à l’initiative du réseau de solidarité avec les prisonniers palestiniens Samidoun, a lieu  la Semaine internationale d’actions pour la libération d’Ahmad Sa’adat et de tous les prisonniers palestiniens. Ahmad Sa’adat est le secrétaire général emprisonné du Front Populaire de Libération de la Palestine. Le 15 janvier marque le 20e anniversaire de l’arrestation de Sa’adat par l’Autorité palestinienne (AP) dans le cadre de la « coordination sécuritaire » avec l’occupation israélienne. Après que les forces israéliennes l’aient violemment enlevé de la prison de Jéricho de l’AP, il a été condamné à 30 ans de prison en Israël le 25 décembre 2008, accusé de diriger une organisation interdite et d’ »incitation ». Le FPLP, comme tous les partis politiques et organisations de résistance palestiniens, est qualifié d’« organisation interdite » par les autorités d’occupation israéliennes.

Pour en savoir plus sur la semaine d’action

Lacrymogènes, canons à eau et arrestations. Les forces de sécurité ont dispersé manu militari vendredi à Tunis des manifestations organisées contre le président en dépit d’une interdiction des rassemblements, officiellement pour des raisons sanitaires. La dispersion brutale des manifestations, qui marquaient également le 11e anniversaire de la chute de Ben Ali, a donné lieu à des scènes de violence rarement vues dans la capitale depuis la révolte qui a renversé le dictateur en 2011 et donné le coup d’envoi des soulèvements du Printemps arabe dans la région.

Les opposants l’accaparement des pouvoirs par le président, le 25 juillet, lorsqu’il avait limogé le gouvernement et suspendu le Parlement pour gouverner par décrets. Les manifestants ont réussi à briser plusieurs cordons policiers et ont été refoulés à coups de matraques et gaz lacrymogènes et par des jets d’eau sale. Empêchés d’accéder à l’artère principale, l’avenue Habib Bourguiba, ils se sont éparpillés en plusieurs groupes distincts. Des dizaines d’interpellations ont eu lieu, plusieurs personnes dont au moins un adolescent de 15 ans étant frappées et traînées au sol. Des motards ont foncé sur certains groupes pour les disperser, et des tirs de sommation ont été entendus.