Une loi australienne permettra d’infliger à des enfants de 10 ans les mêmes peines d’emprisonnement qu’à des adultes dans le but d’enrayer « la criminalité infantile ». Cette législation a été approuvée jeudi dans l’État du Queensland (nord-est). Elle prévoit que les enfants, dès l’âge de 10 ans, seront passibles des mêmes peines que les adultes pour 13 infractions graves allant de la conduite dangereuse au meurtre. Cette loi risque de pénaliser de manière disproportionnée les enfants aborigènes, une population dont les taux d’incarcération sont plus élevés que ceux des autres Australiens. «Ces politiques ne s’attaquent en rien aux causes profondes de la criminalité juvénile: traumatismes intergénérationnels, pauvreté, racisme systémique, accès insuffisant à des services de soutien. » dénoncent les instances des défenseurs des droits de l’homme. Le comité des droits de l’enfant des Nations unies a affiché sa « consternation »: « cela ne rendra pas le Queensland plus sûr ».

Des négociations ont lieu dans tous les sens, mobilisant aussi bien les acteurs syriens que la Turquie ou les États-Unis. Il est impossible pour l’instant de savoir vers quoi tendent les accords définitifs – plusieurs fausses informations circulent. La Turquie continue à exprimer ses intentions hostiles envers le Nord-Est syrien autonome et démocratique. Ses supplétifs de l’ANS ont remporté une victoire dans la région de Manbij après 15 jours de combats (un cessez-le-feu a permis le retrait des FDS qui y résistaient encore) mais comptent aussi plusieurs échecs en tentant de progresser à l’ouest de l’Euphrate (avec plus de 200 tués et la perte de plus de 70 véhicules dont six tanks).

Dans les pourparlers entre le nouveau pouvoir islamiste de Damas et l’administration autonome du Nord-Est syrien, le premier exige le passage sous son contrôle de toutes les villes à majorité arabe et la seconde la reconnaissance de l’autonomie de la région.

La répression « douce » (soft repression) est moins visible que la répression policière et judiciaire « dure » mais peut-être tout aussi destructrice et parfois davantage. Impulsée par le pouvoir, elle met en œuvre les forces répressives mais aussi et surtout des acteurs non-étatiques, à commencer par les médias. Elle agit par des mécanismes comme la stigmatisation, le dénigrement ou l’isolement social. En apparence, aucune violence n’est infligée, mais les bases même de la lutte sont minées.

Voir le texte intégral

répressiondouce

L’audience décisive (en appel) pour la libération de Georges Abdallah aura lieu le jeudi 19. C’est le samedi 21 décembre, entre cette audience et le prononcé, qu’une journée internationale d’action aura lieu. Un appel à été lancé pour une large participation à une manifestation à Paris et pour des rassemblements et des actions solidaires dans les pays voisins de la France.

Un maoïste présumé a été tué mercredi par des paramilitaires de la Garde de réserve du district (DRG) dans le district de Bijapur, au Chhattisgarh au cours d’une opération anti-guérilla menée dans les forêts de Munga. Le maoïste tué était en possession d’un pistolet et d’engins pyrotechniques. D’autre part, deux paramilitaires ont été blessés dans l’explosion d’un IED déclenché par les maoïstes. Ils ont été emmenés dans un hôpital local pour y être soignés.

Opération anti-maoïste de la DRG (archive)

Dossier(s): Inde-Népal Tags: , ,

Un militant de BDS Maroc est emprisonné pour son engagement pro-palestinien. Ismaïl Lghazaoui a été arrêté et condamné par le tribunal à Casablanca à un an de prison et une amende de 5000 dirhams le 10 décembre dernier. Les autorités marocaines l’accusent d’« incitation d’une ou plusieurs personnes à commettre un crime ou un délit » en raison de sa participation à un rassemblement devant le consulat des Etats-Unis à Casablanca ainsi que la publication d’une vidéo sur les réseaux sociaux. Filmé devant le port Tanger-Med, il condamnait l’accostage de navires états-unien transportant du matériel destiné à l’occupation israélienne. En réponse à cette condamnation, une vague de solidarité mondiale s’exprime appelant à la libération du prisonnier politique. La répression qui s’abat au Maroc, en Égypte ou en Jordanie, rappelle que le peuple palestinien ne fait pas seulement face à l’État sioniste et ses soutiens occidentaux, mais également aux régimes réactionnaires arabes.

Quelque soit la météo, rien n’empêchera la nouvelle recrue de la police chinoise de réaliser sa patrouille. Il s’agit d’un robot autonome, développé par la société Logon Technology, l’agent RT-G peut identifier et immobiliser toutes personnes faisant actes d’opposition, de dissidence ou de délinquance. L’objet sphérique ne pèse que 125 kg et peut atteindre une vitesse de 35 km/h. Sa forme pourrait s’avérer déterminante pour aller sur des terrains accidentés, comme l’a montré une vidéo promotionnelle où le RT-G évolue dans la terre et la boue. Avec ses capacités de reconnaissance faciale, le robot est vanté pour son rôle d’assistant de patrouille urbaine. Lors de sa présentation, les capacités de résistance du RT-G ont été mises en avant avec un agent tentant de briser une batte de baseball sur la sphère, l’engin peut encaisser des chocs pouvant atteindre quatre tonnes. Le RT-G dispose de son propre arsenal considéré comme non létal : canon à filet, pulvérisateurs de gaz lacrymogène, grenades et dispositifs de dispersions.

Dimanche 15/12 à 16H le Secours Rouge et Classe contre classe vous invitent à un point d’information sur la situation au Rojava, en Syrie et dans la région. Nous reparlerons également de la campagne Celox et les bénéfices de la journée iront dans la caisse de celle-ci. Pour rappel, cette campagne permet de financer des pansements hémostatiques « Celox » qui réduisent largement le taux de mortalité des combattantes et combattants des Forces Démocratiques Syriennes ainsi que des civils.

IBAN: BE12 8919 6407 1892
BIC: VDSPBE91
Communication: “Medic support”
Plus d’informations sur la campagne : https://shengal.xyz/donate/

16h au local Sacco-Vanzetti, 54 chaussée de Bruxelles à 1060 Saint-Gilles (Bruxelles)

Pour les militants défenseurs de l’environnement et du climat, le Royaume-Uni est l’un des pays les plus sévères, c’est ce que révèle une étude de l’université britannique de Bristol ce mercredi 11 décembre. Lors des manifestations pour le climat et l’environnement, il y a trois fois plus de risques d’y être arrêté qu’ailleurs dans le monde. En moyenne, près d’une manifestation sur cinq y donne lieu à des arrestations. Londres prend la première place en matière de répression judiciaire. Des peines de prison ferme à la suite d’actions militantes, de sabotage sont régulièrement prononcées. De nouvelles lois criminalisent également toute une série de moyens de protestations. La police britannique a été dotée de nouveaux pouvoirs pour empêcher en amont la tenue des manifestations. La répression se généralise, notamment dans les pays du Nord. Selon les auteurs de l’étude, « l’option répressive face à la multiplication de la contestation, est un choix politique. »

Nairobi, une manifestation contre les féminicides s’est rapidement heurtée à la police mardi. Des milliers de personnes sont descendues dans les rues de la capitale, pour dénoncer les violences faites aux femmes. 97 assassinats de femmes ont été recensés au cours des trois derniers mois au Kenya. Pendant la manifestation, les femmes ont marché jusqu’au parlement en huant et scandant des slogans tels que « Honte à vous! » et « Eduquez vos fils », et  demander aux autorités des mesures contre les féminicides. Les forces de l’ordre, en uniforme ou en civile étaient présentes en grand nombre, elles ont interrompu à plusieurs reprises le cortège en lançant des grenades lacrymogènes, un groupe de jeunes femmes arborant des t-shirts aux slogans féministes a particulièrement été ciblé. Plusieurs personnes ont été interpellées par la police.

Dossier(s): Afrique Tags: , ,