Aujourd’hui quatre Gilets Jaunes comparaîtront devant le tribunal correctionnel (francophone) de Bruxelles. Trois d’entre elles sont suspectées d’avoir participé aux affrontements lors de la manifestation du 30 novembre (voir notre article). Le quatrième a quant-à-lui été interpellé le 8 décembre dans le cadre d’un deuxième rassemblement (voir notre article). L’un d’entre eux est accusé de rébellion et coups et blessures volontaires infligées à un agent de police. Les autres sont accusés d’avoir jeté des pierres vers la police.

Arrestation lors d'une manifestation des gilets jaunes à Bruxelles (archive)

Arrestation lors d’une manifestation des gilets jaunes à Bruxelles (archive)

Eric Drouet, figure médiatique et controversée des «gilets jaunes», a été interpellé mercredi soir près des Champs-Elysées à Paris et placé en garde à vue pour organisation d’une manifestation sans déclaration préalable. Le 22 décembre, Eric Drouet avait déjà été interpellé lors de l’Acte VI des manifestations à Paris pour «port d’arme prohibé» — un bâton — et sera jugé le 5 juin en correctionnelle.

Les arrestations de « gilets jaunes », atteignent des records dans le cadre d’un mouvement social en France. Entre le 17 novembre et le 17 décembre, il y a eu plus de 4 570 personnes gardées à vue : 1 567 à Paris et 3 003 ailleurs. Parmi elles, 3 747 ont donné lieu à une réponse pénale. En un mois, 697 personnes ont été jugées en comparution immédiate. Autre record : 216 gilets jaunes sont derrière les barreaux, dont 26 à Paris. D’autres ont été condamnés à des travaux d’intérêt général, de la prison avec sursis, à porter un bracelet électronique, voire à être interdit de se rendre dans telle ou telle ville. Beaucoup de « gilets jaunes » attendent encore leur procès.

Si certains se laissent isoler dans la répression, d’autre collectivisent leur situation. On peut ainsi noter l’initiative du frère d’un gilet jaune nommé Anza qui a ouvert un groupe FB pour la libération de son frère:

voir le groupe FB « Libérez Anza »

Anza,

Anza,

Mercredi 2 janvier, le ministre de la sécurité intérieure israélienne, Gilad Ardenne a annoncé une nouvelle série de mesures punitives de détention contre les prisonniers palestiniens. Parmi les mesures de punition, l’abolition de la séparation des prisonniers sur une base organisationnelle, la suppression des dépôts financiers, le rationnement de l’eau et de l’accès à la télévision, des mesures visant à empêcher les détenus de préparer leur propre nourriture, ainsi que la réduction des visites des familles au minimum.

Le nombre total de prisonniers palestiniens à l’intérieur des prisons israéliennes était d’environ 6 000 prisonniers répartis entre 22 prisons à la fin de l’année 2018. Parmi eux se trouvent 250 enfants, 8 députés du Conseil législatif, 27 journalistes et 450 détenus administratifs.

Arrestation d'un enfant en Cisjordanie occupée (archive)

Arrestation d’un enfant en Cisjordanie occupée (archive)

La nouvelle année a été marquée par des tensions persistantes le long de la frontière américano-mexicaine, les gardes-frontières US ayant lancé mardi des gaz lacrymogènes sur les migrants venant de la caravane centraméricaine et franchissant la barrière pour se rendre à San Diego. Au moins trois volées de gaz ont été lancées du côté mexicain de la frontière près de la plage de Tijuana. Il touche les migrants, y compris les femmes et les enfants. Les gardes-frontières ont déclaré avoir visé les migrants qui les caillassaient et avoir arrêté 25 migrants.

De tels affrontements sont de plus en plus fréquents, car les migrants, qui ont mis leurs noms sur une liste d’attente comptant des milliers de noms, sont devenus agités, certains choisissant de forcer leur passage de l’autre côté de la frontière.

Les incidents à la frontière

Les incidents à la frontière

Le lundi 31 décembre 2018, les forces de sécurité iraniennes ont pris d’assaut un magasin à Mellat. centre commercial à Kamyaran (ville située dans le Rojhelat – Kurdistan iranien). Le magasin était tenu par Reza Asadi et Fazel Ghaytasi, membres du comité environnemental de la branche du Kurdistan du National Unity Party. Tous les deux ont été arrêtés. Le même jour, Hadi Kamangar, un autre militant écologiste de Kamyaran a également été arrêté à son domicile. Les autorités n’ont pas révélé le lieu où les trois hommes étaient détenus, ni les charges retenues contre eux.

Fazel Ghaytasi, Reza Asadi et Hadi Kamangar

Fazel Ghaytasi, Reza Asadi et Hadi Kamangar

Les prisonniers du MLKP se joindront à la grève de la faim pour Öcalan à partir de demain et jusqu’au mardi 8 janvier. Le but de cette grève, lancée par la coprésidente du DTK et députée du HDP Leyla Güven, est de mettre fin au régime d’isolement imposé à Öcalan et de lutter pour sa libération. De nombreuses grèves de la faim ont été menées pour soutenir celle de Leyla Güven (voir nos articles ici, ici ici et ici).

Meeting du MLKP (archive)

Meeting du MLKP (archive)

L’armée colombienne a annoncé avoir capturé une commandante de l’ELN durant le week-end du 29-30 décembre 2018. Il s’agit de la commandante en second du front Edgar Amilkar Grimaldos Baron qui porte l’alias « Darly ».

Elle a été capturée alors qu’elle suivait un traitement médical dans un centre de santé de Bucaramanga dans le département de Santander. Elle avait déjà purgé une peine de vingt ans de prison pour d’autres actions armées. Les services de renseignements militaires de l’armée colombienne estiment que 40% de la structure de l’ELN est composée de femmes.

La commandante Darly de l'ELN (au centre) peu après sa capture

La commandante Darly de l’ELN (au centre) peu après sa capture

Ozkan Ozdil, un internationaliste londonien de 32 ans ayant rejoint les Unités de protection du peuple (YPG) en Syrie, a été arrêté en vertu de lois terroristes à l’aéroport de Luton. Il aurait quitté le front il y a un petit temps déjà, et a été arrêté après être arrivé au Royaume-Uni par un vol en provenance du pays d’origine de sa compagne, la Serbie. Interrogé dans un commissariat de police du Bedfordshire, Ozkan Ozdil a été libéré sous caution jusqu’à la mi-janvier.

Trois volontaires britanniques au Rojava: Ozkan Odzil est à droite

Trois volontaires britanniques au Rojava: Ozkan Odzil est à droite

Ce lundi, le directeur général de la police d’Odisha, R.P. Sharma s’est exprimé pour dresser le bilan de la contre-insurrection dans son état. Au moins 19 maoïstes auraient été abattus, 39 arrêtés et 27 guérilleros se seraient rendus aux autorités au cours de l’année écoulée. Il a en outre affirmé que la lutte contre le maoïsme était sous contrôle et que son prochain objectif était de chasser la guérilla maoïste de diverses régions des districts de Malkangiri, Koraput, Lalahandi, Rayagada, Kandhamal et Nuapada.

Selon lui, la guérilla est présente dans 15 districts actuellement, contre 19 précédemment. Ses hommes ont saisi 40 armes, dont deux AK47, huit SLR, cinq INSAS et cinq .303 au cours de leurs opérations de ratissage. 16 bataillons de la CRPF sont déployés à travers l’état alors que plusieurs brigades d’élite du Special Operation Group sont également actives dans différents districts. Sharma a conclu son intervention en affirmant qu’il avait reçu un budget considérable afin de renforcer et moderniser ses forces dès 2019.

Forces de sécurité dans l'Odisha

Forces de sécurité dans l’Odisha