Plus de 250 organisations se sont unies pour demander la libération immédiate de Khalida Jarrar, féministe palestinienne et parlementaire de gauche emprisonnée, parmi lesquelles le Secours Rouge de Belgique et le Secours Rouge International.
Khalida Jarrar est sous le régime de la détention administrative depuis le 2 juillet 2017. Le 14 juin 2018, elle a été informée que sa détention serait prolongée de quatre mois supplémentaires, une peine qui devrait être confirmée par un tribunal militaire israélien le 2 juillet 2018.
Des journées d’actions sont organisées du 30 juin au 2 juillet 2018 notamment à New-York.
L’appel en français ici et en anglais ici.

Free Khalida Jarrar!

Free Khalida Jarrar!

Haydar Görgü, militant mulhousien, a été arrêté en Turquie lors de la période électorale et se trouve actuellement emprisonné pour 20 jours au bout duquel un procès l’attend. En cause, ses publications sur Facebook contre la guerre menée par Erdogan, et ses prises de positions de soutien à la résistance kurde.

Haydar Görgü

Haydar Görgü

Lundi 2 juillet, débutera le procès de Emilio Cao pour agression sur agent dépositaire de l’autorité publique et trouble de l’ordre publique. Emilio Cao est un ancien étudiant en philosophie, aujourd’hui professeur. Il est accusé d’avoir lancé une pierre sur des policiers lors de la marche de la dignité qui s’est tenue en mars 2014 à Madrid.

Aucune preuve ne vient appuyer ces accusations et le policiers prétendument victime de l’agression n’a pas voulu comparaitre lors d’une audience en mars. Cela a eut pour effet de reporter le début d’un procès qui se tient plus de quatre ans après les faits. Malgré tout ces éléments, le procureur demande une peine de 5 ans et huit mois de prison. Emilio Cao a annoncé sa volonté de participer aux éditions suivantes de la marche pour la dignité.

Emilio Cao

Emilio Cao

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Demain samedi, Alternative Libertaire organisera une rencontre-débat avec un ou plusieurs volontaires révolutionnaires ayant fait partie des YPG dans le Rojava. Ils parleront de leurs expériences, de la dynamique émancipatrice, des limites et du potentiel du processus révolutionnaire en court dans la région. Lors de cette soirée sera également projeté le film de Chris den Hond et Mireille Court : Rojava, une utopie au cœur du chaos syrien (45 minutes).

Samedi 30 juin à 18h
Au Local Sacco Vanzetti, Chaussée de Forest 54, 1060 Saint-Gilles.
Evènement facebook

Un communiste libertaire au Rojava, raconte (Bruxelles)

Un communiste libertaire au Rojava, raconte (Bruxelles)

Des drones espions déguisés en faux pigeons surveillent les citoyens chinois. Ces oiseaux bioniques ont été conçus par des chercheurs de l’université polytechnique du Nord-Ouest de Xi’an, qui avaient déjà travaillé sur la création d’avions de combat furtifs utilisés par les forces aériennes chinoises. Chaque drone est équipé d’une balise GPS, d’une caméra haute définition, d’un système de pilotage à distance et d’une liaison satellite. Un petit moteur électrique permet également à ces faux oiseaux de battre des ailes. Extrêmement silencieux, ils ne peuvent pas non plus être repérés par l’oreille humaine.

Ces pigeons-robots survoleraient déjà, selon un quotidien de Hong Kong, cinq provinces du pays afin d’y surveiller les citoyens. Les autorités chinoises ont reconnu l’existence du programme tout en minimisant son importance. « Pour l’instant, le champ d’action reste restreint mais nous pensons que ce système a le potentiel pour être utilisé à grande échelle.« , a expliqué une professeure ayant travaillé sur le projet. Ce nouveau système de surveillance vient s’ajouter aux nombreux autres déjà en place dans le pays. D’ici 2020, la Chine désire d’ailleurs installer près de 600 millions de caméras de surveillance sur son territoire.

Le pigeon-robot

Le pigeon-robot

Plusieurs agents de la BEFTI (Brigade d’enquêtes sur les fraudes aux technologies de l’information) et quelques policiers ont mené une perquisition ce mercredi 27 juin vers 15h30 chez un militant anarcho-communiste dans la Drôme, accusé d’être membre du collectif de hackers militants « 0ffsecurity ». Ce collectif venait d’ailleurs de lancer une série d’attaques contre plusieurs sites internet d’extrême-droite, dont Bastion Social, le Rassemblement National et l’AKP. Après la perquisition, et une recherche sur le routeur (à la recherche de [services cachés .onion
->https://fr.wikipedia.org/wiki/.onion]), le militant a été embarqué et auditionné alors que son matériel (ordinateurs et téléphones) était analysé. Les agents recherchaient essentiellement des informations sur le groupe 0ffsecurity ainsi que sur le logiciel botnet YzyRai, une variante de Mirai. Le lendemain matin vers 8h30, l’audition a repris et les questions ont porté sur le piratage en 2016 d’un site appartenant au Ministère des Affaires Étrangères. Ce piratage (défaçage) avait été revendiqué par un groupe pro-daesh, alors que 0ffsecurity réalise fréquemment des actions contre l’État Islamique et l’État turc et en solidarité avec les combattants kurdes qui résistent au Rojava. Le militant a pu être libéré au terme de l’audition et sera re-convoqué en septembre, son matériel a été gardé par la police.

Clin d'oeil à Offsec, au Rojava

Clin d’oeil à Offsec, au Rojava

Ce vendredi 29 juin, Bruno Verlaeckt, président de la FGTB Anvers, a été déclaré coupable d’ « entrave méchante à la circulation » par le tribunal correctionnel d’Anvers. Tom Devoght, délégué syndical FGTB, a, lui, été acquitté. Tous deux étaient passés en jugement le 15 juin, pour avoir participé à un piquet de grève (voir nos articles ici et ici ). Ce jugement pourrait faire jurisprudence pour toutes les actions syndicales futures à commencer par le jugement d’une quinzaine de syndicalistes en attentes de leur procès pour « entrave méchante à la circulation » (voir nos articles ici et ici ). La FGTB a décidé d’aller en appel de ce jugement.

Tom Devoght et Bruno Verlaeckt

Tom Devoght et Bruno Verlaeckt

Des militaires philippins lancés contre la guérilla maoïste ont tué par erreur lundi six policiers et blessé neuf autres qui étaient également en patrouille anti-guérilla dans la région de la ville de Santa Rita, à environ 550 kilomètres au sud-est de Manille. « C’était une zone de jungle et vous ne pouviez pas voir à travers les positions », a déclaré le capitaine Francis Agno, porte-parole de l’unité impliquée dans la fusillade qui a tout de même duré 30 minutes. Les militaires, qui n’ont pas subi de pertes, n’en sont pas à leur coup d’essai, l’année dernière, deux frappes aériennes avaient accidentellement tué 12 soldats.

Militaires arrivant en renfort le 2 juin à Mindanao pour des opérations antiguérilla

Militaires arrivant en renfort le 2 juin à Mindanao pour des opérations antiguérilla

La 47e chambre du tribunal correctionnel de Bruxelles a décidé, jeudi en fin de matinée, de remettre en liberté Walid, un Tunisien de 42 ans qui bénéficie d’un droit de séjour illimité en Belgique. Il était détenu depuis huit mois pour avoir hébergé un migrant (voir notre article). Il avait précisé, dans une lettre écrite depuis sa cellule, qu’il n’avait jamais commis aucun délit. Il est poursuivi pour avoir logé et nourri un jeune sans-abri en séjour illégal en Belgique.

Dans cette affaire, onze personnes sont inquiétées dont quatre hébergeurs, à savoir Walid, Zakia, une Belgo-marocaine qui a fait deux mois de détention préventive, Anouk Van Gestel, rédactrice en chef de Marie Claire Belgique, et Myriam Berghe, journaliste chez Femmes d’Aujourd’hui (voir notre article). Ces quatre derniers sont accusés d’avoir hébergé des passeurs et d’avoir aidé des migrants à traverser les frontières. Ils seront désormais libres tous les quatre dans l’attente de leur procès prévu pour septembre prochain et démentent fermement les accusations formulées à leur encontre. Ils reconnaissent par contre avoir hébergé plusieurs migrants en situation précaire.

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Les procès se suivent à Athènes contre les membres de Lutte Révolutionnaire. L’un d’entre eux concerne la poursuite contre Pola Roupa pour l’attaque contre la Banque de Grèce et celle contre le bureau du Fonds monétaire international à Athènes. Le procureur a mis Pola en accusation pour ces attaques non pas pour sa participation mais parce qu’elle aurait une « responsabilité morale » dans ces attaques en raison de son rôle dans l’organisation Lutte Révolutionnaire et de l’implication de Nikos dans cette attaque. Cette forme d’accusation est une première judiciaire en Grèce. La décision finale le 11 juillet.

La Banque de Grèce après le passage de Lutte Révolutionnaire le 10 avril 2014

La Banque de Grèce après le passage de Lutte Révolutionnaire le 10 avril 2014

Lire le communiqué (en anglais) de l’attaque contre la Banque de Grèce

Voir la chronologie (actualisée) de Lutte Révolutionnaire dans notre dossier