La campagne unitaire appelle au rassemblement organisé mardi 19 juin, de 18h00 à 20h00, au métro Ménilmontant (Paris 11ème) pour célébrer la journée internationale des prisonniers révolutionnaires et pour exiger la libération de Georges Ibrahim Abdallah mais aussi de Mumia Abu Jamal, de Léonard Peltier, d’Ahmad Saadat, de Salah Hamouri, d’Ahed, de Nadia Lioce, d’Ajith, de Saïbaba, de Gonzalo, de Musa Asoglu, des nombreux prisonniers révolutionnaires kurdes et turcs, des prisonniers basques et corses, des prisonniers palestiniens, des 500 prisonniers politiques au Maroc, des prisonniers sahraouis…

Rappelons que comme l’année dernière, un co-voiturage sera organisé par le Secours Rouge à Bruxelles pour se rendre à la manifestation annuelle pour la libération de Georges Abdallah à Paris samedi 23 juin. N’hésitez pas à nous contacter via e-mail ou via Facebook en précisant si vous avez un permis de conduire ou un véhicule. Nous demandons également aux personnes qui ne peuvent pas venir mais qui peuvent prêter leur voiture de nous contacter. Rendez-vous place van Meenen, à Saint-Gilles, à 9H30.

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Le recours à des balles réelles par Israël contre des manifestants palestiniens dans la bande de Gaza a fait au moins 13.000 blessés depuis mars, a déclaré aujourd’hui lundi le responsable pour le Moyen-Orient au Comité international de la Croix-Rouge (CICR). La grande majorité des blessés hospitalisés sont atteints sérieusement, certains souffrant de multiples blessures par balles. Quelque 1.400 Palestiniens ont été touchés chacun par trois à cinq balles, principalement dans les jambes. Au moins 132 Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens depuis le 30 mars, début d’un mouvement de protestation le long de la frontière de Gaza. Aucun Israélien n’a été tué.

Manifestant blessé à Gaza

Manifestant blessé à Gaza

Des dizaines de milliers de manifestants (les chiffres vont de 20.000 à 80.000) ont protesté samedi dans les rues d’Irunea (Pampelune) contre la condamnation des quatre jeunes d’Altsasu. Ceux-ci avaient été condamnés, pour une bagarre dans un bar avec deux gardes civils, à des peines allant jusqu’à 13 ans de prison (voir notre article). Le caractère politique du verdict, qui s’explique par l’appartenance des jeunes à la gauche indépendantiste, est démontré par la lourdeur des peines (le maximum prévu par la loi) et la motivation des condamnations qui a retenu comme circonstances aggravantes « les raisons idéologiques et de l’animosité envers la Garde civile ».

La manifestation de samedi à Irun

La manifestation de samedi à Irun

Depuis les prisons grecques où ils sont enfermés, les révolutionnaires turcs Turgut Kaya Hıdır Gönek entament respectivement leur 19e et 15e jour de grève de la faim pour protester contre leurs enfermements et la décision d’extradition vers la Turquie contre Turgut Kaya (voir notre article).
Mercredi 20 juin dès 11H, l’ATIK (Confédération des Travailleurs de Turquie en Europe) organise un rassemblement rond-point Schuman, 1000 Bruxelles pour exiger la libération de ces deux révolutionnaires turcs.

Rassemblement à Bruxelles pour Turgut Kaya et Hıdır Gönek

Rassemblement à Bruxelles pour Turgut Kaya et Hıdır Gönek

Les forces de sécurité ont abattu trois membres présumés du PCI(maoïste) au cours d’un combat dans le district de Sukma (Chhattisgarh) ce vendredi. Une brigade conjointe de la Sukma District Reserve Guard et de la Chhattisgarh Special Task Force menaient depuis jeudi une opération de contre-insurrection dans la zone lorsqu’elle est tombée dans une embuscade tendu par des guérillos. La fusillade qui les a opposé aux soldats a duré près d’une demi heure, les guérilleros parvenant à profiter de la densité de la forêt pour battre en retraite. Les autorités ont annoncé avoir découvert trois corps en uniformes au cours de l’opération de ratissage qui a suivi le combat. Les soldats ont également découvert quatre armes, des détonateurs, une bombe, du fil, des explosifs, des uniformes maoïstes, des sacs à dos, etc. sur les lieux.

District de Sukma - Chhattisgarh

District de Sukma – Chhattisgarh

Dossier(s): Archives Inde-Népal

Marco R., l’un des inculpés des événements du 1er Mai 2015 (contre l’expo universelle de Milan) a été arrêté ce 8 juin à Toulouse. Il est inculpé de « dévastation et saccage » (8 à 15 ans de prison) et de « résistance » car il est accusé d’avoir participé au tabassage du commissaire divisionnaire assistant. L’enquête contre lui a commencé le 9 novembre 2015 et un mandat d’arrêt européen a été émis le 12 juillet 2016 à son encontre. La DIGOS (Division d’investigation générale et d’opérations spéciales) l’aurait finalement trouvé grâce à des écoutes téléphoniques avant de contacter la police française pour le faire arrêter. Marco aurait résidé ces trois dernières années à Toulouse où il étudiait la trompette, il a d’ailleurs été arrêté juste avant de monter sur scène dans un concert de jazz du milieu étudiant.

1er mai 2015 à Milan

1er mai 2015 à Milan

Dossier(s): Archives Italie Tags: , ,

Dimitris Koufodinas (prisonnier de l’organisation révolutionnaire 17 Novembre) a cessé la grève de la faim qu’il avait entamé pour obtenir le droit à un congé pénitentiaire de 48 heures. De nombreuses actions de solidarité avaient eu lieu à travers la Grèce. Dernière en date, celle de Rouvikonas qui a accroché une grande banderole à l’acropole.

Koufodinas

Koufodinas

Environ 1.600 personnes ont manifesté samedi à Bayonne, à l’appel de plusieurs organisations pour réclamer la libération de quatre prisonniers basques français, dont trois sont incarcérés en France et un quatrième en Espagne. Les manifestants ont défilé à l’appel de « Bagoaz » (« J’y vais »), un collectif composé de 25 organisations dont la Ligue des droits de l’Homme (voir notre article). Les familles et proches des quatre détenus basques brandissaient des pancartes à leur effigie.

« Bagoaz » dénonce le rejet par la justice française de chacune des demandes de libération conditionnelle à laquelle les trois détenus sexagénaires ont pourtant droit. Leur peine de sûreté a été fixée à 15 ans pour Jon Parot, et 19 ans pour Xistor Haranburu et Jakes Esnal, mais la justice oppose un refus. Il demande également la libération d’Unai Parot, incacéré depuis 1990 dans le sud de l’Espagne. Xistor Haranburu détenu en France, tout comme Jakes Esnal et Jon Parot, ainsi que Unai Parot incarcérés en Espagne, ont été interpellés en 1990 comme appartenant à un commando d’ETA,. Xistor Haranburu, Jakes Esnal et Jon parot ont été condamnés en France en 1996 à la réclusion criminelle à perpétuité. Unai Parot, lui, a été condamné par la justice espagnole à plusieurs sentences représentant 5.145 années de réclusion criminelle.

La manifestation de Bayonne

La manifestation de Bayonne

Les inculpé.e.s de l’ocupation du lycée Arago comparaissaient, ce vendredi 15 juin, devant le tribunal correctionnel de Paris pour « participation à un groupement en vue de commettre des violences ou des dégradations » et « intrusion non autorisée » (voir notre article). Les avocats des inculpé.e.s estiment que « l’action menée était une action politique pour s’opposer à un projet du gouvernement », le délit de « participation à un groupement » qui leur est reproché doit être considéré comme un « délit politique », au même titre que l’infraction de « participation à un attroupement », et qu’il ne peut, à ce titre, être jugé selon la procédure urgente de la comparution immédiate. Après une heure de délibération, le tribunal se déclara compétent. La défense a fait appel de cette décision et le procès a été renvoyé au 4 décembre. D’ici là, la cour d’appel de Paris devra se prononcer sur la question soulevée à l’audience par les avocats des inculpé.e.s.

L'intervention policière au Lycée d'Arago

L’intervention policière au Lycée d’Arago

16 combattants des FARC opposés à l’accord de paix de 2016 ont été tués dans un bombardements réalisé par les Kfir et les SuperTucano de l’aviation colombienne dans la municipalité de Fortul (Arauca). Le bombardement visait les Fronts (dissidents) 1, 10 et 45 des FARC, commandés par Alexis Enrique Ramos, surnommé « El Burro », qui se trouve parmi les morts. Il s’agit du second bombardement contre ces dissidents des FARC depuis le début de l’année. Fin mai, une autre opération militaire avait tué onze dissidents des FARC (voir notre article). Sans commandement unifié, les groupes dissidents compteraient environ 1.200 combattants et opèrent dans des zones isolées de Colombie où ils se lient parfois avec l’ELN.

Image du bombardement

Image du bombardement