Un communiqué posté sur Indymedia revendique l’attaque à la peinture qui a visé les locaux du parti présidentiel turc, l’AKP, dans la nuit du 14 au 15 mars. Les militants ont projeté ce qui semble être de la peinture sous pression sur la grande vitrine du bâtiment qui abrite le parti, mais également les bureaux bruxellois d’Amazon et de la compagnie aérienne Emirates. L’action a été revendiquée en « solidarité avec les peuples d’Afrin qui résistent héroïquement aux forces d’invasion turques et à leurs alliés djihadistes depuis le 20 janvier dernier. » Le communiqué précise également : « les états occidentaux, Europe, États-Unis, Russie, états réactionnaires et fascistes arabes, Israël ne sont pas passifs face à cette agression, ils sont complices. Les équipements militaires de la Turquie et de ses alliés djihadistes sont fabriqués dans nos usines, le projet politique confédéraliste démocratique porté par les parties insurgées du Kurdistan est intolérable pour l’occident qui se satisfait pleinement du fascisme à la turque. »

L’intégralité du communiqué peut être lue ici.

Peinture sur l'AKP à Bruxelles.

Peinture sur l’AKP à Bruxelles.

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Plusieurs prisonniers politiques sahraouis mènent une grève de la faim dans les prisons marocaines pour dénoncer leurs conditions d’incarcération et revendiquer le droit à l’autodétermination. Naâma Asfari a entamé une grève de la faim illimitée le 27 février dernier. Il a été rejoint, le 9 mars, par huit autres prisonniers du groupe de Gdeim Izik, malgré leur dispersion par les autorités marocaines dans plusieurs prisons et leur mise à l’isolement. Les proches des grévistes ont déclaré ce jeudi que les grévistes sont tous à l’isolement, sont l’objet de menaces, sont privés des visites de leurs proches. Leurs deux avocates françaises viennent d’être elles aussi interdites d’entrée au Maroc pour les rencontrer et les assister.

Les prisonniers politiques sahraouis

Les prisonniers politiques sahraouis

Les forces de l’ordre espagnoles ont tiré à balles de caoutchouc ce jeudi soir contre des migrants manifestant dans le centre de Madrid après la mort d’un Sénégalais pourchassé par la police. La police anti émeutes et les pompiers déployés dans Lavapies, un quartier de la capitale espagnole où vit une une importante population immigrée, a fait face à des manifestants en colère qui ont mis feu à des poubelles et à une moto, et lancé des pierres aux forces de l’ordre.

Les incidents de Madrid

Les incidents de Madrid

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Alors que l’offensive militaire turque s’intensifie dans le canton d’Afrin, militants kurdes et internationalistes à Toulouse multiplient les actions de solidarité et de visibilité.
Mercredi 14 novembre, une grande banderole de solidarité a été déployée pendant près d’une heure au dessus du périphérique toulousain.
Le lendemain c’est à l’université Jean Jaurès actuellement en grève et en blocage que la banderole a été installée à l’entrée de l’établissement.

A l'entrée de l'Université Jean Jaurès à Toulouse

A l’entrée de l’Université Jean Jaurès à Toulouse

La ville de Jerada est agitée par une contestation populaire depuis la mort accidentelle de deux frères dans une mine clandestine de charbon, fin décembre 2017. Le ville, située aux confins du Maroc et de l’Algérie, sinistrée depuis la fermeture de ses mines à la fin des années 1990. De grandes manifestations pacifiques s’y sont succédé pour demander des alternatives économiques à la seule activité de cette localité : l’extraction clandestine de charbon dans les « mines de la mort », où depuis 1998, 44 personnes sont décédées.

Jerada a vu la tension remonter ces derniers jours après l’arrestation de quatre jeunes militants, samedi 10 et dimanche 11 février. Ils auraient été arrêtés alors qu’ils participaient à un débat sur l’avenir du Hirak (mouvement de protestation) et les propositions faites par le chef du gouvernement. Ils ont été auditionnés discrètement au tribunal de première instance d’Oujda et seront jugés le 19 mars. Depuis samedi, les meneurs du mouvement de contestation ont lancé une grève générale, une marche et de grands rassemblements pour la libération des militants emprisonnés. Mercredi, les forces anti-émeutes sont intervenues contre un de ces rassemblements et de violents affrontements s’en sont suivis. Il y a eu plusieurs blessés, dont quelques policiers, neuf manifestants arrêtés et cinq voitures de police incendiées.

Manifestation à Jerada (archive)

Manifestation à Jerada (archive)

Depuis 7 ans déjà, la campagne Stop Répression et ses partenaires appellent à manifester le 15 mars à l’occasion de la Journée internationale contre les violences policières. Lors de ce 15 mars, la manifestation dénoncera la répression qui s’abat sur les classes populaires et sur les mouvements sociaux mais aussi le racisme d’État que subissent les personnes racisées, Noirs, Arabes, Musulmans et Sans-papiers, cibles prioritaires de ce système répressif.

Lire l’appel

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Un soldat du 50e bataillon d’infanterie de l’armée philippine a été tué lundi dans une attaque de combattants de la NPA à Sitio Gisang (province de Kalinga). Le militaire est mort à l’hôpital du district provincial de Kalinga quelques heures après avoir été blessé de multiples éclats par une grenade à fusil tirée contre le poste avancé qu’il défendait. L’escarmouche a duré environ 25 minutes, pendant lesquelles au moins 25 guérilleros ont engagé les troupes gouvernementales avant de se replier.

Combattant de la NPA

Combattant de la NPA

Le président de Colombie, Juan Manuel Santos, a annoncé hier mardi qu’il avait ordonné la reprise des pourparlers de paix avec l’ELN, la dernière guérilla du pays, qu’il avait gelés après des attaques meurtrières contre la police (voir notre article). Juan Manuel Santos a donné des instructions au chef négociateur de se rendre à Quito pour réactiver le dialogue entamé en février 2017 dans la capitale équatorienne.

L'ouverture des négociations en février 2017 à Quito

L’ouverture des négociations en février 2017 à Quito

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