Une marche de Kurdes en trois étapes a lieu pour demander la libération d’Abdullah Ocalan entre Charleroi et Bruxelles. Drapeaux à la main et escortés par la police locale, des dizaines de manifestants marchaient ce samedi le long de la route entre Louvain-la-Neuve et Wavre. Ils termineront leur marche demain dimanche à Bruxelles, à Schuman, devant le parc du Cinquantenaire. Un meeting s’y tiendra pour l’occasion de 16h00 à 18h00. Abdullah Öcalan, dirigeant du PKK, est emprisonné en 1999 par les services secrets turcs sur l’île-prison d’Imrali au nord-ouest de la Turquie.

Les marcheurs sur la N25 ce samedi

Les marcheurs sur la N25 ce samedi

C’était le 10e « jour de colère » en Palestine. Cinquante-sept Palestiniens ont été blessés dont deux grièvement près de Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza. Des manifestations ont eu lieu en 13 endroits, devant les barrières de sécurité qui isolent l’enclave. Les manifestants ont lancés des pierres et les militaires de l’armée d’occupation ont tiré des lacrymogènes, des balles acier-caoutchouc, et des balles de guerre. Des affrontements ont également eu lieu en Cisjordanie, à Hébron, Ramallah et Naplouse.

Manifestants hier à Gaza

Manifestants hier à Gaza

Trois maoïstes recherchés par les autorités ont été arrêté par la police suite à une descente organisée dans une maison située dans la banlieue de Chennai ce samedi matin. La police a affirmé que les trois personnes travaillaient comme ouvriers agricoles et étaient en fuite depuis plus de dix ans. Dasarathan, 38 ans, et sa femme Shenbagavalli, 36 ans, ont suivi leur formation dans un camp naxalite en Andhra Pradesh. Le frère de Dasarathan, Jagaveerapandian, 34 ans, a également été arrêté. Un officier de police a déclaré que lors de leur interrogatoire, ils ont affirmé qu’ils planifiaient de recruter des jeunes dans la région. Le commissaire de police local a déclaré « Nous avons été informé de la présence d’un groupe de maoïste dans un bâtiment de Poodni, dans le district de Tiruvallur, et l’avons mis sous surveillance avant de mener un raid contre la maison ». La police a déclaré qu’une réunion était en cours lors de leur arrivée et que dix personnes avaient échappé à leur emprise. Un ordinateur portable, deux téléphones, des cartes, des DVD et des clés USB ont été saisis.

District de Tiruvallur

District de Tiruvallur

Dossier(s): Archives Inde-Népal

Le gouvernement français a annoncé jeudi la création d’une « police de sécurité du quotidien » avec la volonté de mettre l’accent sur les « quartiers difficiles ». Dévoilant les détails du projet, le ministre de l’Intérieur a indiqué que 10.000 postes de policiers et de gendarmes seront créés durant le quinquennat. D’ici à janvier 2019, trente quartiers voués à la « reconquête républicaine » recevront un renfort de 15 à 30 policiers à chaque fois. Trente autres quartiers seront concernés d’ici fin 2020. Le nombre de caméras-piétons serait multiplié par quatre pour atteindre 10.000 chez les forces de l’ordre d’ici à 2019 et 60.000 tablettes numériques et smartphones seraient déployés chez les gendarmes d’ici à 2020, ainsi que 50.000 chez les policiers, pour un accès rapide et direct aux fichiers de la délinquance.

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De nouveaux affrontements ont eu lieu sur le chantier du site du terminal du pipeline TAP à San Foca. Peu après 5H30, des manifestants, souvent masqués, ont barré l’accès aux portes 4 et 5 du chantier avec la des barrières composées de grilles et de pierres, puis allumé des feux. Ils ont barré la route aux véhicules de police, y compris un autocar du bataillon San Marco des carabiniers et des véhicules de la société de sécurité privée Alma Roma. Dans l’intervention de la police, une manifestante a été blessée. Elle a dû être transportée à l’hôpital Vito Fazzi par une ambulance. En réaction, les manifestants ont commencer à caillasser les tours d’éclairage du chantier et les véhicules présents, endommageant certains voitures de la police et de la société privée de sécurité dont deux agents ont été blessés. Ce n’est pas la première fois que ce chantier est le théâtre d’affrontements (voir notre article).

Incidents sur le chantier du TAP

Incidents sur le chantier du TAP

Dossier(s): Archives Italie Tags: ,

Un hélicoptère de combat turc a été abattu ce samedi, à Qude non loin d’Afrin, au Rojava dans le nord de la Syrie, alors que l’armée turque mène une offensive sans précédents depuis le début de la guerre civile en Syrie. Les deux militaires à bord de l’engin ont été tués. C’est la première fois depuis le début de la guerre qu’un aéronef turc est abattu dans le ciel syrien. Erdogan a réagit à l’affaire en promettant que « les responsables en paieraient le prix ». L’offensive contre Afrin a déjà fait au moins 160 morts (côté Rojava) et déplacé des milliers de personnes.

La video ci-dessous est une compilation: seule la première partie montre le crash de l’hélicoptère turc à Afrin

L'hélicoptère quelques secondes avant d'être abattu

L’hélicoptère quelques secondes avant d’être abattu

EDIT: Au total onze militaires turcs ont été tués ce samedi dans plusieurs incidents lors de l’offensive contre Afrin. Il s’agit du plus lourd bilan pour l’armée turque depuis le début de son offensive, le 20 janvier.

Diren Coşkun, membre de l’association LGBTI+ « Keskesor », est une femme trans turque et prisonnière politique. Elle a débuté une grève de la faim le 25 janvier, pour défendre ses droits en prison et obtenir l’accès aux opérations et au suivi médical qui lui sont indispensables dans le cadre de sa transition.

Liberté pour Diren Coşkun !

Liberté pour Diren Coşkun !

Dossier(s): Archives Turquie-Kurdistan Tags:

Lors du rassemblement à Brest en soutien avec Afrin à l’appel des Amitiés Kurdes de Bretagne, un groupe d’islamistes porteurs du drapeau turc a violemment attaque le rassemblement. Plusieurs manifestants ont été blessés et emmenés à l’hopital. Les manifestants ont repoussé eux-mêmes les attaquants, et trois de ces derniers auraient finalement été arrêtés.

Les agresseurs pro-Erdogan

Les agresseurs pro-Erdogan

Sept personnes sans-papiers ont été arrêtées hier soir, le 9 février, aux locaux de l’association « Globe Aroma », qui expose régulièrement les œuvres d’artistes sans-papiers et qui se veut un lieu d’échange entre les migrants et le domaine des arts. La police est rentrée au motif d’un contrôle de l’ASBL, mais avec la volonté claire de rafler des personnes sans-papiers. Parmi les sept personnes arrêtées, quatre ont été libérées et les trois autres ont été emmenées au Centre Fermé 127bis et sont donc menacées d’expulsion. Parmi les trois se trouve Mounir, un militant syndical à la CSC depuis plusieurs années, ainsi que Jihed Sheikh, l’artiste qui exposait hier soir avec son frère jumeau, également arrêté. Le bourgmestre de Bruxelles Philippe Close aurait normalement dû être présent à l’exposition mais ne s’y est pas présenté, il a donné un ordre « d’inspection sociale » qui a servi de prétexte à la police pour entrer sur les lieux.

Une manifestation aura lieu demain 11 février à 15h devant le Centre Fermé 127bis.

Liberté pour Mounir !

Liberté pour Mounir !

Il y a un an débutait à Al-Hoceima, ville côtière du nord du Maroc, une vague de répression contre un mouvement de contestation sociale surnommé le Hirak (« la mouvance »), déclenchés en octobre 2016 par le décès d’un jeune vendeur de poissons d’Al-Hoceima. Mouhcine Fikri, 31 ans, broyé dans une benne à ordures alors qu’il tentait d’empêcher la destruction de sa cargaison saisie par la police. Des centaines de personnes, principalement des jeunes, ont été arrêtées. Plusieurs ont été condamnés par les tribunaux d’Al-Hoceima. 54 ont été emmenés à Casablanca, à 550 km de distance, où ils sont détenus dans la prison d’Oukacha.

Leur procès, amorcé en octobre, vient seulement de réellement commencer. Dans le box des accusés figure Nasser Zefzafi, 39 ans, devenu au fil des mois le visage du Hirak. Les mis en cause sont poursuivis notamment pour, « atteinte à la sécurité intérieure de l’État », « tentatives de sabotage, de meurtre et de pillage », « réception de fonds, de donations et d’autres moyens matériels destinés à mener et à financer une activité de propagande à même d’attenter à l’unité et la souveraineté du Royaume », « ébranler la loyauté des citoyens envers l’État marocain et les institutions nationales », « participation à l’organisation d’une manifestation non autorisée » et « tenue de rassemblements publics sans autorisation ».

Manifestation de soutien à Nasser Zafzafi lors de l'ouverture du procès

Manifestation de soutien à Nasser Zafzafi lors de l’ouverture du procès

Dossier(s): Archives Monde arabe et Iran Tags: