Deux maoïstes, dont un membre du comité régional de Galikonda se sont rendus dans le district de Visakhapatnam (Andhra Pradesh) ce lundi. Il s’agit de Gemilli Kishore (22 ans), membre du Galikonda Area Committee et de Sinderi Sobhan (37 ans). Accusés de multiples délits, cela faisait plusieurs mois que leur tête était mise à prix. Selon le commissaire local, Kishore était un élément clé dans la région de Galikonda et avait rejoint la milice maoïste en 2012. Devenu cadre en 2014, il est devenu membre du Galikonda Area Committee trois ans plus tard. Il est poursuivi dans onze affaires distinctes, dont le meurtre de deux Adivasis accusés d’être des informateurs de la police en 2013 et 2014, des fusillades, des embuscades contre les forces de sécurité, des attaques à l’explosifs, etc. Sinderi Sobhan avait rejoint la milice en 2009 avant de rejoindre le PCI(maoïste) en 2012. Il est accusé, entre autre, d’avoir pris part au meurtre d’un Adivasis en 2016 et deux attaques à l’explosifs.

Gemilli Kishore et Sinderi Sobhan

Gemilli Kishore et Sinderi Sobhan

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Hier lundi 18 décembre, Nikos Maziotis a été transféré à l’unité 5 de la prison et n’est plus sous régime spécial de détention à l’isolement. Nikos et Pola ont arrêté leur grève de la faim lorsque les autorités ont tenu leur engagement que Nikos ne serait plus sous régime de détention spécial d’isolement. Pola restera encore quelques jours à l’hôpital de la prison de Korydallos pour se rétablir (voir notre articles (ici et ici)

Pola Roupa et Nikos Maziotis

Pola Roupa et Nikos Maziotis

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Hier lundi 18 décembre, les policiers allemands de la commission spéciale « Black bloc » ont tenu une conférence de presse ont lancé un appel public à la délation. Ils ont mis en ligne sur leur site des photos et vidéos de personnes soupçonnées d’avoir pris part aux émeutes du G20 à Hambourg. Ils font ainsi recours à des auxiliaires de police bénévoles pour identifier d’éventuels protagonistes de 100 délits commis durant ces trois journées de révolte. Sur son site, la police d’Hambourg regroupe les personnes recherchées en cinq domaines d’enquête : « Rondenbarg » (quartier de Hambourg); « Elbchaussee » (autre quartier de Hambourg); « Welcome to Hell » (manifestation du premier jour du NoG20); « Pillages et jets de bouteilles ». Un rappel à la prudence est de mise: ne discutez de la participation de personne aux émeutes ni surtout de la présence de telle ou telle personne sur le site de la police, sauf à la personne concernée et de vive-voix.

Avis de recherche contre... les principaux acteurs de la répression du NoG20

Avis de recherche contre… les principaux acteurs de la répression du NoG20

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Bart De Wever a plaidé pour l’élaboration d’un cadre légal pour les policiers volontaires au cours d’une émission sur VTM. Le président de la N-VA et bourgmestre d’Anvers souhaite voir le dispositif instauré au cours de la prochaine législature. A ses yeux, les policiers volontaires pourraient décharger le corps de police d’une part du travail comme la surveillance à proximité des barrières nadar, la gestion du trafic à l’occasion d’événements, la mobilisation de comptables dans le cadre d’enquêtes sur le travail au noir, de fiscalistes et d’informaticiens. Ce type de dispositif existe actuellement dans plusieurs pays voisins comme les Pays-Bas, la Grande-Bretagne et la France.

Bart De Wever (avec Jan Jambon)

Bart De Wever (avec Jan Jambon)

Début décembre, une grève a débuté à la société Lakepower Converter Inc. (un compagnie taïwanaise de matériel électronique) pour protester contre les pratiques anti-syndicales et des pratiques de travail déloyales. La société qui emploie environ 200 travailleurs dont majoritairement des femmes a récemment licencié 6 représentants syndicaux et suspendu des travailleurs syndiqués. Aux revendications pour la réintégrations de leurs collègues, elles s’opposent aux conditions de travail imposées par la direction. Celle-ci a, entre autre, retiré la porte des toilettes afin de pouvoir espionner les travailleuses, limité le nombre de pauses et mis en place des quota de production excessifs. Le 10 décembre, des grévistes ont été blessées suite à plusieurs attaques menées par des gardes et des hommes de main masqués.

Grévistes de la société Lakepower Converter Inc.

Grévistes de la société Lakepower Converter Inc.

Reza Shahabi , dirigeant du syndicat de la régie des transports de Téhéran et sa banlieue (Sherkat-é–Vahed), a été victime d’une attaque cérébrale qui la laissé partiellement paralysé de la partie gauche du visage. Depuis plusieurs semaines, Reza Shahabi avait informé le médecin de la prison d’avoir eu plusieurs malaises (voir notre article). Lors d’une visite médicale début décembre, le médecin avait découvert qu’il avait eu un début d’accident vasculaire cérébral. Des spécialistes avaient déjà diagnostiqué que Reza Shahabi n’était pas physiquement capable de supporter une longue peine de prison sans accompagnement médicalisé en raison de son état actuel de santé qui est considéré comme critique. Reza Shahabi souffre de graves problèmes d’hypertension artérielle, de saignements de nez et de graves maux de tête depuis les débuts de sa nouvelle incarcération. Malgré son état actuel, les autorités pénitentiaires ont refusé de le faire transférer dans un hôpital en dehors de la prison.

Reza Shahabi

Reza Shahabi

Vendredi soir, une groupe fasciste appelé «Défendre Modène» a organisé un rassemblement dans le centre de la ville pour protester contre le Jus soli – ou le droit du sol – un principe juridique qui permet à toute personne née sur le territoire d’un État d’obtenir son citoyenneté. Actuellement, l’Italie n’utilise pas ce principe pour accorder la citoyenneté, mais les législateurs locaux de Modène ont discuté de la possibilité de son introduction.

La manifestation fasciste a provoqué la tenue de quatre contre-manifestations de protestation. L’une d’elle a débouché sur de violents affrontements entre la police et les antifascistes, lorsque ces derniers ont tenté de forcer le passage pour parvenir au rassemblement fasciste. Des fumigènes des pétards et des pierres ont croisés les grenades lacrymogènes et les jets d’eau. Plusieurs antifas ont été sévèrement matraqués alors même qu’ils gisaient sur le sol. Il y a plusieurs blessés et au moins deux arrestations.

Matraquage à Modène

Matraquage à Modène

Quelques jours après sa libération sous caution de la Visakhapatnam Jail, Kobad Ghandy a été réarrêté ce samedi, cette fois par la police du Jharkhand dans le cadre d’une autre affaire en cours de l’état. Mardi, il avait été libéré sous caution dans le cadre de cinq affaires, mais devait comparaître devant le First Class Magistrate Court d’Achampet (district d’Achampet, Telangana) pour une affaire liée à une attaque maoïste contre un commissariat en 2010. Il est accusé de possession d’explosifs et de soutien à la guérilla. Juste après sa sortie du tribunal, la police du Jharkhand l’a placé en détention provisoire. Il a ensuite été emmené à Hyderabad pour obtenir un ordre de transfert vers Bokaro, où il est également poursuivi pour d’autres faits datant de 2007. En tout, il est poursuivi dans huit affaires différentes, mais a été acquitté pour trois d’entre elles. Il devait encore comparaitre devant un tribunal de Bellampalli (district de Mancherial, Telengana) le 20 décembre avant de rentrer chez lui à Mumbai. Cette ré-arrestation l’en empêchera une nouvelle fois.

Communiqué de Kobad Ghandy

Kobad Ghandy

Kobad Ghandy

Le Honduras reste perturbé par l’instabilité politique à la suite du vote du 26 novembre (voir notre article). Des manifestations de masse dénoncent la fraude électorale dont aurait bénéficié le président de la droite extrême Juan Orlando Hernandez. La semaine dernière, les deux principaux partis d’opposition ont présenté des demandes formelles d’annulation des résultats de l’élection.

Vendredi, 27 manifestants ont été blessées lors d’affrontements avec les forces de sécurité honduriennes. Les manifestants ont mis le feu à des pneus, bloquant les principales artères de la capitale, Tegucigalpa, et la deuxième ville de San Pedro Sula. Les policiers et les militaires ont tiré des gaz lacrymogènes. Des manifestants ont lancé des pierres et incendié un véhicule militaire. Au moins cinq des blessés dans la ville de Villanueva, dans le nord du pays, près de San Pedro Sula, ont été blessés par balles.

Affrontements au Honduras

Affrontements au Honduras

Mercredi 13 décembre, un groupe de journaliers d’une plantation de thé dans l’État d’Assam, protestants devant les bureau de la plantations, se sont fait tirer dessus par les deux propriétaires. Les travailleurs demandaient le paiement de leur bonus généralement payé lors de la saisons des festivals en septembre-octobre. Les travailleurs avaient déjà fait appel à l’administration du travail sans que ceux-ci ne réagissent. Dix travailleurs ont été blessés dont deux sérieusement. Le jeudi 14 décembre, des centaines de travailleurs de plantations de thé ont pris les rues des districts de Golaghat et de Jorhat. Des manifestants ont été blessé lorsque la police les a chargé à coup de matraques pour les dispersés. Depuis septembre dernier, un grand nombre de manifestations ont eu lieu dans des districts de la ceinture de thé dans le Haut-Assam suite à la décision de certains propriétaires de plantations de thé de retarder le paiement des primes annuelles.

Travailleur blessé lors de la manifestation dans les districts de Golaghat et de Jorhat

Travailleur blessé lors de la manifestation dans les districts de Golaghat et de Jorhat

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