Mardi 5 décembre, une manifestation a eu lieu devant le ministère du Travail pour s’opposer à la réforme du droit de grève. Des affrontements ont eu lieu avec la police et les manifestants ont réussi a entrer de force dans le ministère. Ceux-ci ont ensuite marché vers le bureau du Premier ministre, dont la rue avait été bloquée par la police. De nouveaux affrontements ont eu lieu et la police a utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants. La manifestation a été organisée par PAME (Front militant de tous les travailleurs – syndicat proche du KKE) et s’opposait au projet de loi sur la réforme limitant le droit de grève (en augmentant le pourcentage de votes requis par certains syndicats pour pouvoir déclencher une grève), proposition qui était incluse dans les conditions du renflouement du pays à la demande du Fonds monétaire international.

Suite aux réactions des syndicats, le gouvernement SYRIZA a annoncé le retrait de l’amendement tout en précisant qu’il serait rediscuté ultérieurement. Les plus grands syndicats de Grèce ont appelé à une grève de 24 heures le 14 décembre contre les propositions de réforme du droit du travail.

Manifestation à Athènes contre la réforme du droit de grève

Manifestation à Athènes contre la réforme du droit de grève

Ce vendredi 8 décembre 19h au Club Achille Chavée (34, rue Abelville, 7100 La Louvière): Informations et débats sur la situation au « Rojava », la partie nord de la Syrie qui englobe notamment la partie kurde du pays. Organisé par le « Comité Solidarité Rojava Hainaut » et le Secours Rouge.

La soirée comprendra notamment des interventions de militants qui ont participé à des délégations de solidarité au Kurdistan. Une ou plusieurs courtes vidéos informatives seront également projetées.

Soirée d'info:

Soirée d’info:

Des affrontements ont eu lieu à Athènes lors de la manifestation marquant le neuvième anniversaire du meurtre d’Alexandros Grigoropoulos, 15 ans, abattu en 2008 par la police (voir notre article). Avant la marche, des jeunes manifestants masqués ont briser des pavés pour les utiliser comme des projectiles et de déplacer des poteaux de rue pour briser les vitrines. Certains des manifestants ont mis le feu à des poubelles et ont lancé des pierres sur la police devant le parlement pendant la marche. La police a tiré des gaz lacrymogènes pour les disperser et a formé des cordons protecteurs devant le parlement et les hôtels du centre d’Athènes. Plus de 2 000 policiers ont été déployés pour les manifestations.

Les affrontements de ce jeudi à Athènes

Les affrontements de ce jeudi à Athènes

Dossier(s): Archives Grèce Tags: ,

Ce mercredi, le parti maoïste a déclaré que les pamphlets menaçant les journalistes étaient factices et a renié toute responsabilité dans leur distribution. Ces tracts menaçaient de mort les journalistes écrivant de fausses informations concernant les combats se déroulant dans le district de Bijapur, Bastar (Chhattisgarh). Les maoïstes ont qualifié la distribution de ces pamphlets de conspiration du gouvernement et des forces de sécurité, affirmant qu’aucune organisation ou unité maoïste n’avait quelque chose à voir avec ceux-ci « Le tract récemment découvert dans la région d’Awapalli menaçant les journalistes de mort n’a rien n’a voir avec le South Bastar Divisional Committee ni le Communist Party of India (Maoist). Nous voudrions clarifier que nous n’avons pas publié ces tracts et que nous n’avons aucune politique en ce sens. C’est une évidente conspiration de groupes de contre-insurrection tels que Agni, des forces de sécurité et du gouvernement ».

Condamnant la distribution de ces faux tracts, le porte-parole du parti a déclaré qu’il s’agissait d’une attaque contre la liberté d’expression des médias et d’une tentative de viser les campagnes communistes. « Notre parti a toujours soutenu les journalistes injustement arrêtés par la police et nous avons également condamné le meurtre de Gauri Lankesh à Bangalore. Les maoïstes ont fortement condamné la récente arrestation du journaliste Vinod Verma par le gouvernement et la police du Chhattisgarh sur base de mauvaises accusations ». Le porte parole a également demandé aux journalistes de ne pas croire de telles déclarations au nom des maoïstes et d’essayer de découvrir la vérité en entrant en contact avec les guérilleros.

Guérilleros maoïste

Guérilleros maoïste

Dossier(s): Archives Inde-Népal

Le gouvernement fédéral a débloqué 5,58 millions d’euros pour acheter 121 nouveaux véhicules (54 motos et 67 voitures) pour la police fédérale. Ce sont les unités WPR (police de la route) comme on les appelle vont bénéficier de ces. Ils ont été commandés et devraient arriver dans le courant de cette année 2018. Au niveau des voitures, des Audi A4 et des Volvo V90 essence (plus de 250 chevaux) viendront renforcer les besoins matériels des membres de la police de la route. Des voitures capables de dépasser très rapidement les 200 km/h.

Audi A4 de la police fédérale

Audi A4 de la police fédérale

Un guérillero maoïste a été abattu au cours d’une fusillade avec les forces de sécurité dans une région densément forestière du district de Sukma (Chhattisgarh) ce mardi. L’affrontement s’est déroulé à proximité du village de Duled. Une équipe conjointe du bataillon 201 du Commando Battalion for Resolute Action (CoBRA) (unité spécialisée de la CRPF) et de la police locale avait lancé une opération de contre-insurrection dans les jungles. Alors que les forces de sécurité encerclaient les forêts à proximité de Duled, elles ont été prises pour cible par des tirs d’un groupe de guérilleros armés. S’en est suivie une longue fusillade. A l’issue de celle-ci, les forces de sécurité ont retrouvé le corps d’un maoïste et son arme.

Membres de la PLGA

Membres de la PLGA

Les forces de sécurité ont intensifié les patrouilles dans les zones forestières du Bastar sur sept districts en raison de la semaine de la People’s Liberation Guerrilla Army qu’observent les guérilleros maoïstes entre le 2 et le 8 décembre. Durant cette semaine, ils multiplient leurs actions armées et de propagande.

Nikos Maziotis et Pola Roupa, membres emprisonnés de l’organisation « Lutte Révolutionnaire » sont en grève de la faim depuis le 11 novembre. Ils entendent ainsi lutter contre le mesures spéciales qui les visent en tant que prisonniers de haute-sécurité, contre le régime spéciale de détention des prisonniers de haute-sécurité dans les commissariats (une proposition de loi), et contre le retour des prisons de type-C. Ils demandent également la levée du régime d’isolation auquel est soumis Nikos (depuis juillet sur demande du ministre de la justice Syriza), une extension des heures de visite, des salles de rencontre appropriées pour que les parents emprisonnés puissent rencontrer leurs enfants. Ils ont demandé dès le départ à pouvoir téléphoner à leur fils avant tout transfert à l’hôpital.

Ce 2 décembre, Nikos et Pola ont été transférés à l’hôpital suite à une dégradation de leurs condition de santé. Ils ont tous deux demander à être renvoyer à la prison puisqu’ils n’ont pas pu avoir de contact téléphonique avec leur fils.

Ce 4 décembre, Nikos a brulé une aile d’isolation de la section B d’isolation dans la cave de la prison pour femmes de Korydallos, section dans laquelle il est isolé depuis 5 mois. Il a ensuite été déplacé à l’infirmerie de la prison à cause des fumées et a été menacé d’une plus grande isolation dans l’unité disciplinaire de la prison de Korydallos.

au matin du 5 décembre, Nikos et Pola ont été transférés de force en-dehors des prisons de Korydallos. Le procureur a demandé leur hospitalisation de force. Ils sont actuellement gardés à l’Hopital d’état généra de Nikaia, tous les deux menacés d’être alimentés de force, même si les médecins n’ont jusque là pas obtempéré. Nikos et Pola ont déclaré qu’ils n’accepteraient pas le sérum et qu’ils résisteraient à l’alimentation forcée par tous les moyens possibles.

Pola Roupa et Nikos Maziotis

Pola Roupa et Nikos Maziotis

Dossier(s): Archives Grèce Tags: ,

Abimael Guzmán, le Président Gonzalo du PCP-SL, a une nouvelle fois été exclu d’une audience dans un procès consacré à l’attaque à la voiture piégée de la rue Tarata par la guérilla maoïste de Lima en juillet 1992. C’est la troisième fois qu’une telle expulsion a lieu (voir notre article). Elle fait suite aux protestations d’Abimael Guzman contre l’audition comme témoin d’un ancien parlementaire du parti de Fujimori (l’ancien président actuellement emprisonné pour corruption et crimes contre l’humanité), Marco Miyashiro, qui avait dirigé le Groupe d’enquête policières qui avait réalisé la capture en 1992 de la direction du PCP-SL. Après l’incident, l’audience à la base navale de Callao a continué. Florindo Eleuterio Flores, le Camarade Artemio a vigoureusement protesté contre l’accusation de narcotrafic.

Abimael Guzman sortant de la salle d'audience

Abimael Guzman sortant de la salle d’audience

Le général David L. Goldfein, chef d’état-major de l’Air Force, vient de l’évoquer pour la « longue lutte contre le terrorisme international » l’acquisition d’avions d’attaque légers à hélice antiguérilla de type Embraer 314 Super Tucano ou Beechcraft AT-6 Texan II. L’AT-6 est un appareil extrapolé du Pilatus PC-9 suisse, tandis que l’Embraer Super Toucan a été créé pour la surveillance du bassin de l’Amazone et des frontières brésiliennes. Conçu pour évoluer par très hautes températures et à partir de terrains rudimentaires, l’Embraer est équipé d’un puissant turbopropulseur Pratt & Whitney, d’une avionique et de systèmes d’armes dernier cri qui lui permettent de mettre en œuvre des munitions de précision. Les mitrailleuses .50 incluses dans la voilure ou externes, dans une nacelle, sont d’origine FN Herstal.

Le Super Tucano a déjà été acquis par les Etats-Unis, pour le compte de l’Afghanistan, qui doit en réceptionner 20 entre janvier 2016 et 2018. Il est en service dans de nombreux pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique du Sud, notamment en Colombie où il a été utilisé contre les FARC. Le coût d’un Super Tucano est de 500 dollars l’heure, celui d’un F-16 de 19.000 dollars.

Super Tucano de l'aviation colombienne

Super Tucano de l’aviation colombienne