Le 9 novembre, neuf activistes de l’Ensemble Zoologique de Libération de la Nature (EZLN zoologique) passeront en justice. Ils avaient participé à une action aux bureaux de l’European Crop Protection Association (ECPA), un important lobby pro-pesticides basé à Bruxelles (qui représente les plus gros producteurs de pesticides mondiaux tels que Bayer, BASF, Monsanto, Syngenta, Dow, Dupont ). Par cette action, ils dénonçaient l’influence des multinationales qui font pression sur les institutions européennes pour empêcher toute réglementation en faveur de l’environnement et de la prévention de la santé des agriculteurs et des consommateurs.

En soutien aux inculpés, il y aura :
Mercredi 8 novembre: Projection-débat « le Round-up face à ses juges » au cinéma galerie (19h)
Jeudi 9 de 12h30 à 14h : Rassemblement devant le palais de justice de Bruxelles, prises de parole, animations + inauguration d’une exposition sur les Monsanto-papers
19h : Soirée de soutien (concerts, repas,…)

Le précédent rassemblement pour les inculpés

Le précédent rassemblement pour les inculpés

Le mercredi 1er novembre, Konstantinos « Dinos » Yigtzoglou a été emmené à la chambre judiciaire, où un procureur et un juge spécial pour des questions de terrorisme ont ordonné sa mise en détention. Konstantinos, qui avait été arrêté le 28 octobre, doit faire face à des accusations liées à l’attaque avec une lettre piégée contre l’ancien Premier ministre grec Lucas Papademos le 25 mai 2017, pour des colis explosifs trouvés dans le centre de distribution de la poste, et suivant l’article 187A de participation à une organisation criminelle, à savoir la Conspiration des Cellules de Feu, le groupe qui a réclamé l’envoi de l’un des colis explosifs. Il a été emprisonné dans les prisons de Larissa. Vendredi 3, une audience était prévue pour les armes qui ont été trouvées dans l’appartement dans lequel il a été arrêté le samedi 28 octobre.

Les enquêteurs de la police travaillant là ou l'ancien premier ministre Papademos a été sérieusement blessé par une bombe

Les enquêteurs de la police travaillant là ou l’ancien premier ministre Papademos a été sérieusement blessé par une bombe

Au mois sept guérilleros présumés ont été abattus au cours de deux combats avec les forces de sécurité dans le district de Narayanpur (Chhattisgarh) dans le cadre de l’opération « Prahaar II ». Celle-ci s’est déroulée ces deux derniers jours dans les zones touchées par la guérilla maoïste dans la région du Bastar. Les corps de six personnes, dont une femme, ont été retrouvés sur les lieux des combats, ainsi que neuf armes. Lors de la conférence de presse, D.M. Awasthi, directeur général de la police (opération anti-maoïste) a déclaré « C’est la première fois, dans le cadre de cette opération, que les forces de la Special Task Force, de la Chhattisgarh Armed Force, des District Reserve Guards et du CoBRA patrouillaient ensemble dans les forêts de Dhurbeda et Irpanar où ont eu lieu les deux combats. Lors du premier combat lundi soir, un maoïste a été abattu et six autres ont été tués mardi après que des renforts aient été envoyés sur les lieux. Leurs corps en uniforme et leurs armes ont été saisis, et l’opération est toujours en cours ».

Soldats en opération

Soldats en opération

Ce vendredi 5 novembre, des manifestants portant le masque et parfois le costume de Guido Fawkes tel que popularisé par « V comme Vendetta » (voir notre article) ont apporté leur message anticapitaliste au cœur de Londres pour la marche annuelle du Million Mask – initiée il y a 6 ans par les Anonymous. Ils scandaient en faveur des libertés individuelles et contre l’establishment, bloquant le quartier de Westminster. La police a maintenu une forte présence à l’extérieur des endroits clés tels que Downing Street ou Scotland Yard, imposant des restrictions sur l’ampleur et l’emplacement de la manifestation suite aux affrontements des années précédentes. Alors que des feux d’artifice ont été laissés le long du parcours, aucune perturbation majeure n’a éclaté.

Des marches et rassemblements ont eu lieu ailleurs en Europe et aux USA. A Bruxelles, quelque 200 manifestants se sont rassemblés sur la place de la Monnaie, portant des pancartes «Nous sommes les 99%», des drapeaux Anonymous, et scandant «Revolution !»

A la marche de Londres

A la marche de Londres

Malgré les tentatives d’intimidation des autorités administratives et celles en charge de la sécurité, à l’appel de l’Union Syndicale des paysans de Côte d’Ivoire, les paysans producteurs de café cacao, se sont rassemblés ce vendredi 3 novembre à Issia pour une marche de protestation contre le nouveau prix bord champ du cacao. Pour cette marche qui devait se terminer par la remise d’une motion de protestation au Préfet, les organisateurs comme le prévoit la loi avaient pris le soin d’informé les autorités sur la tenue de cette marche et de son itinéraire. Contre toute attente, les autorités ont lâché contre eux la police. Celle-ci à coup de gaz lacrymogène et de matraques ont réprimé violemment la manifestation, faisant des blessés graves et procédant à des arrestations illégales.

Producteurs ivoiriens de cacao

Producteurs ivoiriens de cacao

Le rassemblement hebdomadaire de soutien à Nuriye et Semih qui se devait se tenir ce samedi 4 novembre à la Place de la Monnaie, a été interdite par la police. Les manifestants arrivés sur place ont donc été aussitôt encerclés par la police, leurs identités ont été prises. L’argument présenté par la police était les émeutes anti-kurdes qui ont eu lieu la semaine précédente à Anvers.

Le ‘Comité pour la Levée de l’État d’Urgence’ avait déjà été attaquée par la police le 22 février dernier, alors qu’un rassemblement pour Musa Asoglu avait été interdit.

Semih Özakça et son épouse Esra.

Semih Özakça et son épouse Esra.

Ce jeudi, la police du Bijapur (Chhattisgarh) a affirmé avoir arrêté deux maoïstes « experts en fabrication de bombes ». Les arrestations ont eu lieu dans le cadre d’une opération de contre-insurrection menée conjointement par la DRG (unité d’élite anti-maoïste de la police du Chhattisgarh) et le CoBRA (unité d’élite de la CRPF, le Commando Battallion for Resolute Action). Selon la déclaration à la presse, les deux hommes auraient été repérés alors qu’ils creusaient des trous dans la route. Les soldats ont trouvé leur comportement suspect. Lorsqu’ils se sont approchés, ils ont pris la fuite, toujours selon les déclarations des autorités. Encerclés, ils ont rapidement été interpellés « L’un d’entre eux transportait une bombe et un fil. Un fil de nylon, un mécanisme de pression et du fil électrique ont été saisis, ainsi que des batteries. Enfin, il semblerait que les hommes aient confessé, lors de leur interrogatoire, être en train de poser des bombes destinée à toucher des brigades policières.

Deux

Deux

Quatre prisonniers palestiniens sont en grève de la faim dans les prisons israéliennes; trois réclament leur libération de la détention administrative, l’incarcération sans inculpation ni procès et le dernier proteste contre ses conditions de détention. Bilal Diab, de Kafr Ra’i près de Jénine, est en grève de la faim depuis 21 jours. Il a été transféré le mercredi 1er novembre de la prison d’Ashkelon à la prison d’Ohli Kedar, le deuxième transfert depuis qu’il a commencé sa grève de la faim. Les transferts pénitentiaires sont physiquement épuisants et pénibles, particulièrement pour les grévistes de la faim. Diab, 32 ans, a déjà mené une grève de la faim de 78 jours avec Thaer Halahleh en 2012. Arrêté de nouveau le 14 juillet 2017, son appel contre son incarcération sans inculpation ni procès a été refusé le 17 octobre, l’incitant à entamer sa grève de la faim.

Il a rejoint Hassan Shokeh, 29 ans, de Bethléem, lors de son 24e jour de grève de la faim contre son propre emprisonnement sans inculpation ni jugement. Shokeh a été de nouveau arrêté par les forces d’occupation fin septembre, moins d’un mois après avoir été libéré de la prison israélienne le 31 août et condamné à une peine d’emprisonnement sans inculpation ni jugement. Toujours en grève de la faim, Hamza Bouzia, de Salfit, est détenu sans inculpation ni jugement en détention administrative. Il refuse la nourriture depuis 18jours pour exiger sa libération de prison. Musab Sa’id, un journaliste emprisonné de Ramallah, en grève de la faim depuis 10 jours, pour protester contre ses conditions de détention et le refus de son transfert.

Les quatre grévistes de la faim

Les quatre grévistes de la faim

Les polices locales et fédérale ont été équipées d’armes semi-automatiques capables d’utiliser des munitions de guerre 7.62x35mm bien plus lourdes. Le but déclaré de ces armes est de rivaliser avec les très populaires AK-47 et d’utiliser des munitions capables d’arrêter un véhicule en perçant son bloc moteur.

Le FN Scar, arme très demandée par les services de police

Le FN Scar, arme très demandée par les services de police

Des affrontements entre l’armée turque et des combattants du PKK qui tentaient de franchir la frontière pour pénétrer dans la province d’Hakkari, ont eu lieu ce jeudi à proximité de la frontière irakienne. Cinq combattants du PKK, six soldats turcs et deux miliciens anti-guérilla ont été tués dans un premier affrontement. Plus tard, dans le même secteur, un autre groupes de combattants kurdes a été repéré et ciblé par une opération de grandes envergures appuyée par des hélicoptères. L’armée turque revendique la mort de 12 guérilleros mais n’a exposé un butin que de 4 armes (trois lance-roquettes et un AK47).

Matériel récupéré par l'armée

Matériel récupéré par l’armée