Toute personne qui exerce « une fonction sensible » dans un « lieu sensible » dans notre pays devra se soumettre à un screening de la part de la Sûreté de l’Etat. La loi sur les « habilitations de sécurité et attestation de sécurité » sera donc modifiée et ce, avant la fin de l’année, a indiqué mardi le ministre de l’Intérieur. La nouvelle loi prévoit que les secteurs et entreprises disposent d’un cadre de référence pour déterminer quelles sont les fonctions qui nécessitent un screening.

D’après le ministre, des discussions sont prévues avec le secteur des télécoms, les industries classées « Seveso », les transports publics et le secteur pharmaceutique, afin de déterminer qui y exerce des fonctions sensibles. D’autres secteurs suivront. L’an dernier, la Sûreté de l’Etat a screené 122.538 personnes, soit 40.000 de plus qu’en 2015.

Le siège de la Sûreté de l'État

Le siège de la Sûreté de l’État

La police du Chhattisgarh et la CRPF a déclaré ce mercredi avoir abattu plus de quinze maoïstes dans la région du Bastar dans le Chhattisgarh. Cependant, les forces de sécurité ont ajouté n’avoir retrouvé aucun corps. Selon l’inspecteur général du Bastar, Vivekanand Sinha, des membres de la CRPF, des Special Task Forces de la District Reserve Guard de la police du Chhattisgarh avait lancé une importante opération de contre-insurrection de trois jours à la frontière entre les districts de Sukma et de Bijapur le 13 mai dernier. « Il y a eu une grosse fusillade la soir du 14 mai. Les informations que nous avons obtenues de sources internes et indépendantes font état de plus de quinze maoïstes tués. Mais aucun corps n’a été retrouvé. L’opération est maintenant terminée et les forces sont rentrées dans leur camp de base » a déclaré Sinha. Il a ajouté qu’un soldat avait été abattu et deux autres blessés au cours de cette même fusillade.

Forces de sécurité indiennes

Forces de sécurité indiennes

Dossier(s): Archives Inde-Népal

L’application de messagerie sécurisée Signal est à présent approuvée pour une utilisation par les sénateurs états-uniens. Des recommandations technologiques sont régulièrement faites aux sénateurs pour protéger leurs communication d’un éventuel espionnage. Cette approbation vient s’ajouter à la longue liste d’arguments pour l’utilisation de Signal. L’utilisation de Signal est encouragée par Snowden, son fonctionnement est encensé par les cryptographes les plus aguerris, la puissance de son protocole de chiffrement est utilisée par Google, Facebook et Whatsapp (entre autres). Son utilisation est simple, intuitive et ludique. Signal est censuré dans les dictatures de la péninsule arabique et du Maghreb et a contourné cette censure en moins de trois jours grâce à des développeurs extrêmement réactifs. Lorsque les e-mails de Hillary Clinton ont été piratés, son équipe est passée à Signal. Nous avons déjà exposé les failles de Telegram sur ce site, Signal n’en souffre pas. Signal est open-source et gratuit. Les appels audios et vidéos sont de plus en plus rapides et sans latence. L’application permet désormais d’envoyer n’importe quel type de pièce-jointe de moins de 100Mo. Vous l’avez compris, nous vous encourageons à utiliser cette application dès à présent et à encourager son utilisation.

Pour télécharger Signal, rendez-vous sur signal.org

Partage de pièces-jointes sur Signal.

Partage de pièces-jointes sur Signal.

Deux combattants de la NPA et un soldat de l’armée gouvernementale ont été tués lors d’une fusillade qui s’est produite dans les villages de Dominga et de Dalagdag, dans le district de Calinan. Neuf autres militaires, appartenant au 3e Bataillon d’infanterie, ont été blessés et deux sont dans un état critique à l’hôpital de la base « Camp Panacan ». Une autre fusillade a eu lieu samedi après-midi dans un village éloigné de Balbalan (Kalinga). Une patrouille du 50e bataillon d’infanterie a accroché une groupe de guérilleros et a tué l’un d’eux. Un militaire a été blessé.

Dimanche après-midi, vers 176H30 heure locale, la guérilla maoïste a attaqué un détachement de la 202e Brigade de l’armée à Barangay Piit. Un militaire et deux miliciens anti-guérilla ont été blessés. Les guérilleros ont ensuite incendié du matériel lourd appartenant à la Global Heavy Equipment, Inc. qui exploite la centrale hydroélectrique de Majayjay. Enfin, un policier a été tué ce mardi matin par un commando de la NPA qui a attaqué un poste de contrôle routier à la hauteur du village de Tabon-Tabon (Sibagat).

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

Des heurts avec les forces de l’occupation israélienne ont fait plusieurs blessés palestiniens en Cisjordanie occupée hier lundi 15 mai à l’occasion de la journée commémorant la « Nakba ». La « Nakba » désigne la « catastrophe » que fût pour les Palestiniens la création d’Israël en 1948 sur les trois quarts de la Palestine, poussant plus de 760.000 Palestiniens, aujourd’hui quelque 4,8 millions avec leurs descendants, à se réfugier dans des pays voisins. La catastrophe de la Nakba a été aussi la destruction entre 1947 et 1949, de plus de 500 villages palestiniens, dont le plus connu est Deir Yassine avec ses 250 habitants massacrés par les forces d’occupation.

Hier, onze Palestiniens ont été évacués vers des hôpitaux après avoir été atteints, pour la plupart, par des balles israéliennes en caoutchouc lors d’affrontements près du checkpoint dit du DCO ou de Bet-El, à la sortie de Ramallah. Des dizaines de jeunes ont lancé des pierres en direction des soldats de l’occupation positionnés autour du checkpoint. A Bethléem aussi, plusieurs centaines de Palestiniens arborant des tee-shirts noirs frappés de l’inscription 1948, année de la Nekba, ont lancé des cailloux sur les forces israéliennes qui les maintenaient à distance à coups de balles en caoutchouc, de grenades assourdissantes et de gaz lacrymogène.

Les affrontements hier à Ramallah

Les affrontements hier à Ramallah

Adem Yildiz, Ilgin Guler et Memet Dogan, trois militants antifascistes turcs sont menacés d’expulsion (voir notre dernier article ici). Memet Dogan passera en commission d’expulsion le mercredi 24 mai à 9h au TGI de Melun. Nihat Karakaya passera quant à lui en audience à la Cour Nationale du Droit d’Asile la veille, le mardi 23 mai à 14h, pour statuer sur le retrait de sa protection. L’avocate appelle à une présence massive de soutiens.

Cliquer pour télécharger le dossier

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Le président de la République tunisienne a annoncé, mercredi 10 mai, que l’armée allait « protéger les sites de production » du pays alors que des mouvements sociaux perturbent de manière récurrente l’extraction de pétrole et de phosphate dans les régions méridionales. La mesure n’a rien à voir avec la loi martiale et avait déjà été annoncée fin avril par le ministre de la défense pour ce qui concerne les sites pétroliers autour de Tataouine. Afin de justifier sa décision, le président tunisien a fait directement référence aux récentes protestations populaires de Tataouine.

Une vague de mouvements sociaux qui a touché ces dernières semaines les régions de l’intérieur, historiquement défavorisées par rapport à un littoral. Les tensions se sont focalisées sur la région du Kef (nord-ouest) et de Tataouine (sud-est) où une visite du premier ministre avait été chahutée. Les protestataires réclament des projets de développement susceptibles de résorber le grave déficit d’emploi qui mine ces zones laissées-pour-compte. Une autre source de crispation en Tunisie est la controverse entourant un projet de loi sur la « réconciliation économique » qui vise à amnistier les personnes impliquées dans des affaires de corruption sous l’ancien régime de Ben Ali.

Barrage de protestataires aux environs de Tataouine

Barrage de protestataires aux environs de Tataouine

Un jeune anarchiste Genevois, toujours recherché à ce jour, est accusé d’être l’auteur principal de l’incendie d’une voiture de police à Paris le 18 mai 2016: à l’’occasion d’une manifestation de policiers, des contre-manifestants avaient attaqués une voiture de police. La justice française accuse le Genevois (jusque là convoqué comme « témoin », voir sa déclaration) d’avoir projeté un fumigène allumé dans la voiture de police. Un mandat d’arrêt a été émis contre lui. Huit autres personnes ont été d’abord mises en examen, notamment pour tentative de meurtre sur les deux policiers se trouvant dans le véhicule. Mais les charges se sont allégées à en croire les récentes réquisitions du Parquet consultées: «Le mode opératoire ne traduit pas l’intention d’homicide (…) Aucun élément n’a permis d’objectiver l’existence d’un plan préalablement établis». huit manifestants sont inculpés pour cette attaque, deux d’entre eux ont fait des aveux au juge d’instruction.

La voiture incendiée, il y a presque un an

La voiture incendiée, il y a presque un an

Les médecins camerounais ont relancé ce lundi 15 mai leur mouvement de grève entamé il y a un mois en dépit des sanctions disciplinaires prises par leur tutelle. Le ministre de la Santé a décidé d’affecter à titre disciplinaire, dans les zones reculées du pays les principaux responsables du syndicat des médecins, le Symec. C’est ainsi qu’un neurochirurgien doit quitter Douala pour un dispensaire éloigné alors qu’il n’y a que trois capitales régionales qui ont un neurochirurgien. Les médecins appellent à l’amélioration de leur régime de travail et une réforme du système de santé.

L'hôpital général de Yaounde, touché par la grève

L’hôpital général de Yaounde, touché par la grève

Dossier(s): Afrique Archives Tags: ,