Deux militantes maoïstes, pour l’arrestation des desquelles les autorités offraient une prime, ont été tuées par les forces de sécurité dans le district de Dantewada (région du Bastar). Elles ont été tuées lors d’une opération anti-guérilla menée par les paramilitaires des « Bastar Fighters » et des District  Reserve Guards.  Une des maoïstes tuées est Kumari Lakkhe, une commandante de district de la guérilla. L’autre militante tuée est Mangli Padami, recherchée pour son appartenance à la guérilla. Les policiers ont trouvé auprès des corps d’un fusil d’assaut et un fusil artisanal. Toujours dans le Bastar, Les maoïstes ont fait exploser un IED au passage d’un détachement anti-guérilla, blessant un paramilitaire de la CRPF, près du camp de Kamarguda.

Combattants maoïstes

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Des affrontements ont eu lieu mardi 19 à l’Université des ressources naturelles et de l’environnement sur le campus de Vudal à Kokopo (sur l’île de Nouvelle-Bretagne).  Répondant à un appel du’ Conseil représentatif des étudiants de l’UNRE (SRC), les étudiants ont manifestés parce qu’ils sont handicapés par la non-reconnaissance de certains cours (ainsi ceux de la nouvelle école de l’Environnement et du Réchauffement climatique). Des incidents ont eu lieu, qui se sont soldés par l’incendie de quatre véhicules appartenant à l’université.

La commission de l’Intérieur de la Chambre a approuvé mercredi un projet de loi portant régulation de l’utilisation de bodycams par les services de police. Le projet porté la ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden (CD&V) a été adopté à l’unanimité, moins l’abstention du PTB. Le texte peut à présent être inscrit à l’agenda de la séance plénière. Le projet de loi fournit un cadre juridique à l’utilisation des bodycams par la police, en définissant dans quelles circonstances et de quelle manière les policiers peuvent enregistrer des images et du son pendant leur travail. Le projet de loi fait le choix d’une activation manuelle de la caméra par le policier et non d’un enregistrement permanent. Il prévoit aussi l’obligation de signaler la présence de la caméra, sauf si cela n’est pas faisable. Les images pourront être utilisées comme preuves tant par les citoyens que par les services de police. Une circulaire sera jointe à ce projet de loi.

Les Palestiniens de la bande de Gaza ont manifesté lundi après-midi devant la barrière de sécurité qui isole le territoire, pour la troisième fois en l’espace de quelques jours (voir notre article). Les manifestants ont mis le feu à des pneus et lancés des projectiles sur la barrière de sécurité. Les soldats israéliens ont utilisé des moyens anti-émeutes mais ont aussi ont ouvert le feu à balles réelles, blessant deux Palestiniens. En outre, en guise de représailles collectives, les autorités israéliennes ont annoncé que le seul poste frontière ouvert aux piétons dans l’enclave côtière – qui est fermé depuis vendredi – restera fermé pendant au moins 24 heures supplémentaires.

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Une opération d’expulsion menée par la Capital Development Authority (CDA) a eu lieu à Chavillage, près de l’E11, et elle a donné lieu à d’intenses affrontements entre les résidents et les forces de sécurité. L’opération visait à récupérer des terrains appartenant au gouvernement qui avaient été illégalement occupés. Les zones ciblées par l’opération étaient Sinyari, Maira Beri et Chontra. Au cours de l’opération, une dizaine de propriétés ont été identifiées et marquées. Cette action a provoqué la colère des résidents locaux, qui ont riposté en jetant des pierres sur l’équipe anti-empiètement et sur la police. En réponse, la police a utilisé des lathi (cannes de bambous), des gaz lacrymogènes et a même tiré des coups de feu. Les troubles ne sont pas restés confinés à Chavillage ; les protestations se sont étendues aux routes adjacentes, entraînant d’autres perturbations dans la région.

Christopher O’Kane (photo, à gauche), de Derry, est accusé d’avoir accédé à une feuille de calcul contenant des données policières. Le 8 août dernier en effet, des informations personnelles sur tous les membres actifs et le personnel civil de la police d’Irlande du Nord, la PSNI ont été publiées par erreur. Le 18 août, le domicile d’O’Kane a été perquisitionné: il a été inculpé pour possession de ces informations et s’est d’abord vu refuser la liberté sous caution. Des milliers d’autres personnes avaient eu accès a ses données sans avoir été inculpées, mais O’Kane travaillait pour des sites web du groupe politique républicain irlandais Saoradh et l’Irish Republican Prisoners Welfare Association. Le juge l’a libéré sous caution et sous conditions, avec un bracelet électronique. Dans la nuit de mardi à mercredi, l’entreprise de sécurité G4S qui s’est présentée pour fixer le bracelet sur sa personne a qualifié O’Kane de « non coopératif », ce qui a conduit à sa réincarcération. Entre-temps, un ancien interné républicain, Ciarán « Zack » Smyth (photo de droite), a été renvoyé à la prison de Maghaberry, apparemment à la suite d’une rencontre fortuite de quelques secondes, dans une rue de Belfast, avec un autre ancien prisonnier républicain.

De nombreux militants et de chefs amérindiens se sont rassemblés devant la Maison Blanche mardi passé pour soutenir Leonard Peltier à l’occasion de son 79e anniversaire et alors qu’il purge sa 48e année de détention. Membre de la tribu Chippewa de Turtle Mountain, Leonard Peltier a participé activement à l’American Indian Movement, qui a vu le jour dans les années 1960 pour s’attaquer aux brutalités policières et aux discriminations envers les Amérindiens. L’AIM a fait les gros titres en 1973 lorsqu’il a pris le contrôle du village de Wounded Knee, dans la réserve de Pine Ridge, ce qui a conduit à un affrontement de 71 jours avec les agents fédéraux. Les tensions entre l’AIM et le gouvernement ont mené à la fusillade au cours de laquelle les deux agents du FBI ont été abattus. Leonard Peltier a été condamné au terme d’un procès plus que douteux. Détenu depuis 48 ans; il a épuisé ses possibilités d’appel et ses demandes de libération conditionnelle ont été rejetées, y compris par le président Obama.

Leonard Peltier avait rédigé pour la manifestation une déclaration, qui a été lue à haute voix devant la Maison-Blanche, dans laquelle il remerciait les personnes qui avaient fait pression en faveur de sa libération: « J’espère pouvoir respirer de l’air libre avant de mourir. L’espoir est une chose difficile à garder, mais personne n’est assez fort pour me l’enlever. Il reste beaucoup de travail à faire. J’aimerais sortir et me joindre à vous pour le faire ». 35 personnes ont été arrêtée parmi lesquelles Fawn Sharp, présidente du Congrès national des Indiens d’Amérique (NCAI).

 

 

Les attaques de drones turcs continuent au Rojava et au Kurdistan irakien. Vendredi 15 septembre, deux membres du commandement du Conseil militaire de l’YPJ, Nûcan Ocalan et Canda Cûdî, ainsi que la commandante du Conseil militaire de Manbij, Şervîn Serdar, ont été tuées à Manbij (photo). Şervîn Serdar est née en 1981 dans la ville de Dirbêsiyê. À l’âge de dix-sept ans, elle rejoint le mouvement de libération kurde dans les rangs de la guérilla du PKK. Elle arrive au Rojava au début de la révolution du Rojava avait participé activement à la défense de la région. Dimanche, une attaque de drone turc a coûté la vie à deux membres des forces de sécurité intérieure à Qamishlo (photo). Lorsque des civils sont venus au secours des victimes, le site de l’attaque a été de nouveau ciblé. Depuis le début de l’année, plus de 70 personnes ont été tuées lors de plus de 50 attaques de drones au Rojava. Parmi eux, quinze étaient des civils travaillant généralement pour l’administration autonome, les autres appartenaient aux forces de défense et de sécurité.

Toujours dimanche, c’est au Kurdistan irakien que les forces turques ont une nouvelle fois frappé, tuant trois combattants des Unités de Résistance de Shengal (YBŞ) – la région où les guérilla kurdes ont sauvé les Yezidis du génocide de l’État islamique.Les fascistes turcs ne procèdent pas que par frappe aérienne: lundi, un homme armé a abattu Deniz Cevdet Bülbül, le réprésentant du Congrès National du Kursdistan (KNK) à Erbil.

 

 

A Cologne, samedi après-midi, plus de 1 000 personnes ont manifesté contre l’avortement et l’euthanasie. Dans le même temps, 3 000 contre-manifestations ont également défilé. La marche a débuté au Heumarkt en début d’après-midi, après plusieurs incidents. Des contre-manifestants se sont mis à plusieurs reprises sur le chemin des manifestants et ont tenté de bloquer la manifestation. Des affrontements ont eu lieu avec la police de Cologne, soutenue par les services d’urgence de Hambourg, Duisbourg et Dortmund. La marche controversée s’est terminée tôt. Une personne a été placée en garde à vue. Il n’y a eu aucun blessé. Dans la nuit du vendredi 15 septembre, le bureau de la CDU (parti chrétien-démocrate) à Cologne a été bombardé de pierres et tagué.

 

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La journée de samedi a marqué le premier anniversaire du soulèvement en Iran à la suite de l’assassinat de la femme kurde Jina Mahsa Amini en garde à vue à Téhéran le 16 septembre 2022. Ce féminicide d’État a déclenché une révolution sous la devise « Jin, Jiyan, Azadî » dans tout le pays, dont la répression a entraîné la mort d’au moins 500 personnes et l’arrestation de dizaines de milliers d’autres, tandis que quatre personnes ont été exécutées. Des manifestations de masses ont eu lieu samedi pour marquer l’anniversaire de l’assassinat de Jina Amini. La police iranienne a violemment réprimé ces manifestations dans tout le pays, principalement à Saqqiz, Sine, Urmia, Téhéran, au Baloutchistan et au Sistan. Au moins 700 personnes ont été placées en garde à vue. Les personnes qui se sont rendues au poste de police de Téhéran ont été attaquées par les forces du régime alors qu’elles attendaient des nouvelles de leurs proches détenus. De nombreuses personnes auraient été blessées au cours de cette dernière attaque.