Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Dix salariés grévistes de Lisi Automotive Nomel avaient été convoqués par le tribunal de grande instance d’Argentan hier matin au sujet du blocage du site fertois. Ce dernier a rendu sa décision et contraint les grévistes à lever le blocus, sous la menace de faire intervenir les forces de l’ordre. Suite à cette décision, les délégués syndicaux et la direction se sont réunis. Durant cette réunion, les délégués ont obtenu à ce que l’augmentation de salaire de 35 € concerne tout le monde et non que les ouvriers, que la revalorisation de la prime de vacances soit de 100 € et non de 10. Il n’y aura aucune incidence pour les travailleurs grévistes ainsi que pour ceux qui sont allés devant la justice. Les grévistes ont donc repris le travail dès 8 heures ce matin.

France: Fin de la grève à Lisi Automotive Nomel

Getting the Voice Out est un collectif qui récolte les témoignages des personnes détenues en centres fermés, afin de porter leurs récits à l’extérieur des murs et de rendre ainsi public ce que les autorités s’efforcent de cacher. Vendredi 25 avril aura lieu une soirée de soutien à Getting the voice out
19h à la Parfumerie (porte de Ninove – 1000 Bruxelles).

Le site de Getting the Voice Out

Bruxelles: Soirée de soutien à Getting the voice out

L’armée colombienne affirme avoir capturé 20 guérilleros des FARC (dont quatre dans une zone rurale de l’Aranca) et un de l’ELN dans une série d’opérations dans diverses régions du pays, mais particulièrement destinées à affaiblir le « Bloc Sud » des FARC. Des opérations ont eu lieudans le Nariño, Cauca, Meta, Guaviare, etc. Des armes et des explosifs ont été saisis.

140 salariés de l’équipementier automobile Lisi Automotive Nomel à La Ferté-Frênel bloquent l’accès de l’usine depuis mardi matin. Ils bloquent les camions, mais ils n’empêchent pas les non-grévistes et les intérimaires de travailler. Douze grévistes, dont le délégué syndical (CGT), sont convoqués devant le tribunal de grande instance d’Argentan ce jeudi matin.

France: 12 grévistes de Lisi Automotive Nomel convoqués au tribunal

A deux mois du Mondial, Rio de Janeiro a été le théâtre de nouvelles manifestations violentes mardi soir. À l’origine de cette violence, la mort d’un danseur d’une favela abattu par les forces de l’ordre qui l’avaient confondu avec un trafiquant de drogue. Barricades en feu, échanges de tirs, jeunes jetant des pierres et des bouteilles en verre sur la police… La police et les bâtiments gouvernementaux ont été pris pour cible par les émeutiers.

Brésil: Vague d’émeutes à Rio

Le sergent Jeric Curay a été libéré hier mercredi dans la localité de Casoon (province de Compostela Valley). Appartenant au 72e bataillon d’infanterie de l’armée, il avait a été capturé il y a quatre semaines, le 4 avril dans un barrage routier établi par la guérilla à Andap en Laak.

Philippines: La guérilla maoïste libère un militaire

Lundi 21 avril, fin d’après-midi, un énorme dispositif de police s’est déployé pour expulser les occupants de deux maisons squattées à Toulouse: une vingtaine de fourgons de CRS et de CSI. Suite à un ultimatum, considérant la présence d’enfants et de personnes âgées, les personnes présentes préfèrent partir d’elles-mêmes. Un commissaire exige qu’une personne qui l’accompagne pour audition 40 personnes sont sur place et commencent à partir quand des policier de la BAC se saisissent d’un occupant (sans doute désigné « responsable à auditionner »). Ses amis accourent, les policiers sortent matraques, flash-ball et grenade de dispersion, CRS et CSI chargent dans le tas.

Une personne qui avait pris plusieurs photos se fait arracher son appareil photo, puis les policiers shootent dedans afin de le réduire en morceaux. Trois personnes prennent des coups, se font tabasser au sol puis embarqués, crane ouvert, arcades défoncées. Une autre qui s’en allait à l’opposé des policier se fait tirer dessus au flash-ball. Tir tendu, depuis l’autre coté de la route, à pas plus de 5 mètres. A l’hôpital, on constate qu’une bonne partie des os autour de sa pommette droite, sous son œil, sont en bouillie. Quatre personnes embarquées sont placées en garde à vue pour violation de domicile. Trois d’entre elles sont sorties: une sans suites, une avec un rappel à la loi, et une avec une convocation pour un procès devant la chambre correctionnelle de Toulouse.

France: Brutalité policière lors de l’expulsion d’un squat

Le 16 avril, à Iquitos, la police péruvienne a expulsé plus de 800 familles qui squattaient depuis deux mois neuf hectares de terrains appartenant à l’INIA (Instituto Nacional de Investigación Agraria). Des terrains inutilisés depuis plus de quarante ans. Les squatteurs ont résisté aux 500 policiers avec des bâtons et des machettes, lançant divers projectiles (dont une trentaine de cocktails Molotov) et érigeant quelques barricades. Les squatteurs ont attaqué des rangées de policiers anti-émeute qui ont riposté à la lacrymo et à la matraque. Une vingtaine de personnes ont été arrêtées. Plusieurs des habitations ont été incendiées ou rasées au bulldozer.

Pérou: Violente expulsion de familles squatteuses