Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Vendredi dernier, un caporal de l’armée régulière et un supplétif de la contre-guérilla ont été également été tués dans une embuscade de la NPA à Davao del Sur. A Gigaquit, samedi, (Surigao del Norte) un autre soldat gouvernemntal a été blessé après une fusillade entre son détachement et une groupe d’une diazaine de guérilleros maoïstes.

A Tanay, (Rizal) un soldat de première classe de l’armée a été blessé dans un autre combat. A la limite de Taboso et de Sagay (Negros Occidental), samedi matin, l’armé a capturé deux guérilleros et récupéré 5 armes. Un dernier engagement a eu lieu à Loreto, (Agusan del Sur), où un sergent de l’armée gouvernementale a été tué.

Le procureur général de Libye a lancé des mandats d’arrêt à l’encontre des meneurs des mouvements de grève qui perturbent depuis plusieurs semaines les exportations de pétrole. Selon des sources pétrolières, les mouvements et arrêts observés dans l’ouest sont essentiellement le fait de la puissante tribu Zintane, qui aspire à un rôle politique accru dans la Libye de l’après-Kadhafi. Les revendications d’ordre salarial ont pris une connotation politique pour obtenir une plus grande part de la manne pétrolière et une plus grande autonomie.

Cinquième nuit consécutive d’affrontements entre la police et les manifestants en Turquie. Nouvel échange de jets de pierres et de gaz lacrymogènes à Ankara et dans d’autres villes du pays. Un homme de 35 ans est mort à Istanbul. L’opposition estime qu’il a fait une crise cardiaque suite à des tirs de gaz, une thèse contestée par les autorités qui ont ordonné une autopsie.

turquie manifestations

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Dans la nuit de samedi à dimanche, alors que la police de l’Odisha a récemment lancé un ultimatum aux maoïstes pour qu’ils quittent l’état, les autorités ont déclenché une opération dans une zone forestière du district de Malkangiri. Composée d’anciens soldats et de membres du Special Operation Group de la police de l’état, la brigade s’est enfoncée dans la forêt où elle serait tombée sur un groupe de guérilleros entraînant une violente fusillade. Selon l’officier en charge des opérations: ‘Samedi matin, nous avons retrouvé treize corps ainsi que deux mines terrestres, plusieurs engins explosifs, des AK-47, des armes traditionnelles et des magazines’.

Des dizaines de Palestiniens ont subi des tirs de gaz lacrymogène près du camp de réfugiés situé au sud de la ville de Al-Khalil (Hébron) vendredi. D’après plusieurs témoins, des affrontements ont éclaté après que des soldats israéliens aient installé un poste de contrôle à l’entrée du camp de Fawwar. Les militaires ont tiré des gaz et des balles en caoutchouc sur les jeunes qui s’opposaient à leur présence, faisant de nombreux blessés. Les soldats ont ensuite fermé l’entrée du camp et ont empêché l’accès aux résidents locaux pendant plusieurs heures.

A l’initiative du comité Free the Five, une quarantaine de personnes se sont rassemblées jeudi devant l’ambassade des Etats-Unis, pour demander la libération des Cuban Five, incarcérés depuis 15 ans sur le territoire américain. Les Cuban Five sont cinq agents cubains qui ont infiltré des réseaux terroristes basés à Miami dans le but de prévenir des attentats contre leur pays. Depuis déjà 15 ans, ils sont incarcérés dans des prisons américaines. En 2011, René González a obtenu la liberté conditionnelle. Le 3 mai dernier, une juge de Miami l’a autorisé à rester vivre à Cuba en échange du renoncement à sa nationalité américaine. Fernando González, Antonio Guerrero, Ramon Labañino et Gerardo Hernández sont toujours détenus en prison aux Etats-Unis.

Bruxelles: Rassemblement pour les 5 Cubains

Mercredi 4 septembre, à Chawalgam (partie du Cachemire occupé par l’Inde), des émeutes ont éclaté lorsque la police et des officiels de la région de Kulgam ont détruit des logements et tenté d’expulser des occupants d’un terrain réservé légalement à la construction d’un complexe sportif. Au moins trois maisons habitées illégalement ont été détruites par les autorités. Lors des des affrontements (pierres contre matraques et gaz lacrymogènes) qui ont duré plusieurs heures, plusieurs personnes ont été blessées, dont quatre policiers.

émeutes squaeeurs cachemire

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Saint-Gilles pilote le premier projet belge de transversalité entre commune, police et quartiers pour garantir la sécurité dans ses rues. Première belge, UNEUS (pour UNion pour un Environnement Urbain Sécurisé) coordonne police, parquet et commune pour assurer un suivi permanent de la petite délinquance autour de la place Bethléem, du square Jacques Franck et sur une bonne moitié du territoire de la commune.

La trentaine d’agents intégrés à UNEUS est établie au koban (commissariat de proximité inspiré du modèle japonais) du Parvis. Plutôt que de passer continuellement d’une intervention à l’autre, d’un vol à une bagarre, ils ont désormais le temps d’approfondir les dossiers. En se promenant dans les quartiers, ils établissent des liens avec les habitants, les commerçants voire les malfaiteurs. «Le masque d’anonymat n’existe plus», assure Filip Bombaert, commissaire au koban UNEUS. «Aujourd’hui, on connaît les auteurs. Et ils le savent. Si un fait est signalé avec une description, on retrouve facilement le suspect».

le

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Dans le cadre du vaste mouvement national contre la réforme du système éducatif, des enseignants campaient sur le Zocalo, la place centrale de la capitale. La réforme ayant récemment été adoptée malgré la vague de protestation qui dure depuis plusieurs semaines, le mouvement a regagné en intensité. Vendredi, des milliers de personnes occupaient la place lorsque les autorités ont lancé un ultimatum, immédiatement rejeté par les dirigeants de la CNTE (Coordination nationale des travailleurs de l’enseignement), une des fractions du syndicat national. Des centaines de policiers sont alors entrés en action pour les déloger afin de permettre la préparation des festivités pour la fête du jour de l’indépendance ce dimanche. Les manifestants ont lancé des cocktails Molotov et des pierres pour riposter aux tirs de jets d’eau et de gaz lacrymogène. Les affrontements très violents n’ont duré que trente minutes, mais au moins quarante personnes ont été blessées et 31 personnes ont été interpellées.

Affrontements sur le Zocalo

Affrontements sur le Zocalo

Quarante-deux policiers ont été blessés et 264 personnes arrêtées lors des violentes manifestations qui ont marqué, dans la nuit de mercredi à jeudi à Santiago, la commémoration du coup d’Etat contre Salvador Allende. Ce bilan, publié jeudi, ne précise pas le nombre de manifestants blessés durant ces heurts. Parmi les policiers blessés, six ont été grièvement atteints par balles ou par des jets d’acide. Le chef de la police de la région de Santiago, le général Rodolfo Pacheco, figure parmi les blessés et souffre d’un « traumatisme cérébral » après avoir été touché par un cocktail Molotov.

Trois autobus et sept minibus ont d’autre part été incendiés en plus de cinq voitures particulières dans ces violences qui avaient commencé en début de journée mercredi. Afin de limiter les débordements, récurrents à cette date anniversaire, les autorités avaient mis en place un plan spécial comprenant le déploiement de 8.000 policiers supplémentaires dans la capitale. Des incidents se sont également produits à Valparaíso et Concepción.

émeute chili

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