Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Le 21 a eu lieu une manifestation à Barcelone pour exiger la liberté des 5 arrêtés en Catalogne, qui sont en prison préventive depuis plus d’un mois à Madrid en régime FIES3, accusés de « bande armée », « port d’explosifs » (des feux d’artifices) et « apologie de terrorisme »… Un enquête policière qui part de de la cartographie du profil facebook des compagnons et de leur participation à des manifs qui se sont terminées par des affrontements. Plus de 200 personnes se sont donc réunies sur les Ramblas pour parcourir le centre de la ville pendant deux heures.

Après les transferts, les prisonniers sont :
Yolanda au C.P. Madrid V, Soto del Real
Silvia au C. P. Madrid VII, Estremera
Juan au C. P. Madrid II, Alcalá Meco
José Carlos au C. P. Madrid VI, Aranjuez
Xabier au C. P. Madrid IV, Navalcarnero

manifestation pour les prisonniers anarchistes à Barcelone

manifestation pour les prisonniers anarchistes à Barcelone

Les autorités militaires de la région du nord de Samar ont revendiqués plusieurs succès contre la guérilla maoïstes, dont la reddition en bloc d’un groupe de 38 guérilleros et de 15 miliciens. D’autre part, une fusillade a tourné à l’avantage de l’armée, qui a tué trois guérilleros et blessés deux autres dans le village Bugho vendredi dernier. Plusieurs armes ont été récupérées par l’armée.

La 2e phase de la réforme de la police est presque prête et devrait être sur la table du comité ministériel restreint le 3 juillet. Elle doit augmenter capacité de la police intégrée, avec un réinvestissement dans la police administrative (DGA: police des routes, des chemins de fer, aéroports) et la police judiciaire. Le Commissariat général sera dégagé des contraintes opérationnelles, avec un départ de la direction des unités spéciales (DGSU) qui intégrera la direction de la police judiciaire. La direction générale de l’appui et de la gestion (DGS) sera remplacée par une direction transversale rattachée au Commissariat général. La DGA sera réorganisée et aura des capacités augmentées. Un département « voies de communications » à quatre services (aéroports, chemins de fer, voies navigables, routes) sera développé ainsi qu’un département « appuis spécialisés ».

La direction judiciaire (DGJ) sera réorganisée en quatre départements spécialisés, dont l’un en charge de la criminalité grave ou organisée et l’autre chargé du terrorisme et du radicalisme. Enfin, l’antiterrorisme serait centralisé, avec une unité de commandement central assurée au départ de Bruxelles. Un service de protection des VIP et personnes menacées, constitué d’environ 65 personnes reprendra une mission jusqu’ici dévolue à la Sûreté de l’Etat.

Arrêté alors qu’il visitait la cathédrale de Cordoue avec femme et enfants, Bahar Kimyongur a été libéré accordée sous le bénéfice du versement d’une caution de 10.000 euros, dont le remboursement est conditionné à sa représentation à tous les actes de procédure nécessités par la demande d’extradition turque.sous. Il commente son arrestation: «La Belgique, une nouvelle fois, a été l’objet de pressions de l’Etat turc.»

Lire l’interview de Bahar au Soir sur son arrestation

Georges Ibrahim Abdallah est un militant communiste libanais. Il a été arrêté à Lyon en 1984. En 1987 il a été condamné à la prison à perpétuité comme fondateur supposé des Fractions Armées Révolutionnaires Libanaises. Il était légalement libérable après 14 ans de prison, et il est en prison depuis 29 ans malgré neuf demandes de libération. Récemment, un tribunal la lui avait accordée mais ce jugement n’a pas été appliqué par les autorités jusqu’à ce qu’un tribunal rende un avis contraire, sous la pression des Etats-Unis et d’Israël, qui ont exprimé leur « sérieuse inquiétude » que Georges Abdallah retourne sur le champ de bataille. Georges n’est qu’un exemple des nombreux révolutionnaires prisonniers qui restent des décennies derrières les barreaux parce que leur identité révolutionnaire n’a pas été brisée et parce qu’il continue à se comporter comme des révolutionnaires.

Le Secours Rouge International appelle à deux journées d’action les vendredi 5 et samedi 6 juillet

A cette occasion une douzaine des prisonniers révolutionnaires, communistes, anarchistes et antifascistes emprisonnés en Grèce, au Maroc et en Suisse mèneront une grève de la faim de solidarité avec Georges. Montrons notre solidarité avec Georges Ibrahim Abdallah et tous les révolutionnaires prisonniers de longue durée non repentis et luttons à leurs côtés pour leur libération !

Voir le compte rendu de la précédente journée internationale d’action

Journées internationales d’action pour Georges Ibrahim Abdallah: 5 et 6 juillet 2013

Cela fait cinq jours maintenant que les nouveaux détenus sont refoulés aux portes de la prison de Forest sur ordre du bourgmestre. Hier, ce dernier a rencontré le procureur du Roi, le directeur régional francophone de l’administration pénitentiaire et le directeur de la prison de Forest. Suite à cette réunion, il a réaffirmé l’application de l’arrêté de police en vigueur, déclarant que l’ordre de refoulement serait levé lorsque la population carcérale serait repassée sous les 600 détenus. Depuis jeudi, elle est descendue de 654 à 642.

Jesús « Susiño » Cela Seoane, prisonnier politique des GRAPO, a été libéré après 23 années de prison (qui s’ajoutaient aux 5 ans qu’il avait déjà accompli de 1985 à 1989). Sa détention avait été prolongée en fonction de la « doctrine Parrot » visant les prisonniers non repentis. Il est sorti ce vendredi 21 juin de la prison de Badajoz.

Jesús Cela Seoane, prisonnier des GRAPO

Lire la biographie de Jesus Cela Seoane (en espagnol)

Jesús Cela Seoane, prisonnier des GRAPO

Un policier turc a été renvoyé lundi en justice pour avoir mortellement blessé par balle un manifestant anti-gouvernemental à Ankara mais a été laissé en liberté. Ethem Sarisulul est décédé le 14 juin des suites d’un coup de feu tiré à la tête lors d’une manifestation sur la place Kizilay d’Ankara le 1er juin. Une vidéo le montre s’écroulant brutalement face à un policier casqué, qui s’enfuit ensuite l’arme au poing.

Depuis le début le 31 mai des manifestations contre le gouvernement, quatre personnes sont mortes -trois manifestants et un policier- et près de 8.000 autres blessées, dont plusieurs dizaines très gravement. Lundi encore, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a défendu les forces de l’ordre, estimant qu’elles avaient agi de façon « héroïque ».

Ethem Sarisulul

Ethem Sarisulul

Deux personnes étaient toujours en garde à vue lundi matin après les incidents qui ont émaillé dimanche une manifestation antifasciste à Paris, une quinzaine de jours après la mort de Clément Méric. Plusieurs milliers de personnes ont défilé dimanche à Paris et de nombreuses vitrines, principalement d’agences bancaires, ont été dégradées sur leur passage. Quatorze personnes ont été interpellées, « notamment pour port d’arme prohibé » Deux d’entre elles demeuraient en garde à vue lundi matin, selon la source judiciaire.

France: Deux manifestants antifas encore en garde à vue

Pour le dixième jour consécutif, des manifestations ont eu lieu en Bulgarie contre le gouvernement et l’oligarchie. Vingt-huit personnes ont été interpellées dimanche soir à Sofia. Un groupe de près de 200 jeunes manifestants, identifiés comme « potentiels trouble-fêtes », avait été isolé par la police, et 28 d’entre eux étaient toujours en détention lundi.

La vague de protestations quotidiennes à Sofia et dans quelques grandes villes, après une première série de manifestations parfois violentes à l’hiver dernier, ont été déclenchée par la nomination le 14 juin à la tête de l’Agence de sécurité nationale (DANS) d’un magnat de la presse de 32 ans, lié à une banque puissante, est soupçonné d’activités illicites par l’opinion publique. Les protestations se sont ensuite tournées contre l’ensemble de la classe politique bulgare, soupçonnée de dépendance véreuse avec le milieu des affaires.

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