Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

En France, les trois groupes de téléphonie mobile reçoivent entre 70.000 et 80.000 réquisitions par mois. Depuis plusieurs années, les télécommunications ont pris une place énorme, et qui ne cesse d’augmenter, dans l’arsenal judiciaire. Les chiffres de demande d’identification de numéro ou d’interception des communications augmente de 30% chaque années depuis cinq ans. Au point que les sociétés de téléphonie ont été obligées d’y faire face en embauchant des employés qui ne gèrent que ces demandes d’informations. Selon les opérateurs, ils sont entre vingt et cent, dont certains anciens policiers, et sont tous habilités secret-défense.

Ces services rendus nécessaires en raison de la dépendance grandissante des policiers et des magistrats vis à vis de ces méthodes, sont accessibles 24h/24 et 7 jours/7. Leur champ d’action est vaste: identifier le détenteur d’un numéro fixe ou mobile, remonter sa liste d’appels au cours des douze derniers mois, le géolocaliser, rassembler l’intégralité de ses communications électroniques, écouter les conversations de la personne placée sur écoute, lire ses fax, ses mails, et consulter son trafic internet. Ces procédures ont coûté 32,96 millions d’euros à la France l’an dernier.

Deux personnes suspectées d’entretenir des liens avec le PKK ont été arrêtées ce mercredi à la suite d’une vaste opération urbaine de la police. Neufs suspects avaient été placés en garde à vue vendredi dernier par les équipe de contre-terrorisme du Département de Police d’Istanbul. Sept d’entre eux ont rapidement été libérés. Un des deux arrêtés, Abuzer D., est accusé d’être lié à une attaque réalisée par le PKK au mois de juin.

Ce dimanche, six policiers circulant sur deux motos ont disparu dans le district de Bijapur (Chhattisgarh). Les hommes venaient de quitter un camp de la police dans le cadre d’une ‘obligation officielle urgente’ lorsque le contact a été perdu. Les corps de trois d’entre eux ont été retrouvés et identifiés aujourd’hui. La police, qui continue à chercher les trois autres, ainsi qu’un quatrième porté disparu depuis plusieurs jours. Elle suspecte fortement les guérilleros maoïste d’être à l’origine de cette attaque.

Rassemblement de solidarité avec les 34 prisonniers politiques Mapuches en grève de la faim, devant l’ambassade du Chili (rue des Aduatiques, 106 à 1040 Bruxelles, métro : Montgomery) ce vendredi 24 de 17 h à 18 h.

Journée internationale de solidarité avec les prisonniers Mapuches

Journée internationale de solidarité avec les prisonniers Mapuches

Le camp No Border offre la possibilité d’exécuter une grande variété d’ actions. Il s’agit également de renforcer la lutte internationale. Toute la semaine il y aura des films (Consulter le programme du Nova), des débats, événements et expositions. Chaque jour, les événements tournent autour d’un thème différent.

– Samedi 25 / 9 : Construction du Camp
– Dimanche 26 / 9 : Manifestation en mémoire de Sémira Adamu
– Le lundi 27/09 : Politiques migratoire européenne et militarisation des frontières
– Mardi 28/09 : Centres de rétention et déportations
– Mercredi 29/09 : Capitalisme et migrations
– Jeudi 30/09 : Clandestinité et les luttes des migrants
– Vendredi 1/10 : Extension des politiques frontalières européennes
– Samedi 02/10 : grande manif No Border
– Dimanche 03/10 : Evaluation et démontage du Camp

Ce programme est encore en construction

Lien avec le site du No Border Camp

‘No Border No Nation’

Sixto Antonio Cabana Guillen « Domingo Biojo », aurait été identifié parmi les 22 membres des FARC tués pendant l’opération de police lancée dimanche dans Miguel San, Putumayo. C’était un cadre des FARC depuis 25 ans et commandait le 48ème front des FARC. Les USA avaient offert une récompense de 2.5 millions de $ pour sa capture.

Une attaque explosive s’est produite à San Carlos de Apoquindo, endommageant un transformateur, un pylone et une ligne électrique à haute tension et provoquant des coupures de cette zone de Santiago. Le « Comando Alex Lemún » a revendiqué l’attaque en appui et solidarité aux prisonniers Mapuches. Ce groupe tire son nom du jeune mapuche assassiné par la police lors d’une occupation de terres de communautés mapuches du fonds forestier Santa Elisa.

Action au Chili pour les Mapuches

Action au Chili pour les Mapuches

Deux groupes paramilitaires, l’UBISORT et le MULT, financés et protégés par le gouverneur de l’Etat d’Oaxaca viennent de prendre d’assaut la mairie de la commune autonome de San Juan Copala. Ils exigent de tous les habitants du village qu’ils quittent les lieux dans les 24 heures, sans quoi ils seront éliminés.

Manifestation à San Juan Copala

Manifestation à San Juan Copala

Selon l’agence de presse Firat, le PKK aurait annoncé avoir prolongé son cessez-le-feu jusqu’à une date encore indéterminée. Le 13 août dernier, l’organisation avait déclaré une trêve unilatérale en raison du ramadan. Le délai fixé pour celle-ci était ce lundi, mais aujourd’hui, le PKK a indiqué qu’il annoncerait le semaine prochaine sa décision finale quant à ce cessez-le-feu qui restera donc en vigueur jusqu’à cette date.

Le groupe Café Guancasco est un groupe de musiciens qui fait partie du Front National de Résistance Populaire. Créé en 2008, il participe à de nombreux processus sociaux menés par le mouvement populaire. Le 15 septembre dernier, il offrait un concert aux organisations sociales de Sula. Mais après dix minutes, l’armée et la police ont lancé des gaz lacrymogènes sur scène et dans le public, avant d’asperger les instruments et le matériel audio d’eau et de gaz. Ensuite, elles ont brutalement frappé un des membres du groupe. Certaines personnes de l’assistance ont également été victimes de coups, tandis que des enfants ont été intoxiqués et que des personnes âgées ont perdu connaissance. Plusieurs personnes ont d’ailleurs dû se faire hospitaliser.