Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

L’Audience nationale a condamné trois membre d’ETA, Mattin Sarasola, Igor Portu et Mikel San Sebastian, à 1.040 ans de prison chacun pour leur participation à l’attentat du 30 décembre 2006 à l’aéroport de Madrid-Barajas (photo), qui avait tué deux personnes (qui dormaient dans une camionette et n’avaient pas entendu les consignes d’évacuation).

Igor Portu et Mattin Sarasola avaient été interpellés le 9 janvier 2008. Mikel San Sebastian avait été arrêté le 15 février 2008 à Saint-Jean-de-Luz, dans le sud-ouest de la France. Garikoitz Aspiazu Rubina, « Txeroki », interpellé en 2008 en France, doit également être jugé à une date ultérieure pour cette action.

Attentat d’ETA contre l’aéroport de Madrid-Barajas

Attentat d'ETA contre l'aéroport de Madrid-Barajas

Le syndicat britannique Unite a gagné l’appel qu’il avait introduit contre une décision interdisant à ses affiliés de faire grève chez British Airways.

La justice avait interdit, le 17 mai, un mouvement de grève du personnel de cabine de la compagnie aérienne, qui devait débuter le lendemain. Selon British Airways, le syndicat aurait failli dans ses obligations légales d’information. Dans un premier temps, le juge de la Haute Cour de Londres avait interdit la grève, au motif qu’il n’était pas en mesure de dire s’il est suffisamment clair que le syndicat a effectué tous les actes requis par la loi au moment où ils étaient nécessaires.

Le syndicat a cependant pu saisir la Cour d’appel pour faire lever cette interdiction. Ce qui fut fait jeudi. Et ce qui l’autorise en principe à reprendre le mouvement. Le conflit porte sur des suppressions de coûts parmi le personnel de cabine, la direction ayant l’intention, entre autre, d’ôter un membre par équipage.

Cahier n°8 du Secours Rouge: Georges Ibrahim Abdallah

Sommaire

1. Qui est Georges Ibrahim Abdallah?
-1.1. Jeunesse
-1.2. L’invasion israélienne de 1978
-1.3. L’invasion israélienne de 1982
-1.4. Les Fractions armées Révolutionnaires Libanaises
-1.5. Arrestation
-1.6. Les attentats massacres, le CSPPA, l’intox
-1.7. Le second procès
-1.8. La détention
-1.9. Le refus de libération
2. Trois textes de Georges Ibrahim Abdallah
-2.1. Déclaration au procès (23 février 1987)
-2.2. L’Intifada vaincra! (11 octobre 2002)
-2.2. Déclaration aux participants à un meeting pour sa libération (10 avril 2009)

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Cahier n°8 du Secours Rouge: Georges Ibrahim Abdallah

Initialement prévue le 1er avril, c’est ce 20 mai que la cour d’appel de Pau a prononcé sa décision dans l’affaire du refus de prélèvement d’ADN du militant libanais Georges Ibrahim Abdallah. Le procureur général de Pau avait requis le 18 février dernier une peine de trois mois de prison, peine identique à celle prononcée par le tribunal correctionnel de Tarbes en décembre 2009. Georges Ibrahim Abdallah avait refusé un prélèvement ADN déclarant avoir déjà subi une telle opération en 2003, opération effectuée par des gendarmes à l’époque où sa libération conditionnelle était envisagée. Mais le parquet général avait dit ne pas en trouver trace, et il avait donc été condamné. Mais aujourd’hui, la cour d’appel de Pau l’a relaxé dans cette affaire.

Un meeting pour la libération des prisonniers révolutionnaires arabes aura lieu samedi 22 mai de 15 à 22 heures au Pianofabriek (salle Arenberg). Une information sur la situation des prisonniers politique et en Palestine sera présentée par le représentant du FPLP et on espère une intervention téléphonique du camarade Georges Ibrahim Abdallah (FARL) toujours détenu en France. Un concert de Bashir Al Maghrebi est également prévu.

Ce mercredi, le groupe anarchiste des ‘Cellules de Feu’ a revendiqué les attaques de la semaine dernière contre la prison de Korydallos et le palais de justice de Salonique. Le groupe a publié un communiqué sur internet affirmant qu’il avait agi en protestation face aux nouvelles mesures du gouvernement grec.

Mikel Karrera Sarobe, présenté comme le ixième chef présumé de l’appareil militaire de l’ETA a été arrêté ce matin vers 6h15 dans un appartement de Bayonne. Il s’y trouvait en compagnie d’Arkaitz Aguirregabaria del Barrio qui a également été interpellé, ainsi que d’une femme de nationalité espagnole. Selon le ministre espagnol de l’intérieur, l’implication de Karrera Sarobe dans le convoi d’une camionnette bourrée d’explosifs saisie le 9 janvier à proximité de la frontière portugaise est avérée. Il affirme également qu’il est soupçonné d’avoir dirigé les attaques de l’ETA l’été dernier aux Baléares. Quant à Aguirregabaria del Barrio, il était le militant le plus recherché par la France, qui le soupçonne d’avoir participé à la fusillade avec une patrouille de police près de Paris le 16 mars. L’opération a été menée conjointement par la police judiciaire, le RAID et la Direction nationale antiterroriste, qui ont également saisi des armes et des documents dans l’appartement.

Mikel Karrera Sarobe

Dans le cadre du même dossier mais selon une autre source, un homme et une femme de nationalité française auraient aussi été arrêtés à Urrugna, en Pyrénées-Atlantiques.

Les maoïstes ont tué quatre paramilitaires de la CRPF et blessé trois autres en déclenchant l’explosion d’un IED mercredi matin, entre Pingboni et Ramgarh, dans le Bengale occidental. L’explosion a été déclenchée tandis que les policiers patrouillaient en 4 X 4 dans des villages voisins. Le véhicule a été totalement détruit dans l’explosion et a laissé(quitté) un cratère de cinq pieds de profondeur sur la route.

Par ailleurs, plusieurs trains ont été bloqués dans diverses gares, et d’autres ont dû être détourné suite à des sabotages de voies aux alentours de Howrah (photo).

Sabotage de voie ferrée par les maoïstes indiens

Sabotage de voie ferrée par les maoïstes indiens

La nuit du 21 juillet 2001, à la fin des manifestations contre le G8 à Gênes, la police avait fait une intrusion violente au siège du ‘Gênes Social Forum’ où dormaient des centaines de manifestants. Les policiers avaient agi contre les personnes présentes avec une brutalité incroyable, déchaînant une pluie de coups de matraques, de gifles, d’insultes et autres humiliations.

Lors du procès en 2008, sur les 29 policiers inculpés, seize avaient été acquittés et treize condamnés à des peines allant de quatre ans à un mois de prison ferme, des peines extrêmement légères qui ne devaient même pas être purgées. Ce 18 mai, les juges de la cour d’appel de Gênes ont rendu leur sentence: 25 des 29 policiers qui ont écopé à des peines de prison. Froncesco Gratteri, le chef de la section anticriminalité de l’époque et aujourd’hui responsable de l’antiterrorisme, a écopé de quatre ans de détention.