Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Un maoïste, recherché a été tué par les forces de sécurité (STF) dans le district de Lakhisaari du Bihar, situé à environ 147 km de la capitale de l’État, Patna. Cela s’est passé hier samedi vers 22 heures dans une zones forestières et vallonnées. Le maoïste tué, Pramod Koda, était recherché et une prime était promise pour son arrestation.

Rassemblement maoïste en Inde

Guérilleros maoïstes

 

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Des centaines de travailleurs de la société portuaire d’État de la République démocratique du Congo ont pris d’assaut son siège vendredi, cassant des fenêtres, brûlant des meubles et affrontant la police. La police a tiré des bombes lacrymogènes dans le bâtiment de la capitale Kinshasa occupés par les travailleurs de la Société commerciale des ports et transports (SCPT). Les travailleurs sont en grève depuis le 15 octobre. Le gouvernement doit 207 millions de dollars à l’entreprise et  ils n’ont pas été payés depuis 38 mois!

 

 

Dossier(s): Afrique

Samedi 23 octobre, plus de mille personnes ont manifesté jusqu’aux portes de la prison de Lannemezan pour exiger la libération immédiate de Georges Abdallah, communiste libanais emprisonné en France depuis 37 ans. De très nombreux comités de soutien ont permis que cette mobilisation connaisse une affluence historique. Le Secours Rouge International était présent avec des membres de ses sections de Toulouse, Genève et Bruxelles.

Des manifestants palestiniens et des policiers se sont affrontés pendant plusieurs heures près de la porte de Damas dans la vieille ville de Jérusalem mardi dans l’après-midi et en soirée. Jets de pierres d’un côtés, grenades assourdissantes, gaz lacrymogènes et jets d’eau nauséabonde de l’autre. Dix-sept Palestiniens ont été blessées, dont 10 hospitalisées, et 22 ont été arrêtés. Une vidéo montre un policier en civil tirer en l’air lors d’une arrestation. Les affrontements font suite à une série d’incidents ces derniers jours précipités par la volonté des Israéliens de dégager le vieux cimetière musulman pour aménager une voie touristique.

Les pêcheurs artisanaux de l’ancienne Caleta Sudamericana à Valparaíso ont manifesté pour dénoncer la rupture d’un accord par le gouvernement, qui leur permettrait d’opérer à nouveau dans la ville portuaire. Sur place, des affrontements ont eu lieu avec des militaires de la Marine chilienne, qui ont tiré des plombs et des gaz lacrymogènes afin de disperser les pêcheurs. Ceux-ci ont lancé, à partir de leurs embarcations, des projectiles divers et incendiés de ces pneus qui amortissent les amarrages. Trois pêcheurs ont été blessés par des plombs. Il y a environ huit ans, ces pêcheurs ont été transférés de Caleta Sudamericana à El Manzano à Quintero, ce qui impliquait pour eux des allers et retours inutiles, des dépenses de carburant, et différentes contraintes pour les centaines de familles concernées. La raison du déménagement était les travaux effectués par la société portuaire et la mise en service du terminal numéro deux dans le port de Valparaíso. Ils dénoncent la violation de la promesse qui leur avait été faite de pouvoir à nouveau se baser à Valparaiso, une fois les travaux achevés.

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Lundi 11 octobre, Fabien Bauduin, ancien responsable syndical à Solidaires 21 était jugé au tribunal correctionnel de Dijon pour « participation a un groupement en vue de la préparation de violences contre les personnes ou de destructions de biens ». Le 1er décembre 2018, acte III des gilets jaunes, Fabien Bauduin participait à cette manifestation historique, pendant laquelle des affrontements avaient eux lieux tout l’après-midi dans la rue de la Préfecture. Comme ailleurs en France, les policiers avaient été complètement débordés par les manifestant·es et avaient du se contenter de protéger la préfecture de manière statique, repoussant les assaut des émeutier·es. Le syndicaliste avait été interpellé à son domicile le 18 décembre et mis en examen le soir même. Le procureur de la république réclamait 8 mois de prison avec sursis, 2.000 euros d’amende et 5 ans de privation de droits civiques.

Les grilles de la mairie de Dijon le 18 décembre 2018

 

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Rodrigo Granda, le principal diplomate des FARC, a été arrêté mardi à Mexico sur la base d’une « notice rouge » d’Interpol. Il voyageait accompagné de Rodrigo Londono, président du parti Comunes (les FARC démilitarisées), avec l’autorisation du tribunal spécial pour la paix (JEP), institution colombienne issue de l’accord de paix et qui enquête sur les crimes commis pendant le conflit. Comunes accuse le président Ivan Duque d’attaquer le processus de paix en ayant fait réactiver par Interpol la notice rouge contre Rodrigo Granda. Rodrigo Granda était l’un des négociateurs de la paix à La Havane, processus entamé en 2012 et qui avait abouti à l’accord de paix de 2016, suivi du désarmement de la plus grande partie des FARC.

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Depuis sa fondation en 2017, l’entreprise Clearview AI moissonne des photos sur le web, et notamment les réseaux sociaux, afin d’alimenter un gigantesque système de reconnaissance faciale. Dans une interview, son PDG a affirmé que la firme aurait passé plus de 10 milliards d’images au crible, et développerait en ce moment de nouveaux outils basés sur l’IA pour les exploiter. En l’occurrence, il s’agirait d’outils de “défloutage” et de “suppression de masque”. Deux concepts qui présentent un point commun : il s’agit d’extrapolations basées sur des données incomplètes. Avec ces nouveaux outils, Clearview AI semble donc plus intrusif que jamais, mais aussi moins fiable, paradoxalement. Clearview AI est utilisé ou a été utilisé par des agences fédérales américaines et des forces de police (dont la police belge, voir notre article) mais aussi des compagnies privées comme Walmart, la NBA ou des opérateurs télécoms majeurs.

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La cour d’appel de Liège a condamné mardi les 17 militants et responsables de la FGTB, poursuivis à la suite d’une action de blocage du pont de Cheratte en octobre 2015, à des peines allant de 15 jours à 1 mois avec sursis et à des amendes allant de 200 à 350 euros. Le tribunal correctionnel de Liège les avait condamné en novembre 2020 à des peines allant de 15 jours de prison avec sursis à 1 mois de prison avec sursis et avec amendes de 600 euros (voir notre article). Le syndicat avait fait appel, il ira maintenant en cassation.

 

Six associations et collectifs de soutien aux prisonniers politiques corses ont décidé de passer à l’action ensemble. Lors d’une conférence de presse commune mercredi à Corte, l’Ora di u Ritornu, Aiutu Paisanu, Patriotti, Sulidarità, Aiutu Patriotticu et le Comité de défense d’Yvan Colonna ont appelé le peuple corse et tous ceux qui se sentent concernés par la cause des prisonniers politiques corses à se rassembler mercredi 20 octobre à 11 heures devant la sous-préfecture de Corte.

 

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