Samedi soir, la police a découvert une bombe dissimulée dans un champ, dans l’état du Bihar. Dans l’attente des démineurs, elle l’a laissée sur place, et a quitté les lieux. Celle-ci a explosé ce matin, alors que les villageois s’étaient rassemblés pour examiner l’engin, tuant sept d’entre eux.

Dimanche, un guérillero a été tué par une patrouille des forces de sécurité dans le village de Borha (Jharkhand). La CRPF et la police avaient déclenché une opération dans les districts de Latehar et de Gumla. A force des recherches, elles ont découvert une planque, de laquelle les maoïstes étaient partis, laissant derrière eux un ordinateur portable et 300.000 roupies (environ 5000 euros) en liquide, qui ont été emmenés. Les guérilleros ont alors pris les troupes à revers, et c’est lors de cette fusillade que l’un d’entre eux à été tué.

Opération de ratissage des forces de sécurité

Opération de ratissage des forces de sécurité

Une personne interpellée le 28 octobre dans un squat du XXe arrondissement parisien par la Brigade de recherche et d’intervention (BRI), avait été placé en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire à Paris. La justice l’a placé hier soir en détention provisoire. Déféré le 6 novembre au parquet, cet homme, présenté par la police comme un proche des milieux anarchistes, a comparu lundi soir devant le tribunal correctionnel de Paris. A la demande du prévenu, la 23e chambre a renvoyé son procès au 6 décembre. Entre-temps, le suspect devra rester en prison, le tribunal ayant ordonné son incarcération.

Sur une vidéo d’incidents ayant eu lieu suite à une manifestation contre la loi sur les retraites, on peut voir une personne cagoulée, armé d’un bâton, donner un coup de pied dans le dos d’une personne qui tente d’empêcher une autre personne de briser une vitrine. Selon la police, c’est le donneur de coup de pied qui aurait été interpellé. Cette vidéo avait fait naître des rumeurs contre les « policiers provocateurs ».

Une équipe commune du Groupe Spécial d’Opérations anti-naxal et de la police ont pris d’assaut ce matin une campement maoïste dans la forêt de Nuaguda, située dans l’Orissa. La fusillade qui a suivi la descente des forces de sécurité a duré plus de trois heures. Trois guérilleros ont été retrouvés morts à l’intérieur du camp, alors qu’un quatrième corps était retrouvé un peu à l’écart, dans la jungle. Tous les autres, âgés de 18 à 25 ans selon le commissaire de police, ont pu s’échapper, mais les forces de sécurité se sont lancés à leur poursuite. A l’heure qu’il est, aucun n’a pu être arrêté. Un grand nombre de grenades, quatre fusils, des sacs et des munitions ont été saisis sur les lieux. Les autorités suspectent ce groupe de planifier la formation d’un groupe de guérilla composé de jeunes gens afin d’intensifier les actions dans la région.

Le directeur de la CRPF, Vijay Kumar, s’est rendu ce mardi au Bengale occidental afin d’y rencontrer les commandants des forces locales et certains officiers de police. Il a notamment été à Lalgarh et à Midnapore, deux villes où les guérilleros maoïstes sont particulièrement présents et actifs. Son objectif est de faire un état des lieux de la coordination entre la CRPF et la police, et d’évaluer la situation sur le terrain. Sa conclusion est claire: ‘la compréhension entre toutes les forces en présence est bonne. Nous allons chercher des façons de la faire encore progresser. Les opérations contre les maoïstes vont continuer et les forces centrales resteront sur place. Si cela s’avère nécessaires, les opérations seront intensifiées.’ D’autre part, le gouvernement a annoncé aujourd’hui que des zones de plusieurs hectares allaient être attribuées à la CRPF pour qu’elle puisse bâtir un nouveau centre opérationnel dans une région plus adéquate et plus centrale que celle où il se trouve actuellement.

La cour d’appel de Paris se prononcera vendredi sur la demande d’annulation de l’enquête antiterroriste qui vise le groupe de Tarnac, accusé d’avoir saboté des lignes TGV en novembre 2008. Les avocats des jeunes mis en examen reprochent notamment aux policiers de la sous-direction antiterroriste (Sdat) d’avoir filmé à partir du 15 août 2008 «en dehors de tout cadre légal» la cour intérieure et la porte d’entrée d’un immeuble parisien dans lequel vivait Julien Coupat. Or, la surveillance vidéo d’un domicile est interdite dans le cadre d’une enquête préliminaire, affirme la défense, la captation d’images ne pouvant être autorisée que par un juge d’instruction ou un juge des libertés et de la détention.

La cour d’appel devra aussi trancher la question de la validité des écoutes téléphoniques de l’épicerie de la commune de Tarnac, en Corrèze, réalisées sans autorisation préalable au premier semestre 2008. Cette épicerie a été gérée par plusieurs des mis en examen jusqu’à leur interpellation le 11 novembre 2008. Pour la défense, ces écoutes sont nulles à double titre: la requête initiale du parquet concernait les correspondances électroniques et non téléphoniques et la durée des écoutes était illégale. Opposé à l’annulation des pièces, le parquet général estime a contrario que l’autorisation donnée par un JLD se référait à tous les modes de télécommunication, sans qu’il soit besoin de les identifier spécialement, contrairement à ce qu’assure la défense.

Parallèlement à ces demandes d’annulation, la défense du groupe de Tarnac met en doute la vraisemblance d’une pièce centrale du dossier, à savoir le procès-verbal D104 qui retrace la filature de Julien Coupat et de sa compagne, dans la nuit du 7 au 8 novembre 2008 à Duisy (Seine-et Marne), sur les lieux d’un des sabotages. Les avocats estiment que ce PV «n’est pas authentique»: ils doutent de la présence des policiers sur place et demandent donc au juge d’organiser une reconstitution.

Samedi, neuf personnes, entre 19 et 71 ans, appartenant aux « dissidents » républicains irlandais (ceux qui dénoncent les termes de l’accord de paix) ont été arrêté en Irlande du Nord. Un pistolet, des munitions et du matériel pouvant servir à fabriquer une bombe auraient été retrouvés lors de leur interpellation. Les policiers les accusent d’être responsables d’une vague d’attentats et de tentatives en Irlande du Nord. Près de trente tentatives ou attentats ont frappé la province britannique cette année, tous attribués à des dissidents de l’IRA.

Une voiture piégée avait encore explosé lundi passé à Londonderry. Peu après minuit, la police a été avertie de l’action, ce qui lui a permis de faire évacuer les lieux avant la déflagration, qui a principalement causé des dégâts matériel (néanmoins très importants). Deux officiers de police ont toutefois été légèrement blessés après avoir été plaqués au sol au moment de l’explosion. Le lendemain, la Real-IRA avait revendiqué l’attaque. La bombe avait été déposée devant l’Ulster Bank.

Attaque de la R-IRA contre l’Ulster Bank

Attaque de la R-IRA contre l'Ulster Bank

La police sud-coréenne a annoncé ce mercredi avoir pris une nouvelle mesure pour garantir la sécurité des dirigeants des vingt pays les plus riches du monde lors de leur réunion les 11 et 12 novembre à Séoul. Le Convention and Exhibition Center, situé au sud de la ville et où se rassembleront les participants sera encerclé par une clôture. Selon les informations recueillies sur place, celle-ci sera haute de 2,2 mètres, aura une base en béton et s’étirera sur plus de 1,6 kilomètres. La barrière est composée de 800 segments et peut facilement être déplacée vers d’autres lieux. La police a également déclaré que dès le 1 octobre, tous les passagers suspects atterrissant sur le territoire seront contrôlés par des scanners intégraux.

Deux cocktails Molotov ont été lancés la nuit du 30 août sur l’ambassade de Russie à Minsk, la capitale de la Biélorussie. Selon un responsable de la police de Minsk, une voiture a brûlé après avoir été touchée par un projectile incendiaire. C’est un groupe d’anarchistes biélorusses dénommé « Amis de la liberté » a revendiqué l’attaque : « Nous exprimons par cette action notre colère et notre protestation contre les arrestations et les répressions des militants russes qui ont défendu la forêt de Khimki à Moscou ».

Hier, vendredi 3 septembre, une opération policière a frappé les milieux anarchistes de Minsk. Six militants connus ont été enlevées par la police. On ignore encore leur lieu de détention et ce qui leur est reproché.

Les Jeux du Commonwealth, également connus sous le nom de ‘Friendly Games’ vont débuter le 4 octobre prochain dans une ville de New Delhi sous haute surveillance. Ils constitueront probablement les Jeux les plus contrôlés de l’histoire. Environ 80.000 officiers de police, 17.500 paramilitaires, dont des snipers et des experts en dispositifs explosifs, 3.000 commandos spécialisés et 100 équipes anti-sabotage seront déployés. Tous les véhicules transportant les sportifs et les officiels seront escortés par des commandos armés. En ville, la présence policière et militaire massive sera soutenue par l’installation de 2.000 caméras CCTV (télévision en circuit fermé) et une surveillance aérienne continue. Tous les lieux où se tiendront les épreuves seront protégés par quatre couches de sécurité et surveillés par des tireurs d’élite postés sur les toits. Les spectateurs devront passer dans des détecteurs et voir leur bagages scannés avant d’entrer dans les stades.

Ce jeudi, sept guérilleros de l’ELN appartenant à la cellule ‘Heroes de Taraza’ auraient été tués au cours d’une opération menée par la police et les forces aériennes dans le nord-ouest du département d’Antioquia. Huit carabines, deux pistolets et six équipements de combat ont été saisis sur les lieux. A l’heure actuelle, les opérations de recherches sont toujours en cours dans la région afin de localiser d’autres guérilleros.

Combattants de l’ELN

Combattants de l'ELN