Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Sept ans après les incidents d’octobre 2011 où des militants anticorrida avaient été frappés par des aficionados après s’être enchaînés dans les arènes du village, environ 200 militants anti-corrida se sont retrouvé face à 200 gendarmes mobiles à Rodilhan. Les manifestants ont arraché des barrières et lancé des projectiles sur les gendarmes mobiles protégés par des barrières anti-émeutes. Pendant une charge des forces de l’ordre, une manifestante est tombée sur la tête et s’est blessée aux cervicales. Les gaz lacrymogènes ont été utilisés à de nombreuses reprises tout au long de la journée pour éloigner les manifestants mais le vent a porté les gaz jusque dans les arènes, incommodant les aficionades qui ont dû être escortés par les forces de l’ordre à la sortie car les anti-corrida les attendaient.

Militants anti-corrida face à des gendarmes mobiles à Rodilhan

Militants anti-corrida face à des gendarmes mobiles à Rodilhan

Une brigade de la Special Task Force de la police du Bihar a arrêté vendredi dernier le maoïste présumé Ramswarup Yadav à Konch (district de Gaya). Le sexagénaire est accusé d’avoir pris part à l’attaque contre dix commandos du régiment Gorkha et du vol de leurs armes en mars 2010. Son fils, âgé de 32 ans, et également membre présumé de la guérilla, a été arrêté en sa compagnie. Huit détonateurs, dix tiges de TNT, deux téléphones portables et un vélo ont été saisis. La tête de Ramswarup avait été mise à prix, tant par les autorités du Bihar que du Jharkhand. Commandant de zone, il avait déjà été arrêté en 2005 et avait purgé une peine de deux ans. Au moins 50 affaires de violences ont été enregistrées contre lui dans les districts de Gaya et d’Aurangabad (Bihar) et du Palamu (Jarkhand).

Commandos du régiment Gorkha

Commandos du régiment Gorkha

Vendredi 19 octobre, près de 10000 gazaouis ont manifesté devant la barrière frontalière mais se sont tenus à distance des snipers irsaelien. 130 manifestants ont cependant été blessés par les tirs de l’armée israélienne. Sept Palestiniens avaient été tués il y a une semaine, et trois autres le vendredi précédent. Depuis le 30 mars, plusieurs milliers de Gazaouis manifestent régulièrement le long de la barrière frontalière. Plusieurs centaines de manifestants ont été tué et plusieurs milliers blessés par l’armée d’occupation (voir notre article).

A la frontière de Gaza ce vendredi 13 juillet

A la frontière de Gaza ce vendredi 13 juillet

Le directeur général de police Thakur a déclaré avoir demandé des renforts humains pour reprendre le contrôle de la frontière entre l’Andhra Pradesh et l’Odisha. Objectif: réduire à néant les activités maoïstes. « Au cours de la récente visite du ministre de l’Intérieur, j’ai demandé à pouvoir accueillir un bataillon de la Border Security Force, comme l’Odisha. Il nous a promis l’attribution de davantage de bataillons de la CRPF. Il y a des régions sur la frontières où ne peuvent accéder les autorités de l’Odisha. La police de l’Andhra Pradesh peut entrer dans la forêt, mais nous n’avons pas de commissariat sur place. Si la police pouvait dominer cette région, nous pourrions contrôler les activités maoïstes ». Les gouvernements des deux états ont décider d’intensifier les patrouilles conjointes sur la frontière avec l’aide des forces de l’État central.

Guérilleros maoïstes en Inde

Guérilleros maoïstes en Inde

40.000 personnes ont participé samedi après-midi à la manifestation en faveur des droits des prisonniers politique basque à Donostia (San Sebastián). La marche à laquelle avait appelé l’initiative « Orain Presoak » a débuté après 17h15. Plus de 85 autobus sont arrivés à Gipuzkoa en provenance de différentes régions du pays basque pour participer à la manifestation qui revendiquait la fin de la politique de détention dans des prisons éloignées du pays basque, la libération des prisonniers gravement malades, et l’admission aux réduction de peine normales.

La manifestation d’hier samedi

La manifestation d'hier samedi

L’OCAM, Organe de coordination pour l’analyse de la menace, a ajouté 23 nouvelles personnes dans sa liste de personnes à surveiller. Parmi celles-ci figurent 16 anarchistes opposés à la construction de la maxi-prison à Haren, un projet de prison qui pourrait contenir 1.190 détenus hommes, femmes, jeunes, mères avec enfants et patients psychiatriques. Cet ajout sur les listes de surveillance se fait dans le cadre d’une extension des compétences de l’OCAM par arrêté royal. La base de données ne se concentre désormais plus exclusivement sur les islamistes.

Logo OCAM

Logo OCAM

Sept personnes ont été arrêtées à la suite d’affrontements opposant la police aux résidents d’Atlantis qui manifestaient pour des infrastructures et protestant contre la corruption. Les habitants avaient bloqué les routes avec des pneus en feu, des gravats et d’autres objets. La police a utilisé des grenades assourdissantes et des balles en caoutchouc pour disperser la foule.

Les affrontements d’hier à Atlantis

Les affrontements d'hier à Atlantis

Plus de 500 personnes venant de Toulouse, Paris, Grenoble, Marseille, Tarbes, Bordeaux, Bruxelles, Pau, etc. se sont rassemblées devant les portes de la prison de Lannemezan pour exiger la libération immédiate de Georges Abdallah. Coup Pour Coup 31, membre de Samidoun Palestinian Prisoner Solidarity Network, a organisé un cortège autour du mot d’ordre « Georges Abdallah tes camarades sont là ! » aux côtés de la Jeune Garde Lyon, de نظمة العمل الشيوعي – تونس Otc, du Npa-infos Haute Garonne, de l’OCML VP et bien d’autres militant-e-s.

A Lannemezan ce samedi

A Lannemezan ce samedi

Hier matin, sur l’avenue « Diagonal » de Barcelone, des manifestants cagoulés ont brûlé plusieurs conteneurs à ordure et coupé le trafic pendant environ 20 minutes. Ils ont pu partir avant l’arrivée en force de la police régionale catalane. C’est une des réaction à l’évacuation du squat Ca La Trava, qui a eu lieu jeudi dans le quartier de Gràcia. La veille, une manifestations avait été l’occasion d’attaques contre deux sociétés immobilières et une banque. Des conteneurs avaient aussi été incendiés. Une personne a été arrêtée.

Manifestation de soutien au squat Ca La Trava

Manifestation de soutien au squat Ca La Trava

Un ordre d’expulsion et de démolition qui a déclenché un violent incident à Hangji, dans la province du Jiangsu (est de la Chine). Une famille a tenté d’empêcher les entrepreneurs embauchés par les autorités de la ville de Hangji de démolir sa maison décrétée « illégale ». Le père de famille, qui affirme que sa construction est légale, avait tenté de filmer des travailleurs de l’entreprise en train de démolir la maison, mais le téléphone lui avait été arraché des mains et jeté au sol par les hommes de main de l’entrepreneur. Il a alors foncé dans le tas avec sa voiture, tuant deux personnes et blessant neuf autres.

La police l’a arrêté mais a aussi arrêté le patron de l’entreprise de démolition, qui avait engagé une vingtaine de personnes « pour maintenir l’ordre » et leur avait dit de casser les portes en verre de la maison, de vider son contenu et même de détruire les caméras de sécurité en face de celle-ci. Cela a rouvert le débat sur la pratique des autorités locales d’embaucher des entreprises privées pour démolir les maisons de leurs habitants, de très nombreux cas d’abus ont été signalé par ces entreprises qui se sentent couvertes par ces autorités.

La province du Jiangsu

La province du Jiangsu