Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Un militaire péruvien a été tué et un autre blessé hier jeudi dans un affrontement avec la guérilla du PCP-SL. Le militaire, un sous-officier, a été tué dans une fusillade qui a eu lieu dans la province de Huanta, dans la région méridionale d’Ayacucho, qui fait partie de la vallée des rivières Apurímac, Ene et Mantaro (VRAEM). Un détachement qui faisait une opération de reconnaissance est tombé sous le feu des combattants maoïstes.

Opération antiguérilla dans la région VRAEM

Opération antiguérilla dans la région VRAEM

Concert organisé par le « Comité Free Mustapha » dans le but de récolter des fonds pour soutenir l’artiste belge d’origine palestinienne Mustapha Awad. Mustapha a cofondé la troupe de danse palestinienne traditionnelle RAJ’EEN. Cette troupe dansera toute la soirée et vous invitera également à venir danser avec eux. Line-up: CODE ROUGE, MANZA, LIDY FA, iMP, SENSEY SHOGUN.

Samedi 20 octobre à partir de 18h30.
55 rue de Praetere à Uccle
Tickets 10 euro (5 euro pour les moins de 12 ans)
Les bénéfices de la soirée seront versés dans la campagne Free Mustapha.
Compte bancaire BE96 7360 5044 3805

Solidarité avec Mustapha Awad

Solidarité avec Mustapha Awad

Ce dimanche 14 octobre, les enseignants iraniens ont lancé une grève nationale de deux jours pour protester contre les bas salaires, la dégradation de la qualité de l’enseignement public et la criminalisation des militants qui luttent pour les droits des enseignants. Les autorités iraniennes ont réagi en expulsant les enseignants grévistes des écoles et en arrêtant les dirigeants des syndicats de l’éducation. Mohammad Sadegh Shekari, Mohammad Reza Ramezanzadeh et Abdolreza Ghanbari font partie des militants arrêtés.

Les leaders syndicaux sont régulièrement la cible des autorités iraniennes. Certains sont toujours en prison, dont Mohammed Habibi, membre du comité exécutif du syndicat des enseignants de Téhéran, et Ismael Abdi, dirigeant du syndicat des enseignants de Téhéran (voir nos articles ici et ici).

Enseignantes en grève en Iran

Enseignantes en grève en Iran

Le 9 avril dernier, l’université Paris-Nanterre était occupée. Les étudiants protestaient contre la loi ORE (Orientation et réussite des étudiants) modifiant les modalités d’entrée à l’université. L’occupation n’aura pas duré bien longtemps. C’est la présidence de la fac elle-même qui a demandé l’intervention des forces de l’ordre. L’intervention fut brutale, les policiers délogent les occupants (voir notre article). Les trois de Nanterre sont accusés d’avoir résisté.

Le verdict est tombé hier mercredi 17 octobre : un ancien étudiant de Nanterre a été condamné à six mois de prison ferme pour « violences contre les forces de l’ordre », un étudiant à quatre mois avec sursis alors qu’un autre étudiant a été relaxé « au bénéfice du doute ». La sentence est lourde. Elle correspond aux réquisitions du procureur (voir notre article).

L’intervention des CRS à Nanterre

L'intervention des CRS à Nanterre

Des milliers de personnes ont participé dimanche à Santiago du Chili à une marche en l’honneur de la résistance des Mapuches, pour exiger la libération des prisonniers politiques autochtones, la fin des abus et le retour des terres ancestrales expropriées. La mobilisation, organisée chaque année par diverses organisations mapuches de la région sud de l’Araucanie, a été émaillées de plusieurs incidents au cours desquels des manifestants cagoulés ont affrontés les forces spéciales des carabiniers. Plusieurs arrestations ont eu lieu.

Les affrontements de dimanche à Santiago

Les affrontements de dimanche à Santiago

Samedi 20 octobre à 19h, le film « L’amour et la révolution » de Yannis Youlentas sera projeté au Mundo-B (26 rue d’Edimbourg 1050 Ixelles). Organisé par le réseau ADES, cette projection se fera au profit du groupe anarchiste grec Rouvikonas qui fait face à de nombreux procès (voir notre article) et d’autres initiatives solidaires en Grèce. Elle se fera en présence du réalisateur Yannis Youlountas !

L’Amour et la Révolution, un film de Yannis Youloutas :

Dix ans après les premières émeutes, les médias européens prétendent que la cure d’austérité en Grèce a réussi et que le calme est revenu. Ce film prouve le contraire. À Thessalonique, des jeunes empêchent les ventes aux enchères de maisons saisies. En Crète, des paysans s’opposent à la construction d’un nouvel aéroport. À Athènes, un groupe mystérieux inquiète le pouvoir en multipliant les sabotages. Dans le quartier d’Exarcheia, menacé d’évacuation, le cœur de la résistance accueille les réfugiés dans l’autogestion. Un voyage en musique parmi celles et ceux qui rêvent d’amour et de révolution.

Plus d’infos ici : https://bxl.indymedia.org/spip.php?article21975

Affiche de soutien aux inculpés de Rouvikonas

Affiche de soutien aux inculpés de Rouvikonas

Les forces israéliennes stationnées à la frontière de Gaza ont ouvert le feu ce mardi sur un groupe de Palestiniens rassemblés près de la barrière de la frontière, blessant deux personnes. Ces deux personnes ont été transportées à l’hôpital avec des blessures par balle et seraient dans un état stable. Les Palestiniens ont organisé des manifestations nocturnes contre la clôture avec Israël dans le cadre de leur activité « Marche du retour » qui a débuté le 30 mars.

La municipalité de Deir Al-Balah, à Gaza

La municipalité de Deir Al-Balah, à Gaza

Erhan Aktürk, un membre de l’ATIK, La Confédération européenne des travailleurs de Turquie, a été libéré aujourd’hui. Il avait été arrêté en 2015 avec 9 de ses camarades en Allemagne en tant que membre présumé du TKPML/TIKKO (voir notre article). L’année suivante, il avait jugé par la haute cours régionale de Munich. Une campagne pour sa libération et celle de ses camarades a immédiatement été lancée. Aujourd’hui, après 3 ans et demi, Erhan Aktürk est libre. Cependant, Seyit Ali Uğur, Deniz Pektaş et Müslüm Elma sont toujours emprisonnés dans le cadre de la même affaire.

Manifestation de soutien aux prisonniers d’ATIK

Manifestation de soutien aux prisonniers d'ATIK

La police anti-émeute birmane est intervenue dans une usine chinoise de vêtements, hier lundi, après que des travailleurs protestataires aient été attaqués par des bandes de nervis au service de la direction de l’usine. Des douzaines de travailleurs ont été blessés. Les travailleurs, en grande majorité des travailleuses, ont commencé il y a deux mois à tenir un piquet devant l’usine chinoise Fu Yuen Garment Co Ltd à Yangon, pour dénoncer les conditions de travail déplorables et les mauvais traitements subis dans l’entreprise. La Birmanie est en train de devenir le dernier centre asiatique de vêtements à bas prix.

Affrontements devant la Fu Yuen Garment Co Ltd à Yangon

Affrontements devant la Fu Yuen Garment Co Ltd à Yangon

Le 13 octobre, les autorités annonçaient avoir abattu Nidginda Prameela alias Meena alias Jilani Begum alias Sharadha au cours d’un combat à la frontière entre l’Andhra Pradesh et l’Odisha (lire notre article). Réfutant les déclarations de la police, les membres du Malkangiri-Koraput-Visakhapatnam Border Committee (MKVBC) ont émis un enregistrement audio dans lequel ils affirment que leur dirigeant a été froidement abattu par les forces de l’ordre. Dans cet enregistrement, ils annoncent que Meena a été embarqué dans le village d’Andrapalli et placé en détention par les forces de sécurité avant d’être tué. De leur côté, les autorités avaient annoncé qu’il avait été abattu lors d’une fusillade.

Nidginda Prameela alias Meena

Nidginda Prameela alias Meena