Hier, les forces de sécurité turques ont tué douze militants du PKK dans un affrontement qui s’est déroulé dans le sud-est du pays. Les guérilleros ont pris d’assaut un poste militaire dans le district de Semdinli (province de Hakkari), mais ont échoué à infiltrer le bâtiment qui se trouve dans une zone montagneuse à la frontière avec l’Irak et l’Iran. La fusillade déclenchée par cette tentative a donc fait douze morts dans le camp de la guérilla. Entre-temps, une autre brigade du PKK a attaqué un convoi de véhicules militaires à vingt kilomètres de Cukurça avec une mine terrestre, mais n’est pas parvenue à atteindre sa cible.

Hier, une brigade de guérilleros a pris d’assaut un nouveau camp d’entraînement de la CRPF situé dans la forêt de Metala, dans le Bastar (district de West Midnapore, Bengale occidental). Les maoïstes ont ouvert le feu, occasionnant une intense fusillade au cours de laquelle deux paramilitaires sont décédés. Tirant profit de l’obscurité, l’ensemble de la brigade a pu battre en retraite.

Dans le Chhattisgarh, les maoïstes observent actuellement une semaine de protestation pour exiger la libération de deux de leurs cadres actuellement incarcérés ainsi que le retrait de l’armée et des forces paramilitaires de la région. Ce mardi, dans le district de Sukma, ils ont perturbé le trafic sur la National Highway-221 entre Tongpal et Kukanar en y abattant des arbres et en y creusant des trous. Cette route est une voie importante reliant le Bastar à l’Andhra Pradesh et est empruntée quotidiennement par les troupes de la contre-guérilla. Outre les blocages de la circulation, les maoïstes avaient également collé de nombreuses affiches le long de la route, affiches sur lesquelles étaient détaillées leurs revendications: libération des prisonniers, fin des opérations militaires à leur encontre, retrait de l’armée du Bastar. Ce n’est qu’en début de soirée que les autorités sont parvenues à restaurer un trafic normal sur la route. Toujours dans le cadre de cette semaine d’actions, le commissariat de Golapalli (district de Sukma) a été la cible d’une attaque de la guérilla. Les guérilleros ont tiré une roquette en direction du bâtiment. Tirée depuis une zone à couvert à proximité, elle a atterri à quelques mètres du poste de police, sans exploser. Les autorités ont récupéré la roquette pour l’examiner.

Lundi soir, après avoir reçu diverses informations concordantes, les forces de police de la province de Sanliurfa (sud-est du pays) ont placé un barrage filtrant sur une route entre les districts de Viransehir et de Ceylanpinar dans le but de capturer un véhicule transportant des guérilleros du PKK. Vers 19h30, un mini-van noir est arrivé à hauteur du barrage. Les occupants ont immédiatement ouvert le feu sur les forces de sécurité pour forcer le passage, blessant trois policiers. Celles-ci sont néanmoins parvenues à arrêter le véhicule, déclenchant une violente fusillade. Un guérillero a été capturé blessé. L’autre est parvenu à sortir du véhicule avec les bombe qu’il transportait avant de se faire exploser lorsqu’il s’est rendu compte qu’il serait également arrêté. Selon les autorités, les deux hommes seraient les auteurs de l’action du 9 août dernier contre un bus militaire dans la province d’Izmir au cours de laquelle deux soldats sont décédés et neuf autres ont été blessés.

Barrage policier

Barrage policier

Pour la première fois, la guérilla maoïste est entrée dans le Karnakata pour y opérer. Les opérations de ratissage des forces de sécurité se sont intensifiées depuis ce lundi à proximité de Kulkunda suite à une fusillade entre les maoïstes et des membres de l’ANF (force anti-Naxalite) dimanche soir. Les autorités ont annoncé que cinq équipes de soldats avaient été déployées pour ratisser la forêt après que dimanche vers 18h, les forces de sécurité aient été prises d’assaut par une brigade de guérilleros alors qu’elle étaient en opération. Ceux-ci ont fait feu sur les soldats, qui ont répliqué en tirant plus de soixante projectiles ainsi que des grenades avant que les maoïstes ne parviennent à battre en retraite, tirant profit de l’obscurité, de la pluie et du terrain difficile peu familier des forces de sécurité, qui ont du abandonner la poursuite. Celles-ci ont décidé d’installer un nouveau camp à proximité de Kulkunda afin de poursuivre leurs opérations de contre-guérilla.

Dilip Paswan, dirigeant du syndicat Indian National Trade Union Congress a été tué par balle à l’extérieur de sa maison par des assaillants inconnus dans la nuit de mardi à mercredi. Des partisans du syndicat ont aussitôt manifesté et barré des routes à Hooghly. La police est intervenue en tirant des lacrymogènes et a été caillassée. 20 à 25 personnes, y compris 10 à 15 policiers, ont été blessé, et un fourgon de police a été incendié.

Voir la sujet à la télévision indienne

Chaque année, 1.000 aspirants policiers passent par les écoles de police, mais près de 1.400 agents quittent la police. Ce déficit en personnel amène des polices à faire appel à des agents de sécurité privés. Les communes de Hoeilaart et d’Overijse, où les effectifs ne sont pas remplis depuis des années, souhaitent mettre un frein aux vagues de cambriolages engager des agents de sécurité privés afin de renforcer les forces de police. À Malines également, des policiers collaborent également avec des agents de Securitas lors de patrouilles anti-cambriolages.

Afin de résoudre le problème du manque de personnel dans certaines zones, la ministre de l’Intérieur propose d’obliger les agents fraîchement diplômés à aller dans une zone à problème. Les aspirants devraient y rester trois ans. Si un agent choisit librement une zone, il devra y rester cinq ans.

Les responsables de la police fédérale et de la Sûreté de l’Etat ont été entendus ce mercredi par la Commission de l’Intérieur de la Chambre. Il faut envisager le phénomène dans un cadre plus large qui doit inclure des actions administratives et juridiques visant le financement des organisations radicales, a souligné l’administrateur-général de la Sûreté de l’Etat, Alain Winants. Si la Belgique, à l’instar d’autres pays voisins, se donnait la possibilité d’interdire des associations, elle enverrait un signal international clair, estime le patron de la Sûreté qui voit dans cette mesures une série d’avantages: plus grande facilité de s’attaquer au financement de ces organisations et clarté pour d’autres acteurs, qu’il s’agisse des pouvoirs locaux, de personnes privées ou des parents.

Le directeur « criminalité contre les personnes » de la police fédérale, Claude Fontaine, a appelé à une « politique de déradicalisation », impliquant aussi l’éducation, l’emploi et le logement. « Le salafisme fait surtout appel aux personnes qui sont dans une situation défavorisée », a-t-il souligné. L’interdiction pourrait rendre l’organisation visée plus attirante, a déclaré le directeur Sécurité et Prévention du SPF Intérieur-, radicaliser ses membres, attirer sur elle l’attention de groupes étrangers et la contraindre à la clandestinité.

Depuis plus de quatre ans, le virus informatique Flame est régulièrement détecté dans différentes régions du monde. A la fin du mois de mai dernier, il a été identifié par Kaspersky Lab, un fabricant russe qui avait laissé entendre que vu sa sophistication, il supposait le concours d’un état. Utilisé à des fins de cyber-espionnage, l’Iran avait été la première cible des attaques de Flame. Ce mardi, le quotidien américain ‘The Washington Post’ a révélé, citant des ‘responsables occidentaux proches du dossier’ que ‘la NSA américaine, chargée de l’espionnage informatique, et la CIA ont travaillé avec l’armée israélienne pour mettre au point ce programme informatique destiné à se répandre dans les réseaux informatiques iraniens, copier des fichiers, faire des captures d’écran et renvoyer ces informations discrètement. Suite à ces révélations, les autorités américaines ont refusé tout commentaire, se bornant à affirmer qu’Internet fait partie des domaines d’intérêts de la défense et du renseignement.

Les actions coup de poing se poursuivent dans les régions de Castille-et-Leon et des Asturies pour protester contre la réduction des aides publiques dans l’industrie minière (qui seront divisées quasiment par trois). En pleine restructuration depuis 20 ans, les mines de charbon espagnoles ont progressivement fermé. Une quarantaine sont encore en activité, principalement dans le nord, faisant vivre 8000 mineurs.
Des hommes encagoulés ont déposé des pneus sur des routes et des voies de chemin de fer. Leurs épouses se sont jointes à la manifestation. Les mineurs sont entrés dans leur deuxième semaine de protestation. Des manifestants ont tiré des roquettes artisanales en direction des policiers qui ont répliqué en tirant des balles en caoutchouc. Les affrontements n’auraient fait aucun blessé grave.

Espagne: Affrontements entre la police et les mineurs asturiens

Trois officiers turcs, un major et deux lieutenants, ont été tués et deux soldats blessés au cours d’un raid des combattants du PKK à Hatay, jeudi matin. L’armée turque revendique la mort de quatre combattants kurdes lors des opérations de ratissage qui ont suivi, mobilisant 350 commandos de l’armée et 150 de la police, appuyés par des avions et des drones. Hatay se trouve dans le district montagneux et forestier de Dortyol, près de la Syrie et a accueilli des milliers de réfugiés fuyant la guerre civile dans ce pays. Le major tué était un vétéran de la contre-guérilla, il avait déjà été blessé lors d’un combat contre le PKK.

Un soldat a par ailleurs été tué et un autre a été blessé par un tir de mortier du PKK à Derecik, dans la province de Hakkari, riveraine de l’Irak et de l’Iran.Toujours au Kurdistan, un inconnu a abattu mercredi soir le vice-président provincial du Parti Justice et Développement (AKP au pouvoir) devant sa résidence à Sirnak, ville proche de la frontière irakienne.