Mark Duggan, 29 ans, a été abattu par la police le 4 août 2011 alors qu’il se trouvait dans un taxi à Londres. Soupçonné d’être membre d’un gang et d’être armé au moment où la police est intervenue pour l’interpeller, l’homme a reçu une balle dans le bras et une autre dans l’abdomen. Ce meurtre avait déclenché une semaine d’émeutes dans le quartier londonien de Tottenham. Mercredi, la justice britannique a tranché: la police a agi ‘légalement’ en tirant sur Mark Duggan. Les jurés, qui pouvaient juger l’action ‘légale’, ‘illégale’ ou choisir une position moins tranchée, ont conclu que l’opération pour intercepter Mark Duggan avait été conduite d’une façon à minimiser le recours à la force et que l’officier croyait sincèrement et raisonnablement que Mark Duggan était toujours armé quand il lui a tiré dessus. L’arme supposée a été retrouvé à six mètres de la scène. La police, accusée de l’y avoir placée, continue de rejeter cette affirmation avec force. L’enquête balistique a pourtant démontré que la balle retrouvée dans la radio d’un agents était d’origine policière, alors que Duggan a longtemps été accusé d’avoir ouvert le feu. Un porte-parole de la police britannique a annoncé que suite à ce verdict, ‘une opération était en cours à Londres permettant d’envoyer des renforts à Harigey en cas de nécessité’. Une membre de la famille a réagi à cette décision en déclarant: ‘Nous allons nous battre jusqu’à notre dernier souffle pour que justice soit rendue à Mark, pour ses enfants et pour toutes ces morts en garde à vue… pas de justice, pas de paix!’

Ces deux derniers jours, l’armée israélienne a multiplié les actes d’intimidation à l’égard des jeunes à Hébron. Jeudi, les soldats ont successivement interpellé deux garçons de 13 et 14 ans, les libérant après plusieurs heures de détention à l’arrivée d’activistes internationaux. Les jeunes palestiniens ont réagi à ces arrestations en lançant des pierres aux soldats. Tant jeudi que vendredi, ceux-ci ont réagi en tirant depuis les toits, visant les jeunes avec des grenades lacrymogène, des grenades paralysantes et des balles en caoutchouc. Plusieurs garçons ont été blessés, dont un grièvement. Ayant perdu connaissance, il a été emmené à l’hôpital. Durant les affrontements, les soldats israéliens ont envahi la vieille ville, pénétrant dans de nombreuses maisons visiblement à la recherche de jeunes garçons palestiniens.

La police a violemment réprimé les manifestants qui étaient descendus dans les rues d’Istanbul ce vendredi pour dénoncer un gouvernement turc corrompu. Des centaines de personnes scandaient ‘Partout corruption’ en tentant de se rassembler sur Istikal Avenue, dans la zone de Taksim. La police a tiré des gaz lacrymogène et des jets d’eau contre les manifestants pour les disperser. Elle a ensuite tiré des balles en caoutchouc sur la foule qui exigeait une démission du gouvernement suite aux récentes révélation de corruption et la démission de trois ministres. Certains manifestants ont répliqué en tirant des feux d’artifice sur les forces de l’ordre. Aucun bilan n’a été établi, mais selon plusieurs témoins, de nombreuses ambulances et plusieurs camions de pompiers ont été envoyés sur place.

Manifestation contre la corruption du gouvernement turc

L’audience de mercredi fut planifiée en raison de la remise du procès le 27 novembre. Le maigre public qui avait pu entrer dans la salle d’audience avait été fiché à l’entrée, le reste des personnes n’avait pu pénétrer pour suivre les débats, parmi lesquelles des journalistes et une parlementaire. L’Avocat Général s’était lui-même élevé contre le non-respect du droit constitutionnel de publicité des débats. Mais non seulement la police n’avait rien changé à son dispositif, en fichant chaque personne désirant assister au procès, mais elle a encore fait pire, en bloquant à l’extérieur une partie des prévenus eux-mêmes.

Après une heure d’incidents, le procès commence. Visionnage des JT de l’époque des faits, questionnements des accusés, etc… Plaidoirie de l’avocate de la police, puis des avocats des prévenus. L’avocat général plaide l’acquittement « par simple vigueur du code pénal ». Il estime également que les PV de la police sont entachés d’erreurs et que dans ces conditions, il ne peut pas en tenir compte. Les deux avocats des inculpés ont plaidé pour l’acquittement, et à titre infiniment subsidiaire, une suspension du prononcé. Le jugement sera prononcé le 21 janvier 2014.

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Des heurts ont éclaté ce samedi à Istanbul et dans le sud-est du pays après le décès vendredi de deux manifestants tués par les forces de l’ordre au cours d’une manifestations à Yükekova. La foule était descendue dans les rues après avoir appris que des tombes de membres du PKK avaient été vandalisées. Les deux hommes ont été atteints respectivement de deux et six balles. A Istanbul, des heurts ont éclaté autour de Taksim Square. 200 personnes s’étaient rassemblées à proximité à l’appel du People’s Democratic Party, un nouveau parti comprenant des Kurdes et un certain nombre de petits partis de gauche. Après une vingtaine de minutes et la lecture d’une déclaration, le groupe se dispersait quand les forces anti-émeutes ont commencé à pourchasser les manifestants dans les rues adjacentes. La police et les manifestants se sont affrontés sur la Tarlabasi Avenue, la foule tirant des feux d’artifices vers les forces de l’ordre. Celles-ci ont tiré des gaz lacrymogène. Toujours hier, de nouveaux heurts ont éclaté à Yükekova alors que des manifestants avaient érigé des barrages de pneus enflammés sur une route. La police est intervenue avec des gaz lacrymogène et des canons à eau. Les manifestants ont répliqué en jetant des pierres.

Heurts à Istanbul

Heurts à Istanbul

17 personnes, neuf policiers et huit villageois ont été blessés dans des affrontements qui les ont opposé dans la région de Sagaing, dans le nord-ouest du pays. Depuis le début de la semaine, les autorités construisent des barricades sur la route reliant les villages de Moegyo Pyin et de Setel. Ces installations font partie de l’implémentation d’un vaste projet de mine de cuivre mené par la société chinoise Wanbao Mining Ldt en partenariat avec une société privée birmane. Jeudi, plus de 150 villageois se sont rendus sur place, exigeant que les policiers cessent leur travail et qu’ils enlèvent les barricades déjà érigées. Cette route est utilisée quotidiennement par les villageois que ne peuvent donc plus circuler librement. Par ailleurs, selon eux, elle n’est pas située dans la zone du projet minier. Les policiers ont répliqué à la demande villageois par la force, tirant des coups de feu pour disperser la foule. Les villageois leur ont lancé des pierres et ont utilisé de petites armes artisanales pour tenter de leur faire face alors que 400 policiers supplémentaires arrivaient en renfort par camion. Tous les blessés ont été transférés à l’hôpital pour y être soigné.

Heurts entre villageois et policiers en Birmanie

Djaber Kalibi s’est établi au Canada en 2005 en compagnie de Parvaneh et de ses filles. Militant communiste de longue date, il a pris part au renversement du Chah d’Iran, puis à la résistance contre le régime de la République islamique. Exilé en France, il est condamné à 4 ans d’emprisonnement pour ses activités politiques. Après des années d’acharnement judiciaire, il finit par obtenir la citoyenneté française.

Mais son arrivée en sol canadien pose problème. Le gouvernement ne sait pas s’il doit le considérer comme un ennemi ou un ennemi de ses ennemis. Après huit ans de tergiversation, il rend sa décision : interdiction du territoire et expulsion vers la France. Le cas de Djaber expose d’importantes contradictions: comment peut-on considérer un gouvernement terroriste et responsable de crime de guerre contre l’humanité et en même temps vouloir expulser les personnes qui auraient essayé de le combattre?

Assemblée pour Djaber Kalibi

Une assemblée publique sera une occasion d’en discuter avec Djaber et des militantes et militants qui le soutiennent, et de réfléchir à des moyens concrets pour renverser la décision d’expulsion. Un repas léger sera servi. Garderie disponible. 21 octobre 2013 à 19h00 au Café L’Artère, 7000 Avenue du Parc, Montréal.

Le site du comité de soutien au Canada

Assemblée pour Djaber Kalibi

Dans la nuit du vendredi 4 octobre, vers 1h30, l’armée israélienne a envahi le centre de Naplouse, a arrêté 4 résidents et terrorisé la ville pendant plus de 2 heures, tirant des salves de grenades lacrymogènes et des bombes assourdissantes. Les soldats ont détruit et pillé les locaux de l’Union de la Jeunesse Progressiste Palestinienne (PPYU). Ce centre avait auparavant été détruit le centre deux fois en 2004 et il avait dû fermer pendant 2 ans. Les personnes arrêtées sont : Thabet Nasser (de Madama, au sud de Naplouse), Zahahr Eshteri (Naplouse), Yousef Abugulme (de Beit Furik, à l’est de Naplouse) et Mohammed Shtawi (du camp de réfugiés Al Ein, Naplouse).

Alors que l’armée d’occupation terrorisaient les habitants, la jeunesse de Naplouse est descendue dans les rues. Les soldats ont tiré des volées de gaz lacrymogènes qui ont provoqué un début d’incendie. Ils ont également tiré à balles réelles au cœur de la vieille ville.

Palestinian Progressive Youth Union

Palestinian Progressive Youth Union

Dans la cadre des récentes opérations dirigées contre les guérillas maoïstes de la région VRAEM, les forces armées péruviennes ont ouvert de nouvelles bases de contre-guérilla à Pucyura et à Quillabamba (province de La Convention). D’ici décembre, huit autres bases doivent être aménagées à Incahuasi Yuveni, Kepashiato Llochegua , Mazángaro et Union Mantaro. Ces bases de contre-guérilla sont équipées des dernières technologies, y compris des caméras haute résolution pour repérer des cibles la nuit ou dans des conditions météorologiques défavorables. Ces caméras fonctionnent à 360 degrés.

Lors des précédentes opérations de contre-insurrection» dans la province de La Convention, faute de base, les militaires ont improvisés des installations dans des locaux municipaux et dans une école de la ville, s’attirant les critiques de la population. Après un an et quatre mois , l’armée a finalement évacué ces lieux pour occuper leurs propres bases. L’opération commencée le 27 septembre se poursuit. deux nouvelles personnes ont été arrêtées, ce qui porte à 25 le nombre des membres présumés des réseaux logistiques du PCP-SL capturés.

La base de contre-guérilla de Pucyura

La base de contre-guérilla de Pucyura

Les 100 agents de la police fédérale promis pour renforcer la police des chemins de fer en charge de la surveillance des gares et stations de métro de la capitale sont opérationnels depuis le début de ce mois.
250 policiers supplémentaires censés renforcer les zones de police bruxelloise dans leur mission de surveillance des transports en commun de surface arriveront par vagues au terme de leur formation en cours dans les prochaines semaines. Ces mesures avaient été décidées au lendemain de la mort d’un contrôleur de réseau de la STIB en avril 2012.

Depuis lors, 100 policiers fédéraux détachés à cet effet ont déjà renforcé temporairement les effectifs de la police des chemins de fer à Bruxelles. Dans les zones de police, le nombre d’heures prestées au profit de la surveillance des transports a été multiplié par cinq. En ce qui concerne la police des chemins de fer, l’apport de 100 policiers supplémentaires dans l’attente de la fin du stage des aspirants a déjà produit des effets dans les chiffres. Entre avril 2012 et septembre 2013, on a procédé à 5092 arrestations – dont 2944 judiciaires – soit une moyenne de 9,6 arrestations, par jour, contre 7,4 auparavant.