En 1999, dans un maxi-procès contre la gauche nationaliste basque, 47 personnes, dont Nekane Txapartegi, seront jugées coupable de collaboration avec ETA. Lors des auditions de son procès espagnol disponibles sur Youtube, Nekane décrit les sévices sexuels et physiques qu’elle a subis dans le sous-sol d’un commissariat à Madrid. En juin dernier, le gouvernement basque a publié un rapport qui détaille plus de 4000 cas de tortures commis entre 1960 et 2013 par les Forces armées espagnoles. Parmi eux se trouvent le cas de Nekane Txapartegi.

Arrêtée en avril dernier à Zurich, la militante basque risque d’être renvoyée en Espagne pour purger la peine de six ans et neuf mois à laquelle elle a été condamnée sur base de déclarations extorquées sous la torture. Samedi, une manifestation dénonçant la procédure d’extradition a eu lieu à Berne avec la présence d’une délégation venue du pays basque. Le Secours rouge de Suisse était également présent à cette manifestation.

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Un article sur cette affaire

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Plusieurs milliers de personnes ont défilé samedi dans les rues d’Ajaccio pour réclamer l’amnistie des prisonniers politiques corses détenus sur le continent. De nombreux élus insulaires, des acteurs culturels, mais aussi des délégations catalanes, basques, sardes ou encore écossaises ont participé à la mobilisation. Les manifestants ont remonté l’artère principale d’Ajaccio en scandant « Amnistia è Libertà » (amnistie et liberté). Depuis le dépôt des armes du Front de libération national corse (FLNC) en juin 2014, la question de l’amnistie des recherchés et des détenus « politiques » se pose sur l’île. En mai 2015, l’Assemblée de Corse a adopté une résolution réclamant l’amnistie à une large majorité.

La manifestation d’Ajaccio

La manifestation d'Ajaccio

Six manifestants ont comparu ce matin devant le tribunal correctionnel de Paris pour rébellion: Gildo, un membre de la direction de l’union locale CGT de Saint-Denis risque un an d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende, qui comparaît aux côtés de trois autres manifestants, Michel, Maxime et Valentin ; Bastien sera, lui, jugé demain à 13 h 30. Frédéric comparaîtra jeudi prochain. Ils sont poursuivis pour rébellion, outrage, non-dispersion après sommation ou même violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique lors des manifestations du printemps dernier contre la loi travail, tous risquent des peines de prison ferme et de fortes amendes. Autre point commun : à l’opposé des versions des forces de l’ordre, leurs récits, certificats médicaux et vidéos à l’appui, racontent les violences policières qu’ils ont subies.

pour lire le compte-rendu d’audience

Demain mardi, cinq autres manifestants, Axel, Arnaud, Jules, Romain et Rudy qui passent en procès au tribunal d’Amiens à partir de 8h30. Ils seront jugés pour leur participation à des blocages dans le centre-ville d’Amiens lors des manifestations contre la loi travail, et ils encourent de fortes amendes et des peines d’emprisonnement. Rassemblement solidaire demain mardi à partir de 8h30 devant le tribunal d’Amiens.

5 des 6 manifestants jugés ce matin à Paris avaient été arrêtés dans le kessel devant l’Assemblée nationale

5 des 6 manifestants jugés ce matin à Paris avaient été arrêtés dans le kessel devant l'Assemblée nationale

Hier vendredi, les forces de sécurité israéliennes ont blessés plusieurs Palestiniens lors de la répression de manifestations le long de la clôture dans le nord et le centre de Gaza, aux limites de la « zone tampon » – une zone entourant la frontière où les Palestiniens ne sont pas autorisés à entrer. Les soldats israéliens ont fait usage de matériel anti-émeute (balles en caoutchouc, lacrymogènes etc.) mais aussi de tirs à balles réelles contre les soi-disant «meneurs». Plusieurs Palestiniens ont été blessés, deux sont dans un état grave.

Les zones tampon à Gaza

Les zones tampon à Gaza

Les « Mères du Samedi » (Cumartesi Anneleri) tiendront leur 600° rassemblement de dénonciation demain samedi 24 septembre 2016. Elles dénoncent des disparitions forcées avec garde-à-vue secrète comme arme de terreur d’état en Turquie, au Kurdistan et ailleurs, en se rassemblant chaque samedi pendant une demi-heure à Galatasaray (Istanbul), brandissant les portraits de leurs proches disparus (certains depuis le coup d’état de 1980 et la guerre sale au Kurdistan dans les années ’90).

Rassemblement solidaire à Paris, à 12h, à la Fontaine des Innocents (Châtelet)

Les

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Douze policiers ont été blessés mardi soir à Charlotte, en Caroline du Nord, lors d’affrontements survenus après la mort d’un noir américain abattu par un policier. Un nombre indéterminé de civils ont également été blessés lors des heurts. Après le décès de Keith Lamont Scott, 43 ans, des manifestants se sont rassemblés près du lieu où il a été abattu en brandissant des pancartes affirmant « Black lives matter » et scandant le slogan « No justice, no peace ». La police a eu recours notamment à des armes anti-émeutes et à du gaz lacrymogène pour essayer de contenir la colère de la foule. Plusieurs véhicules de police ont été attaqués et endommagés.

Affrontements à Charlotte

Affrontements à Charlotte

Des militants du Mouvement du peuple (un parti anti-impérialiste et altermondialiste) ont organisé une manifestation surprise devant l’ambassade de France à Beyrouth, ils ont rapidement débordé les agents de sécurité et formés une chaîne humaine devant l’entrée en appelant à la libération de Georges Abdallah.

Devant l’ambassade de France à Beyrouth hier

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Devant l'ambassade de France à Beyrouth hier

La troisième édition de la « Semaine Culturelle du Kurdistan », un événement qui devait se tenir du 22 au 25 septembre place d’Espagne à Bruxelles a été interdit par le Collège communal de la Ville. L' »Institut Kurde », qui rassemble plusieurs associations kurdes en Belgique, a décidé d’introduire un recours au Conseil d’Etat contre cette décision. « Nous avions introduit auprès de l’administration communale une demande officielle le 13 juin 2016, pour pouvoir occuper la place d’Espagne », a expliqué l’Institut Kurde. « Malgré un accord de principe et des avis favorables de tous les départements concernés, y compris la police, nous avons reçu une déclaration ce mercredi 14 septembre, mentionnant que toutes nos activités à la place d’Espagne sont interdites. Curieusement, aucune justification quand à cette désapprobation inattendue et tardive ne figure dans cette lettre officielle ». A la précédente édition, notre Secours rouge avait tenu un stand dans le cadre de la campagne de soutien au Bataillon international luttant au Rojava.

A une précédente édition de la semaine culturelle kurde

A une précédente édition de la semaine culturelle kurde

Des manifestations ont eu lieu dans plus de 110 villes françaises pour cette treizième journée d’action depuis mars – la quatorzième en comptant le 1er mai – pour réclamer l’abrogation de la loi travail promulguée en août. A Paris, la manifestation avait à peine commencée que les incidents commençaient. La police a essuyé des jets de projectiles et de cocktails molotov, elle a fait usage de grenades assourdissantes et lacrymogènes. A16H30, une dizaine d’arrestation avait déjà eu lieu et plusieurs blessés étaient signalés. A Nantes il y a aussi eu des affrontements et plusieurs personnes ont été interpellées. Des incidents ont également eu lieu à Rennes. A Bordeaux deux groupes de manifestants, l’un de militants de la gauche syndicale et l’autre de l’intersyndicale, se sont rejoints place de la République. Des heurts se sont produits peu avant d’arriver sur la place Gambetta.

Arrestation aujourd’hui à Paris


Les interdits de manif à la manifestations de Rennes

EDIT 16/9

Ce sont finalement 62 ipersonnes qui ont été interpellées hier lors des manifestations contre la loi Travail, dont 32 ont été placés en garde à vue. Au total, 15 policiers et gendarmes ont été blessés à Paris et en province, dont deux grièvement, qui ont été hospitalisés. Les incidents ont eu lieu à Paris mais aussi à Nantes, Rennes, Rouen, Grenoble, Toulouse et Montpellier.

Cocktail molotov hier à Paris

Arrestation aujourd'hui à Paris
Les interdits de manif à la manifestations de Rennes
Cocktail molotov hier à Paris

En septembre 2015, les forces de l’ordre expulsaient à Haren les occupants d’un terrain de 18 ha destiné à accueillir le plus grand complexe pénitentiaire du pays. En décembre 2015, le Collège de l’environnement refuse le permis délivré quelques mois plus tôt. Une soirée d’information et de soutien à cette lutte est organisée samedi au Nova, avec films, débats, concert etc. Tous les bénéfices iront directement au soutien des frais engendrés par celle-ci.

Voir le programme de la soirée

Soirée de soutien à la lutte de Haren

Soirée de soutien à la lutte de Haren