Des manifestants cagoulés ont affronté la police et construit des barricades à santiago du Chili pour l’anniversaire du coup d’État du général Pinochet. Plusieurs véhicules ont été brûlés. Au cours de la nuit de vendredi, des coups de feu ont été tiré sur les policiers des Forces spéciales devant le commissariat de police d’Huechuraba. Samedi, des groupes de manifestants ont coupé les lignes électriques et érigé des barricades à La Pincoya de Huechuraba.

A Santiago du Chili ce samedi

A Santiago du Chili ce samedi

Les agriculteurs argentins ont affrontés la police le 2 septembre à Paraná (Entre Rios), lorsqu’ils ont voulu entrer en force dans le siège du gouvernement local. Sept membres des forces de l’ordre ont été blessés par les manifestants qui ont aussi allumé des feux de pneus. Les agriculteurs argentins connaissent de grandes difficultés économiques, ils ont envahi la ville avec leur tracteur en exigeant des mesures politiques.

La manifestation à Paraná

La manifestation à Paraná

Des dizaines de militaires israéliens sont entrés dans le camp de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie occupée, pour arrêter un responsable du Jihad. Comme il n’était pas présent ou avait pu prendre la fuite, les militaires se sont approchés de la maison proche d’un responsable du Hamas, déjà emprisonné par le passé. Ils ont détruit le bâtiment mais ont été confrontés à des centaines de Palestiniens qui leur ont jeté des pierres et des cocktails Molotov. Cinq Palestiniens et un garde-frontière israélien ont été blessés. Le camp de Jénine, partiellement rasé lors de plusieurs jours d’affrontements avec l’armée israélienne en 2002 pendant la deuxième Intifada, est régulièrement le théâtre de violences entre soldats israéliens et Palestiniens. Mais les échanges de tirs de la nuit ont été d’une rare violence. Le camp, datant de 1953, est une ville dans la ville, qui abrite près de 20.000 réfugiés enregistrés.

Opération miltiaire israélienne dans le camp de Jénine (archive)

Opération miltiaire israélienne dans le camp de Jénine (archive)

Le premier tribunal administratif du contentieux de Bilbao a décidé de suspendre provisoirement deux initiatives en faveur des prisonniers de l’ETA prévues les 7 et 19 septembre prochain dans la ville basque de Bermeo. Suite à une démarche du délégué du gouvernement espagnol au Pays basque, Carlos Urquijo, le tribunal a accepté de « suspendre » notamment un repas populaire avec des produits locaux au profit des prisoniers et des réfugiés, prévu dans le cadre d’un festival approuvé par le Conseil municipal de Bermeo. Ce même Carlos Urquijo avait fait saisir un tribunal pour « crime d’apologie du terrorisme » suite à une marche pour l’amnistie des prisonniers d’ETA à Bilbao.

La marche pour l’amnistie à l’origine des poursuites judiciaires

La marche pour l'amnistie à l'origine des poursuites judiciaires

La police turque a fait usage mardi de grenades lacrymogènes, de balles en caoutchouc et de canons à eau pour disperser dans le centre d’Istanbul une manifestation contre l’offensive anti-kurdes du gouvernement, procédant également à plus d’une dizaine d’arrestations. La manifestation avait débuté dans la célèbre rue Istiklal dans la partie européenne de la ville. La police est intervenue au milieu de cette rue lorsque les manifestants ont commencé à scander des slogans hostiles au pouvoir du président Erdogan et qu’ils ont protesté contre l’offensive qu’il a lancé contre les militants kurdes. Les manifestants tentaient de former une chaîne humaine jusqu’à la place Taksim.

La police a dirigé ses jets de canons à eau vers le milieu de l’avenue, dans cette zone commerciale très fréquentée, et a lancé des grenades lacrymogènes alors que les manifestants tentaient de se mettre à l’abri. 14 personnes auraient été arrêtées.

Affrontements rue rue Istiklal

Affrontements rue rue Istiklal

Jeudi, de violents affrontements ont eu lieu dans le centre de Kolkata ainsi que dans des quartiers de la ville voisine d’Howrah, au cours desquels près de 200 manifestants ont été blessés dans des affrontements avec la police durant une manifestation vers un bureau du gouvernement local pour exiger que soient respectés les droits des agriculteurs. Une douzaine de policiers ont également été blessés. La chef du gouvernement du Bengale occidental, Mamata Banerjee, a qualifié les actions des manifestants d’actes de barbarie. Les manifestants ont été dispersés avec des gaz lacrymogènes et des canons à eau, tandis que d’autres ont été battus avec des batons, répliquant par des jets de pierres. Ces affrontements ont eu lieu alors que la manifestation avaient été autorisée par le gouvernement. Les manifestants entendaient dénoncer la multiplication des suicides des fermiers, le manque de soutien aux prix des récoltes et l’échec du gouvernement à compenser les pertes de récoltes suite aux récentes inondations dans l’état.

Affrontements entre manifestants et policiers à Kolkata

Affrontements entre manifestants et policiers à Kolkata

Une manifestation s’est déroulée vendredi dans le village palestinien de Nabi Saleh en Cisjordanie à seulement une centaine de mètres de la colonie sioniste de Halamish. Après le début de la manifestation, les palestiniens ont jeté des pierres sur les forces israéliennes. Un soldat est alors intervenu pour arrêter un enfant, mais il s’est retrouvé isolé et entouré de jeunes manifestantes essayant d’empêcher l’arrestation. Les images de cet incidents sont devenues virales sur le net. A la suite des violents affrontements, les militaires ont finalement renoncé à cette arrestation, mais deux autres jeunes palestiniens ont été arrêtés pour avoir jeté des pierres.

Le village de Nabi Saleh est situé à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest de Ramallah et résiste contre l’occupation israélienne et la politique d’expansion illégale des colonies depuis 1976. La colonie d’Halamish, compte environ 1200 occupants et les 550 villageois perdent progressivement leurs terres.Sur les 5 km carrés appartenant aux habitants de Nabi Saleh, 60% sont des terres confisquées ou expropriées.

Le militaire cramponné à son jeune prisonnier

Le militaire cramponné à son jeune prisonnier

Des milliers d’étudiants ont défilé dans les rues de la capitale du Chili, jeudi, pour contester les nombreux délais dans la réforme de l’éducation mise en avant par la présidente Bachelet. Les manifestations ont commencé plutôt pacifiquement à Santiago, alors que les marcheurs brandissaient des drapeaux, scandaient des slogans et dansaient dans les rues pour presser Bachelet de respecter son engagement de rendre l’éducation gratuite. Des affrontements ont ensuite éclaté entre les policiers et des manifestants masqués.

Les écoles chiliennes étaient gratuites avant le coup d’État du général Pinochet, qui a forcé la privatisation des établissements scolaires et mis fin au contrôle centralisé de l’éducation. Il avait aussi sabré dans le financement public des écoles primaires et secondaires pendant sa dictature, de 1973 à 1990. Dans les régions défavorisées, le système public a été également éprouvé, alors que des milliards de dollars en fonds publics ont été redirigés vers des écoles secondaires gérées par le privé.

Affrontements à Santiago

Affrontements à Santiago

Comme cela devient de plus en plus fréquent, les autorités ont arrêté cinq personnes en début de semaine, les accusant d’être des membres d’une milice maoïste ayant organisé une embuscade la semaine dernière dans le district de Sukma (Chhattisgarh). Ces arrestations ont lieu sans preuve concrètes, la police ayant le pouvoir d’interpeller et de détenir toute personne suspectée d’avoir pris part à une action terroriste en vertu du UAPA, une loi draconienne adoptée pour lutter contre le terrorisme. Jeudi, des centaines de personnes ont encerclé le commissariat local pour dénoncer ces arrestations abusives. Des habitants du village de Kukanar et des villages avoisinants ont également bloqué une importante voie routière une partie de la journée de mercredi et de jeudi.

District de Sukma – Chhattisgarh

Les travailleurs du Service national autonome des Égouts et Aqueducs (SANAA) ont défilé ce mercredi à Comayagüela pour le respect de leurs droits. Ils ont empruntés la Première Avenue puis ont barré des rues en brûlant des pneus, provoquant l’intervention de la police. Les travailleurs du SANAA sont restés plusieurs mois impayés. Les arriérés de salaires et d’indemnités se sont accumulés en raison du déficit économique du SANAA. Ce n’ est pas la première fois que les travailleurs exercent ce type de pression.

Incidents à Comayagüela

Incidents à Comayagüela