Le « red-tagging », existe depuis des décennies aux Philippines. Une couleur, le rouge, suffit à devenir une cible du gouvernement. À l’origine, elle est réservée aux guérilleros de la Nouvelle armée populaire (NPA) considérés comme des « terroristes, des ennemis jurés de la nation ». Depuis quelques années, elle cible les militants écologistes, victimes alors de harcèlement et de mises à mort. Le « red-tagging » s’est élargi à tous les types d’opposants au gouvernement : des militants de gauche, aux dirigeants autochtones, journalistes ou enseignants. Les personnes marquées par le « red-tagging » encourent des exécutions extrajudiciaires, des disparitions forcées, du harcèlement et de l’intimidation. Une pratique de plus en plus en cours sous la présidence de Marcos Jr.
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