« We need to take guns » est un document politique et militaire qui exprime clairement sa solidarité avec le Bataillon International de Libération (IFB) et les causes qu’il défend. Ce documentaire présente l’IFB, une unité combattante des YPG, les milices kurdes qui mènent et défendent la révolution du Rojava dans le Nord de la Syrie. Le film sera projeté à l’Université Paris VIII Vincennes – Saint-Denis, le vendredi 22 février et suivi d’une discussion avec les participant.es au tournage du film.

Trailer du film: https://youtu.be/JRcBHNPpE_Y

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Projection du film

Projection du film

Une loi anti-terroriste promulguée au Royaume-Uni rend passible de dix ans d’emprisonnement le fait pour un Britannique de séjourner sans motif valable en Syrie, une mesure destinée à lutter contre le problème du retour des jihadistes étrangers dans leur pays d’origine, mais qui risque d’être utilisée pour ceux et celles qui ont combattus dans les forces kurdes et dans les FDS. Ozkan Ozdil, un internationaliste londonien ayant rejoint les YPG en Syrie, avait ainsi été arrêté en vertu de lois terroristes à l’aéroport de Luton.

Promulgué hier, ce nouveau texte renforce l’arsenal législatif britannique qui, jusqu’ici, exigeait des autorités la preuve que les personnes rentrant de Syrie y avaient mené des activités terroristes. En vertu de ces nouvelles dispositions, le ministre de l’Intérieur peut désigner un territoire étranger dont la simple fréquentation constitue un crime, sauf pour les personnes disposant d’un motif valable, à l’instar du personnel humanitaire, des journalistes ou encore des personnes se rendant aux obsèques d’un proche. Les Britanniques concernés auront un mois pour quitter ces zones après l’entrée en vigueur de la loi.

Trois volontaires britanniques au Rojava: Ozkan Odzil est à droite

Trois volontaires britanniques au Rojava: Ozkan Odzil est à droite

Deux événements d’hommage à Kendal Breizh auront lieu à Bruxelles ces 8 et 10 février. Kendal était un combattant breton des YPG tué le 10 février 2018 en combattant l’envahisseur turc à Afrin. Avant la bataille d’Afrin, il avait combattu l’État Islamique et défendu la révolution du Rojava.

8 février 14h – Sacco-Vanzetti – 54 Ch. de Forest – 1060 BXL:
départ commun vers le monument aux Brigades Internationales Du cimetière de St-Gilles (Av. du Silence 72, 1180 Uccle) pour une veillée.

10 février 18H – Sacco-Vanzetti – 54 Ch. de Forest – 1060 Bxl
Commémoration et hommages à Kendal Breizh.

Kendal Breizh

Kendal Breizh

Ce 25 janvier, nous organisions une soirée d’information et de débat au Local Sacco-Vanzetti, afin de commémorer le début de la bataille d’Afrin mais surtout de discuter les perspectives de solidarité alors que l’État turc prépare plus que jamais une attaque massive contre le mouvement de libération kurde et contre le projet révolutionnaire qui se développe dans le nord et dans l’est de la Syrie. Voici les deux témoignages vidéos, celui d’Argesh (internationaliste états-unien des YPG) et celui d’Eddi (internationaliste italienne des YPJ).

Nous joignons également la présentation réalisée par le mouvement de libération kurde et présentée lors de la soirée.

Defend Afrin

Defend Afrin

Le Bataillon International de Libération (IFB) est une unité combattante des YPG, les milices kurdes qui mènent et défendent la révolution du Rojava dans le Nord de la Syrie. La révolution du Rojava a apporté un modèle sociétal progressiste, démocratique, défendant les Femmes et les différents peuples qui habitent la région.

L’IFB prend pour modèles les Brigades Internationales qui avaient défendu la république espagnole en 1936. Le film est un document politique et militaire qui exprime clairement sa solidarité avec le bataillon et les causes qu’il défend. Le film, tourné à Raqqa, sera suivi d’une discussion avec Andi, secrétaire du Secours Rouge International, participante au tournage du film.

Une coorganisation Secours rouge/ACJJ, ce vendredi 14 décembre à 19h, à la « Maison Commune l’Aurore », 162 Rue du Midi, 1000 Bruxelles.

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We need to take guns

We need to take guns

Les Forces démocratiques syriennes, appuyées par la coalition anti-jihadiste, conduisent, depuis septembre, la dernière phase de l’opération qui vise à réduire les dernières positions occupées par Daesh à Hajine, sur la rive orientale de l’Euphrate, dans la province syrienne de Deir ez-Zor. Ces derniers jours, les FDS ont subi des contre-attaques de l’EI, qui a desserré l’étau autour de Hajine, localité vers laquelle la progression avait été jusqu’alors fortement ralentie par les innombrables mines improvisés disséminés par les jihadistes. Pour reprendre l’initiative, les FDS avaient récemment décidé de déployer des unités plus aguerries.

Seulement, l’opération Roundup a été suspendue, le 31 octobre, suite à une déclaration faite la veille par le président turc, Recep Tayyip Erdogan qui promettait une opération prochaine de grande ampleur contre le Rojava. Depuis quelques jours, l’armée turque se déploie au nord de Kobanê et l’artillerie bombarde les positions des YPG dans le secteur. Devant l’imminence d’une nouvelle intervention militaire turque, les FDS ont donc annoncé la suspension de leur offensive contre Daesh à Hajine, tandis que l’EI a repris l’offensive, cette fois contre les forces du régime. Les FDS ont aussi frappé les forces turques menaçant Kobanê, comme le montre cette vidéo où un véhicule blindé transporteur de troupes est frappé par un missile guidé antichar.

Le directeur de la publication du Jerusalem Post confirme que l’armée israélienne a exigé et obtenu, pour «des raisons évidentes de sécurité», la dépublication d’un article posté sur son site relatant l’aide militaire fournie par Tsahal à des rebelles en Syrie. L’article, toujours accessible par le cache des moteurs de recherche quelques heures après sa dépublication avant d’être entièrement supprimé, expliquait que l’armée israélienne avait fourni de l’argent, des armes et des munitions à des combattants syriens basés près de la frontière syro-israélienne. Sept groupes islamistes auraient ainsi reçu de l’aide militaire israélienne.

L’article censuré

L'article censuré

Deux types de grenades fabriquées par l’entreprise suisse Ruag ont été retrouvées aux mains de l’État Islamique dans la région d’Idlib. Après la prise d’une position de l’État Islamique, des membres de Hayat Tahrir al-Cham (alliance djihadiste proche d’Al-Qaeda) ont publié une photo d’un stock d’armes saisies dont des grenades OHG92 et HG85. Selon Ruag ces grenades auraient été vendues au Émirats Arabes Unis en 2002 ou 2003 puis auraient transité par la Jordanie avant de finir aux mains de Daesh. La Suisse continue de vendre des armes aux E.A.U même si il a été prouvé qu’une partie d’entre elles est utilisée dans les conflits en Syrie ou au Yémen.

Une grenade HG85

Une grenade HG85

Une commémoration de la Tikko à Hassaké a été attaquée ce jeudi 16 août, la commémoration se tenait pour le Commandant Nubar Ozanyan, tué il y a un an au combat, se tenait sur place. La voiture qui approvisionnait le lieu en eau est passée sur un engin explosif vers 7h15. Un combattant YPG a été blessé.

Erratum : il ne s’agissait pas d’une attaque à la voiture piégée comme annoncé au départ.

Le véhicule piégé

Le véhicule piégé

Dans la nuit du 28 juillet, les YPG ont exécuté un chef du groupe Feylaq Sham à Afrin (voir la vidéo). Le groupe Feylaq Sham est un des groupes, alliés à l’état turc, qui occupent le canton d’Afrin depuis le 18 mars. Ce groupe participe au régime de terreur et d’épuration ethnique, visant à remplacer les habitants par des arabes sunnites organisés par les salafistes. Les YPG avaient déjà exécuté un des responsables de ce groupe en mai (voir notre article).

Combattants et combattantes des YPG (archive)