Le lundi 28 octobre, Léonard Peltier, le plus ancien prisonnier politique des États-Unis, a été hospitalisé. Il a été renvoyé en prison peu de temps après mais ses soutiens demandent son transfert d’urgence de la prison vers un établissement médical.

Léonard Peltier qui a eu 80 ans le 12 septembre dernier, souffre notamment du diabète, d’hypertension artérielle et des conséquences dues au COVID-19 en raison de sa longue détention. Peltier s’est vu refuser la liberté conditionnelle en juillet dernier. Selon l’avocat de Peltier, Kevin Sharp, une audience provisoire a été programmée pour juin 2026, tandis qu’une audience complète a été programmée pour juin 2039, date à laquelle Peltier aura 94 ans.

Leonard Peltier, emprisonné depuis 1976

Leonard Peltier, emprisonné depuis 1976

Ce jeudi 24 octobre marque les 40 ans de prison de Georges Abddallah. Une journée internationale d’action pour sa libération avec des meeting, projections, stands et photos de soutien organisées dans différentes villes de France et dans d’autres pays dans le monde.

Le vendredi 25 octobre se tiendra, dès 19H à la Bourse du Travail de Toulouse, un meeting de soutien à Georges Abdallah et aux peuples palestinien et libanais (lien vers l’évènement). Le lendemain, samedi 26 octobre, s’organisera à Lannemezan la marche de soutien à la libération de Georges Abdallah qui partira de la gare Lannemezan pour s’arrêter devant les portes de la prison où il est détenu.

 

Le vendredi 18 octobre, le syndicat SI Cobas a organisé une grève générale de 24 h dans l’ensemble du pays. La grève a principalement touché les secteurs du transport et de la logistiques. Des sections de bases d’autres secteurs se sont joint à l’appel sans l’appui de leurs centrales qui ont boycotté l’appel de SI Cobas. Dans la journée, les grévistes ont bloqué les ports de Naples et de Salerno et des seat-in ont été organisés devant des usines d’armement fournissant l’armée israélienne. Le samedi 19 octobre, 5.000 personnes ont manifesté à Rome. Le cortège comptait principalement des ouvrier.es en grève et le Réseau Libres de lutter – Entraver le DDL 1660 qui regroupe des organisations et collectifs politiques rassemblés dans un front commun contre la loi liberticide DDL1660 (voir nos articles ici et ici). Il s’agissait de la 4ème grève politique depuis le début de l’année. Les précédentes ayant appelé en solidarité avec la Palestine et contre les guerres impérialistes.

G.N. Saibaba, ancien professeur de l’université de Delhi, est décédé ce samedi 12 octobre dans la soirée. Il avait passé 10 ans en prison pour des liens présumés avec les maoïstes avant d’être acquitté en mars de cette année. Saibaba avait été admis il y a dix jours à l’Institut des sciences médicales de Nizam à Hyderabad en raison de problèmes de santé. Âgé de 57 ans, il est décédé des suites de complications post-opératoires après avoir subi une intervention chirurgicale (voir nos articles).

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Comme chaque année, un pèlerinage au cimetière général de Recoleta s’organise à Santiago pour commémorer les victimes de la dictature du général Pinochet. Ce dimanche 8 septembre, à l’approche du palais de la Moneda (siège de la présidence), une partie du cortège a lancé de la peinture et des objets contre le bâtiment ainsi que des cocktails molotov et des feux d’artifices. Les carabiniers sont intervenus et 36 personnes ont été arrêtées. Une personne a été poignardée et est décédée à l’hôpital.

Sur les 36 détenus; 11 personnes ont été arrêtées pour avoir des mandats en vigueur pour différents faits ; 6 pour port d’objets contondants ; 3 pour délits liés à la drogue ; 4 pour troubles à l’ordre public ; 3 pour port d’éléments pour commettre des délits ; 2 pour port d’engins incendiaires ; 2 pour port d’armes tranchantes ; 2 pour mauvais traitement de carabiniers ; 1 pour infraction à la loi sur les arts martiaux ; 1 pour avoir lancé des feux d’artifice ; et 1 pour avoir causé des lésions graves ayant entraîné la mort.

Trois cadres maoïstes recherchés, pour la capture desquelles des primes avaient été promises par les autorités, ont été tués le 15 août près du village montagneux de Cabatangan (Iloilo) par les militaires de la 301e brigade d’infanterie. Vincente Hinojales était le secrétaire du Comité régional de Panay (KR-P), Maria Concepcion Araneta-Bocala était premier secrétaire adjoint du groupe et Rewilmar « Vivian » Torato Teodosio secrétaire du front central du KR-P. Jeudi 22 août, ce sont Joan Lacio « Mark » Encarnacion, 31 ans, et Jolina « Chloe » Martinez Sergio, 30 ans, (photo) respectivement vice-commandant et instructeur politique d’une unité de guérilla du Central Negros, qui ont été tué par les militaires du 94e btaillon d’infanterie à Barangay Buenavista, dans le Negros Occidental. Les deux cadres s’étaient mariés dans les maquis en 2017 et ils étaient recherchés par les forces de sécurité.

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Le 13 août, à 6 heures du matin, les policiers de la National Investigating Agency (NIA) ont forcé l’entrée de la maison de Konnath Muralidharan (camarade Ajith), à Thevakkal (état du Kerala,). Ils ont enfoncé la porte et saisi son ordinateur, son téléphone, sa tablette et quelques clés USB, ainsi que quelques vieux magazines et brochures sur la loi d’amendement sur la citoyenneté. Les magazines étaient enregistrés et la brochure avait été publiée et distribuée ouvertement par Porattom. Pourtant, ils ont été saisis et déclarés « publications illégales ». Ce raid fait suite à plusieurs décennies de harcèlement contre K. Murali. Accusé et emprisonné en 1976 pendant deux ans, puis à nouveau pendant quatre ans en 2015 pour ses liens supposés avec l’insurrection maoïste (voir ici l’article sur sa libération). Suite à ce raid, Konnath Muralidharan risque une arrestation à tout moment.

Konnath Muralidharan (camarade Ajith)

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Réseau Libres de lutter – Entraver le DDL 1660, c’est le nom choisi pour la coordination nationale d’organisations de lutte, syndicats de base et groupes militants, qui a débuté en juillet avec des assemblées en ligne et quelques initiatives locales (voir notre article ici). Le moment est critique : cette loi, qui sera votée en septembre, s’attaque à tous les secteurs en lutte, à toutes les formes de lutte les plus incisives et même historiques, comme les piquets de grève, les barrages routiers, les occupations de logements, jusqu’à la « résistance passive » en prison. Cette coordination est le résultat d’une large prise de conscience de la gravité de cette législation de « guerre intérieure », et précisément par rapport aux « guerres extérieures ». C’est pourquoi elle a déjà fixé en septembre un calendrier d’initiatives de combat. En même temps que se poursuivent gréves et protestations locales, en photo un piquet ouvrier mardi matin, 13 août dans la ville de Potenza.
Plus d’information sur la coordination sur le site (en italien) Il pungolorosso

Samedi 10 juillet, des groupes de défense de l’environnement ont organisé une manifestation à Belgrade qui a rassemblée près de 40.000 personnes (24 à 27.000 selon la police). La manifestation s’est organisée pour dénoncer l’accord du gouvernement Serbe de la relance de l’exploitation d’une mine de lithium. Rio Tinto est le nom du géant anglo-australien qui a reçu le droit d’exploitation et dont il espère extraire chaque année quelque 60 000 tonnes de lithium et assurer la production de 1,1 million de voitures électriques en Europe.

Les gisements avaient été découverts en 2004. En 2021, des semaines de manifestations massives avaient forcé les autorités à interrompre le projet (voir notre article ici). En juillet, le tribunal constitutionnel serbe a cassé la décision gouvernementale d’interdire l’exploitation du lithium en Serbie permettant la relance de l’exploitation de la mine.

Lors de la manifestation de samedi, 19 personnes ont été interpellées, accusées d’avoir bloqué les voies dans la principale gare ferroviaire de Belgrade. Elles seront relâchées finalement le dimanche matin. Les organisations environnementales ont informé que la mobilisation se poursuivrait.

Le 8 juin 2023, maître Jean-Louis Chalanset, l’avocat de Georges Abdallah, avait déposé une demande de libération conditionnelle-expulsion. Le tribunal d’application des peines tiendra une première audience à Lannemezan le 7 octobre prochain afin de statuer sur cette demande. Cette première audience n’est que le début d’une procédure qui prendra plusieurs mois.

En 2013, la dernière demande de libération avait été acceptée par les juges sous condition d’expulsion de Georges Abdallah mais Manuel Valls, ministre de l’Intérieur de l’époque, avait refusé de signer l’avis d’expulsion.

Avec cette échéance judiciaire, des mobilisations seront organisées dont une manifestation nationale le samedi 26 octobre 2024 à 14H à Lannemezan.