Les troupes gouvernementales se sont heurtées samedi à la guérilla maoïste aux environs de Sitio Datalab (Davao del Sur). Trois guérilleros auraient été tués. Sept autres guérilleros auraient été tués, ainsi que deux miliciens gouvernementaux dans deux autres combats dans la province de Bukidnon.

Dimanche après-midi a eu lieu la « marche multicolore pour la paix » à Molenbeek-Saint-Jean organisée après les incidents qui ont impliqué les islamistes et la police au début du mois. Une dizaine de sympathisants masqués se réclamant des mouvements Anonymous et Occupy ont été interdits de marche par la police

Suite à la répression policière visant les antifascistes le 17 juin, qui a culminé avec le matraquage général au métro Trône tandis que la police encadrait et protégeait les fascistes du Parti populaire et de Nation, la JOC, les Jeunes FGTB et l’Antifa Bruxelles appellent à un rassemblement mercredi 27 juin à 16h30 Place Poelart. ils invitent les participant-es à venir muni d’une protection pour la tête (casque de mobylette, de chantier, de vélo…) pour se prémunir symboliquement des violences.

Bruxelles: Rassemblement antirep’/antifa’ mercredi

Une réforme approuvée la semaine dernière par le Congrès colombien, mais qui doit encore recevoir l’aval de la Cour constitutionnelle, prévoit notamment la possibilité de suspensions de peine et l’accès à des postes politiques pour des guérilleros repentis, à l’exception de ceux coupables de crimes contre l’humanité. Cette réforme qui prétend viser la paix en Colombie pose comme préalable la capitulation pure et simple de la guérilla. Les FARC on rejeté cette réforme en exposant que «L’attitude de l’oligarchie est tellement élitiste et arrogante, qui prétend centrer le débat sur le fait de savoir si le commandant des FARC peut ou non être parlementaire». Les FARc ont avertit le gouvernement que sa lutte ne vise pas à une «réinsertion dans son régime politique pourri».

Un détachement de la 3e Brigade de Forces Spéciales de l’armée péruvienne et de la Direction Contre le Terrorisme de la Police Nationale a découvert un dépôt du Comité régional du Huallaga du PCP-SL (le courant liquidationniste du « camarade Artemio » qui a récemment subi de nombreux revers). Le dépôt était en pleine forêt, dans le district de Pólvora (San Martín). Il contenait des armes et des munitions, des uniformes et des drapeaux et des publications maoïstes.

Mardi, une cinquantaine de personnes ont bruyamment manifesté dans le hall d’entrée de l’hôtel de ville de Québec contre l’adoption d’un nouveau règlement encadrant plus sévèrement les manifestations. La manifestation avait tourné à la bousculade. Quatre personnes se sont présentées à la cour municipale hier après-midi pour faire face à diverses accusations d’introduction par effraction, de méfait et d’avoir troublé la paix. Ils ont été relâchés après leur comparution. Ils doivent respecter plusieurs conditions en attendant leur retour en cour à la fin du mois de juillet. Ils doivent notamment s’abstenir de participer à une manifestation. Les quatre hommes ont été arrêtés jeudi soir. Ils ont passé la nuit au centre de détention.

Cette journée était une journée d’action contre G4S, entreprise de sécurité en contrat dans de nombreux pays. Lorsque la manifestation se met en route du camp, deux policiers en civil entreprennent de la suivre de près, ce qui provoque une charge d’une trentaine de manifestants cagoulés. Ne parvenant pas à fuir assez vite, un des policiers a sorti son arme, ce qui stoppe la charge et leur permet de se retirer. La manifestation se divise alors entre « black bloc » et autres. Un important dispositif policier empêchera la manifestation d’atteindre les bureaux de G4S qui seront tagués dans la nuit.

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2000 étudiants de secondaire ont manifesté mercredi dans le centre de Santiago pour revendiquer un meilleur système d’enseignement public, gratuit et de qualité. À la proximité de la Station Mapocho, les manifestants se sont heurtés à la police qui est intervenue avec autopompes. Du mobilier urbain a été détruit, des policiers caillassés. Plusieurs manifestants ont été arrêtés, ainsi que des passants et des journalistes.

Chili: Affrontements suite à une manifestation lycéenne

La campagne législative dans lez pays basque nord n’a pas laissé de côté la question des droits civils et de la « résolution du conflit ». L’association des familles de prisonniers politiques basques Etxerat a tenu une conférence de presse pour que les élus locaux du PS n’oublient pas leurs promesses. Si Etxerat reste méfiante à l’envers des promesses socialistes, c’est que ces derniers mois, la politique appliquée aux prisonniers en France ne cesse d’empirer. Pour preuve, de nombreux cas dont ceux de Naia Lacroix et Olga Gomez, toutes deux incarcérées à Châlons-en-Champagne. En effet, l’administration pénitentiaire mettant un terme à la condition d’isolement contre laquelle s’est battue Naia Lacroix, l’a transférée à Chalon-sur-Saône avec la Navarraise Olga Gomez. Cette dernière se retrouve alors éloignée de 1 059 km chez elle, au lieu de 800 à l’origine. Pour les familles, il s’agit là d’une nouvelle provocation et d’une marque de mépris. Pour Etxerat ce qui semblait acquis, telles les cellules individuelles, les visites et la possibilité d’être regroupé, est attaqué depuis quelques mois.

Julen Mujika, a été transféré d’Osny à Villefranche-sur-Saône, à 797 km de chez lui, tandis que son frère, Ander Mujika, a été transféré de Moulins-Yzeure à Bourg-en-Bresse, où il se trouve en compagnie de Xabier Aranburu, transféré de Fleury. Oroitz Gurrutxaga, qui se trouvait isolé à Fresnes, a, lui, été transféré à Moulins-Yzeure. Ibon Fernández Iradi, qui avait été transféré en Espagne pendant quelques mois, a été ramené à la prison de Lannemezan, mais au module d’isolement. Les prisonniers basques de Lannemezan, ainsi que quelques prisonniers sociaux, ont fait un refus de rentrer en cellule et ont occupé le mitard en solidarité avec lui. Ils en sont sortis lundi dernier après avoir obtenu gain de cause. Quant à Jon Kepa Parot, pas de mouvement, mais une 3e demande de remise en liberté. Examinée depuis lundi, la décision sera rendue le 12 juillet. Il semblerait que lui soit appliqué un décret entré en vigueur après qu’il ait fait sa demande. Décret qui pourrait dont être invalidé pour “rétroactivité inconstitutionnelle”, selon ses avocats.

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Pays basque/France: La situation des prisonniers basques

La police anti-émeute a dispersé mercredi à l’aide de grenades lacrymogènes une nouvelle manifestation d’étudiants à Khartoum protestant contre la cherté de la vie et un projet gouvernemental de baisse des subventions de l’Etat. Les forces de l’ordre armées de matraques ont bouclé un grand axe routier et pourchassé des dizaines de jeunes gens dans les rues attenantes au campus de l’université de la capitale soudanaise.