Le 75e Bataillon d’Infanterie de l’armée gouvernementale menait mardi une opération dans la province d’Agusan del Sur quand il s’est sont heurté à une unité du « Front de Guérilla 20 » de la NPA. Un guérillero a été tué et deux soldats blessés. Deux fusils d’assaut ont été récupérés sur le terrain par les militaires. Jeudi, un autre guérillero de la NPA a été tué, et un soldat de forces spéciales de l’armée philippine blessé, dans un autre combat dans la province de Cotabato du Nord.

La guérilla du PCP-SL a tendu une embuscade dimanche après-midi dans la province de Llochegua, une zone de montagnes et de forêts de la région de la Vallée des Rivières Apurímac et Ene (Vrae). Un sergent de l’armée a été tué. Des opérations de ratissage ont échoués à retrouver la colonne de guérilleros qui a effectué cette embuscade.

La DIRCOTE a également arrêté dans le district de Rupa Rupa (province de Leoncio Prado) Moïse Aróstegui (32), alias « camarade Tito », militant recherché du PCP-SL pour plusieurs actions de guérilla réalisées entre 2008 et 2010. La Division Régionale Contre le Terrorisme (DIRCOTE) à également arrêté, dans deux villages des environs d’Ayacucho, deux personnes qu’elle accuse de jouer un rôle important dans le service médical de la guérilla maoïste. Ils auraient été signalés dans les bases de la guérilla donnant des soins aux combat, l’un comme dentiste, l’autre comme médecin. Ils sont aussi accusé d’avoir communiqué par radio à la guérilla des information sur les mouvements des forces de sécurité.

Le débat s’est élargi après notre dénonciation des positionnements collabo de certains groupes et réseaux « indignés » (lire notre position). Il y a eu de claires (et moins claires) démarcations d’avec la volonté délatrice du noyau espagnol et de certains de leurs partisans belges (notamment dans le legal team, suivre ici le débat). Mais l’attitude du service d’ordre « indigné » protégeant DEXIA contre des manifestants (voir ici la vidéo), puis désignant publiquement ceux qui avaient shooté dans la porte de la banque, a confirmé le Secours rouge dans son choix.

La révélation, le 8 octobre, par le Chaos Computer Club, que l’administration utilisait illégalement un logiciel-virus (conçu par la société DigiTask) de type  » cheval de Troie  » permettant de contrôler un ordinateur-cible à distance, et présentant de gros défauts de conception (permettant à n’importe quel hackeri sur Internet d’accéder à ses fonctions), a provoqué un scandale qui a des conséquences politiques. En février 2008, la Cour constitutionnelle allemande avait fixé des limites très strictes à l’utilisation de tels logiciels : il fallait que des vies humaines soient en danger, que la sécurité de l’Etat soit menacée et qu’un juge ait donné son approbation.

Lundi, le ministre de l’intérieur de Bavière a reconnu qu’entre 2009 et février 2010, la police bavaroise avait, à cinq reprises, utilisé ce logiciel et opéré par ce biais entre 20000 et 30000 captures d’écrans pour résoudre des affaires criminelles. Le ministre a annoncé, mardi 11 octobre, que la police bavaroise n’utiliserait plus ce logiciel. Le ministre de l’Intérieur du Bade-Würtemberg a fait une déclaration similaire.

Les prisonniers palestiniens ont suspendu leur grève de la faim pour 3 jours, après que les autorités pénitentiaires israéliennes aient accepté de mettre un terme à la politique d’isolement des prisonniers. La grève avait débuté le 27 septembre en réponse à la fermeté des nouvelles conditions imposés aux détenus par les Autorités Pénitentiaires Israéliennes, qui allaient jusqu’à la confiscation des habits et des livres, la limitation des visites familiales à 30 minutes par mois, la mise en oeuvre de fouilles corporelles quotidiennes, et la mise en isolation de tous les leaders politiques palestiniens prisonniers.

Le renforcement des conditions de détention avait été imposé par Benjamin Netanyahu, qui avait décidé de révoquer les droits des prisonniers suite au refus du Hamas de laisser la Croix Rouge Internationale rendre visite au soldat israélien Gilad Shalit, capturé par le Hamas. La libération de Shalit a probablement joué un rôle certain dans la décision d’abolir la politique de l’isolement.

Les prisonniers politiques de La Voz del Amate, de l’Autre Campagne de Mitziton et du camarade de Voces Innocentes entament leur vingtième journée de grève de la faim. La répression est forte, et les pressions contre les prisonniers aussi. Une gréviste de la faim s’est vue menacée qu’on lui retire son fils, les visites sont fortement limitées… Les familles des victimes qui faisaient un sitt-ing sur la place de la cathédrale de San Cristobal, ont été priées de partir avant le « Sommet mondial pour un tourisme d’aventure » que le président Calderon doit inaugurer dans une ville intégralement repeinte pour l’occasion…

Tous ont subis actes de torture au moment de l’arrestation et continuent d’en souffrir sous la forme d’isolement et de traitement humiliants. Tous les camarades ont été brutalement battus, la plupart ont été asphyxiés avec des sacs plastique, humiliés et menacés, certains ont été soumis à des chocs électriques. Les femmes sont harcelées sexuellement ou violées. Les prisonniers souffrent tous de maladies, dues à la mauvaise qualité et au peu de nourriture qu’ils reçoivent,à l’insalubrité des prisons, au refus des autorités à l’accés aux soins médicaux, et bien sûr, dans de nombreux cas aux effets de la torture. La camarade Rosa Lopez souffre d’une hernie ombilicale, Alberto Patishtàn d’une cécité qui pourrait être en phase terminale. Seule bonne nouvelle: la libération vendredi de deux grévistes de la communauté de mitziton.

Dix-sept membres présumés des FARC ont été capturés lundi dans le département central de Meta. Ils appartiendraient à la brigade « Ismael Ayala » du Bloc Est des FARC. Cette unité serait responsable des barrages le long de la route principale du département de Meta.

Colombie: 17 membres des FARC capturés

Une manifestation avait lieu hier après-midi au centre fermé 127bis, à Steenokerzeel. 200 à 300 manifestants s’étaient rassemblés pour la fermeture du centre. Le première enceinte a été cisaillée et les manifestants ont ensuite défoncé un des battants de la porte principale. Il n’y a eu aucun affrontement direct avec la police, les policiers se limitant à « faire masse » derrière la porte défoncée pour empêcher l’entrée des manifestants dans le centre. Aucune arrestation n’a eu lieu lors de la manifestation ni, semble-t-il, par la suite.

Voir le (mini) sujet sur la VRT

Voir le fil de la manif sur indymedia

Le procès du géant de l’énergie français EDF, poursuivi pour avoir espionné Greenpeace courant 2006, s’ouvre ce lundi devant le tribunal correctionnel de Nanterre. Sur le banc des prévenus: un géant énergétique et deux anciens responsables de sa sécurité, un vainqueur déchu du Tour de France 2006 et son entraîneur ainsi qu’un ex-militaire et un ancien de la DGSE (service de renseignements français) reconverti dans une société d’intelligence économique.

Cette complexe affaire d’espionnage a débuté en 2006 par une plainte du Laboratoire national du dépistage du dopage, dénonçant des intrusions dans son système informatique. Très vite, les enquêteurs identifient le pirate. Dans son ordinateur, une véritable mine de documents révélant l’espionnage de Greenpeace par EDF, du LNDD et d’un avocat chargé de la défense des petits actionnaires de Vivendi. Au terme de quatre ans d’instruction, le juge avait estimé qu’EDF a bien mandaté l’officine du pirate pour s’introduire en 2006 dans l’ordinateur de l’ex-directeur des campagnes de Greenpeace.