La zone de police des communes de Bruxelles-Ville, Ixelles et Laeken, ainsi que de Neder-over-Heembeek et Haren voulait acquérir des caméras à installer sur la voie publique avec un contrat d’entretien portant sur trois ans. Un  marché avait été estimé au départ à 5 millions d’euros hors TVA. Trois candidats avaient déposé offre à la fin de l’année 2018: Engie Fabricom, le duo Jacops-Securitas, et Nextel, la filiale du câblo-opérateur Telenet. Initialement, la zone de police avait donné sa préférence à Nextel, mais elle avait dû revoir sa copie sur injonction de son autorité de tutelle: celle-ci avait découvert que Nextel avait omis de proposer un système de transmission des images caméra qui ne soit utilisable que par la zone de police (support à usage exclusif), alors que le cahier des charges spécial avait cité cette exigence comme étant un des « critères minimaux« .Le collège de police a revu sa copie sous ce nouvel éclairage, puis a octroyé le marché, le 11 avril dernier, à Jacops-Securitas. Entre-temps, il s’est rendu compte qu’Engie Fabricom avait, comme Nextel, omis de garantir un système de transmission d’images et données sur support exclusif. Il a donc conclu à l’irrégularité de ces deux offres. Ne restait plus que Jacops-Securitas, qui avait pourtant remis le prix le plus élevé: plus de 7 millions d’euros, et près de 2 millions de plus que les deux candidats concurrents. Mais cet écart de prix pouvait précisément être justifié par la prise en compte, par Jacops-Securitas, du critère lié à l’exclusivité du support de transmission. Engie Fabricom a demandé au Conseil d’Etat de suspendre la double décision de la zone de police, de déclarer son offre irrégulière et d’octroyer le marché au duo concurrent.

Six maoïstes ont été tués lors de trois affrontements distincts avec la police dans la région de Bastar, dans le Chhattisgarh, vendredi et samedi. Vendredi soir, deux maoïstes recherchés, et pour la capture desquels les autorités indiennes offraient des primes, ont été tués lors d’une rencontre avec les forces de sécurité dans le district de Dantewada. La fusillade a éclaté vers 23h30 dans une forêt près du village de Kutrem. Après un bref échange de tirs, les maoïstes se sont échappés. Les corps de deux rebelles ont été retrouvés plus tard. Ils ont été identifiés comme étant Lachu Mandavi et Podiya, tous deux membres du comité des maoïstes de la région de Malangi. Un maoïste a été tué dans le district de Bijapur samedi tôt dans la matinée. Cela s’est produit vers 8h30 du matin, dans une forêt proche du village de Punnur, lors d’une opération anti-guérilla la police de réserve du district  vers Awapalli, à environ 450 km de Raipur. L’objectif de l’opération était la capture d’un commandant maoïste recherché, signalé dans la région. Une fusillade a eu lieu, laissant un guérillero mort sur le terrain. La troisième fusillade a eu lieu vers 18 heures dans une forêt proche de Tadmetla-Mukram nullah, lorsqu’un détachement de la police de réserve du district était en patrouille. En apprenant que des maoïstes avaient coupé une route près de Tadmetla, les forces de sécurité ont lancé une opération dans la région, à environ 500 km de Raipur. Après la fusillade, les forces de sécurité ont retrouvé les corps de trois maoïste, des armes et munitions.

Guérilleros maoïstes

 

 

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Au moins 55 Palestiniens ont été blessés vendredi après-midi lors d’affrontements avec des soldats israéliens stationnés à la frontière à l’est de la bande de Gaza. Parmis eux, 29 ont été touchés par des balles réelles. Deux femmes font partie des victimes. Plus tôt dans la journée de vendredi, environ 5 000 manifestants se sont rassemblés dans l’est de la bande de Gaza, à l’appel du Haut Comité national pour la Grande Marche du Retour et pour briser le siège israélien. Les manifestants ont agité des drapeaux palestiniens, brûlé des pneus et lancé des pierres et des bombes artisanales sur les forces et véhicules de l’armée israélienne stationnés à la frontière.

Manifestation à la frontière de Gaza (archive)

Des dizaines de manifestants masqués ont affronté les forces de police qui tentaient de reprendre le contrôle de Circunvalar Avenue, aux environs du siège de l’université, dans le quartier de La Macarena, au centre-ville de Bogota. Les affrontements ont commencé à la fin des manifestations d’enseignants du Magistère, qui dénonce les attaques contre eux et  la violation d’accords signés entre l’État et les éducateurs. Dans un premier temps, la police a réagit au blocage de l’avenue en détournant la circulation, puis sont intervenues les forces anti-émeutes (ESMAD) et les affrontements ont commencé, les manifestants lançant des pierres, des bâtons et des bouteilles, tandis que les policiers utilisaient des gaz lacrymogènes et des bombes assourdissantes.

Les affrontements de Bogota

La police britannique a arrêté un certain nombre d’activistes écologistes affiliés à un groupe qui avait annoncé, le mois dernier, l’utilisation de drones pour tenter d’interrompre ce vendredi matin le trafic sur l’aéroport le plus fréquenté du pays. Le groupe, qui s’appelle Heathrow Pause, proteste contre la décision du gouvernement de donner son feu vert à une troisième piste à l’aéroport.  Heathrow Pause a laissé entendre que plus de 200 personnes étaient disposées à se porter volontaires pour piloter des drones jouets à quelques pieds du sol dans la zone d’interdiction de vol pour les drones (5 km autour de l’aéroport). Ce projet était illégal, même si le groupe a déclaré qu’il n’utiliserait que de petits drones, pilotés à hauteur d’homme et non dans les trajectoires de vol, et qu’il avait clairement communiqué ses intentions à la police et à l’aéroport bien avant le début de la manifestation. Trois femmes et six hommes âgés de 20 à 60 ans ont été arrêtés préventivement pour « suspicion de complot en vue de commettre une nuisance publique », hier jeudi, à Bethnal Green, Haringey et Wandsworth. Deux autres hommes ont été arrêtés ce matin dans l’enceinte de l’aéroport d’Heathrow.

Déploiement policier ce vendredi à Heathrow

Un millier de personnes ont manifesté hier mercredi, en soirée, devant le Parlement de Catalogne pour demander aux partis indépendantistes de proclamer la république catalane et de la mettre en place “quoi qu’il arrive”. Des affrontements ont eu lieu avec la police. “On va vous virer”, “nous voulons occuper le Parlement” “Espagne la Pute” et “les colons dehors de la Catalogne” sont quelques-uns des slogans entendus ce soir dans le parc de la Ciutadella, aux portes du parlement. Les manifestants accusent les partis indépendantistes, qualifiés de “botiflers” (traîtres) pour ne pas avoir consommé la rupture avec l’Espagne il y a deux ans et d’avoir “arnaqué” leurs électeurs. Cette concentration en marge du défilé de la fête nationale de la Catalogne a été convoquée spontanément par le biais des réseaux sociaux et ne bénéficie pas du soutien des associations indépendantistes officielles organisatrices de la Diada.

Devant le parlement catalan

 

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Un commando maoïste a mitraillé mardi soir deux anciens membres de la guérilla qui s’étaient rendu et qui avaient collaboré avec les autorités. Les deux renégats, connus sous les noms d’Ashok et de Kishore, se rendaient à moto à Gadchiroli, en provenance du village de Gilanguda mardi, lorsque les maoïstes ont ouvert le feu sur eux. L’un des renégats a été tué, l’autre blessé. Ashok et Kishore s’étaient rendus en 2010 et 2013 respectivement. Tous deux étaient résidents de Gadchiroli.

guérilleros maoïstes (archive)

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Ce 12 septembre 2019 cela fera un an que Daniel Ruiz, dirigeant syndical des travailleurs du pétrole de la province de Chubut et militant du Parti Socialiste des Travailleurs Unifiés, a été arrêté pour avoir participé activement à la grande manifestation du 18 décembre 2017 contre la réforme des retraite du gouvernement Macri. La répression brutale de cette manifestation a donné lieu à de violents affrontements (5 manifestants éborgnés) et des arrestations arbitraires s’en sont suivies. Voilà donc un an que Daniel Ruiz est détenu sans procès, sans même qu’aucune charge ne soit retenue contre lui, dans la prison de haute sécurité de Marcos Paz, surpeuplée, à 200 km de sa famille. Toutes les demandes de libération provisoire ont été rejetée. Avant-hier, Daniel Ruiz a entamé une grève de la faim. Un rassemblement à l’initiative de la LCT avait lieu devant l’ambassade d’Argentine à Bruxelles.

Le rassemblement de cet après-midi de bant l'ambassade d'Argentine à Bruxelles

Une centaine de jeunes militants kurdes et internationalistes participent à une marche de cinq jours entre Bonn et Cologne, dans le but de demander la libération d’Abdullah Öcalan. Au deuxième jour de la marche, des tensions sont apparues après qu’un Turc ait insulté les militants alors qu’ils allaient de Troisdorf à Cologne. La police a arrêté un marcheur. Les autres participants à la marche ont fait un sit-in jusqu’à ce qu’il soit relâché. La marche a alors repris et est arrivée devant la cathédrale de Cologne. La police allemande est une nouvelle fois intervenue et a arrêté deux activistes. Le groupe a à nouveau fait un sit-in devant la gare de Cologne pour leur libération.

Les participants à la marche

Deux guérilleros présumés de la New People’s Army (NPA) ont été tués au cours d’une série d’affrontements avec les forces de sécurité gouvernementales à Agusan del Sur au cours du week-end. Les soldats ont retrouvé les corps des maoïstes sur les lieux des affrontements qui ont eu lieu dimanche matin à Barangay Binucayan. Le premier guérillero a été tué au cours de combats sporadiques d’une durée de deux heures dans l’Union de Sitio, entre les maoïstes et le 60e bataillon d’infanterie de l’armée. Les militaires ont aussi récupéré un fusil M16, un IED de 15 kilos et du matériel politique. Le deuxième maoïste a été tué dans une opération de poursuite lancée par l’armée dans l’après-midi du même jour. Les soldats ont, là aussi, récupéré un  M16 ainsi qu’une grenade, des munitions et du cordeau détonant.

Combattants de la NPA