Le tribunal de première instance francophone de Bruxelles se penchera à l’automne sur le cas de 11 personnes, dont deux journalistes (voir notre article), poursuivies pour organisation de trafic d’êtres humains. Sur les 4 personnes qui prétendent avoir seulement hébergé des migrants, seul Walid, un Tunisien de 42 ans en situation régulière sur le territoire belge, reste incarcéré et ce depuis le 20 octobre 2017.

.

.

Une manifestation populaire a eu lieu vendredi aux pieds du mont Qandil, dans le Kudistan irakien, base arrière de l’insurrection kurde, régulièrement bombardée par la Turquie. Dans la localité de Qardiah, les manifestants portaient des banderoles où on pouvait lire « Qandil ligne rouge » et scandaient des slogans fustigeant le président turc Recep Tayyip Erdogan, affirmant leur solidarité avec les combattants du PKK implantés dans cette région depuis une vingtaine d’années. Outre des bombardements massifs et répétés (par chasseurs-bombardiers F-16 et par drones), l’armée turque a multiplié au cours des dernières semaines les incursions terrestres dans la région, pénétrant de 30 km à l’intérieur du Kurdistan irakien.

Bombardement turc à Qandil

Bombardement turc à Qandil

Dans une proposition de résolution déposée devant le Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, le MR veut, primo, « que les crimes des régimes communistes soient davantage intégrés aux programmes de 5e et 6e secondaire en Fédération Wallonie-Bruxelles, que ce soit dans les cours d’histoire et/ou d’éducation à la philosophie et la citoyenneté », secundo, que la loi belge réprimant le négationnisme « soit étendue aux crimes commis par les régimes communistes », une question qui relève toutefois du niveau fédéral. Le texte, qui devrait être soumis prochainement à l’assentiment des députés.

Parlement de la communauté Wallonie-Bruxelles

Parlement de la communauté Wallonie-Bruxelles

Debbie Africa, l’une des plus anciennes prisonnières politiques des États-Unis, a quitté la prison, samedi. Elle était détenue depuis le 8 août 1979, quand les policiers ont fait irruption au sein de la communauté africaine-américaine écologiste Move de Philadelphie. Ils y arrêtèrent neuf membres, qui seront condamnés à des peines de trente à cent ans de prison, accusés du meurtre d’un policier. Aucune preuve de leur culpabilité ne sera pourtant jamais apportée devant la justice. Fondée par John Africa, Move dérangeait le maire conservateur de Philadelphie par sa défense de l’égalité des droits, et par son action sociale concrète auprès des sans-voix. Mumia Abu-Jamal s’était fait connaître comme journaliste en suivant l’actualité de cette communauté. Sa couverture du procès des « Neuf de Move » lui valut l’inimitié de la police.

Debbie Africa est la première des membres de Move à bénéficier de la liberté conditionnelle. Six autres sont toujours derrière les barreaux. Deux personnes ne sortiront, elles, jamais de prison : Merle et Phil Africa, décédés en 1998 et 2015. La communauté pacifiste Move fut décimée une nouvelle fois en 1985, quand les autorités attaquèrent leur immeuble en larguant des explosifs par hélicoptère et en tirant 10.000 coups de feu.

Debbie Africa et son fils, Mike, né en détention, qui est venu la chercher à sa libération

Debbie Africa et son fils, Mike, né en détention, qui est venu la chercher à sa libération

L’ordre de détention administrative contre la dirigeante palestinienne du FPLP, parlementaire et féministe Khalida Jarrar a été renouvelé jeudi passé. Cette décision vient deux semaines avant qu’elle soit libérée après un an d’emprisonnement sans inculpation ni procès. Elle a été arrêtée par les forces d’occupation israélienne qui ont envahi le domicile familial à El-Bireh le 2 juillet 2017 (voir notre article), seulement un an après avoir été libérée d’un précédent emprisonnement politique.

pour en savoir plus

Khalida Jarrar

Khalida Jarrar

Convoqués ce mercredi matin devant le tribunal correctionnel, les trois étudiants de la fac de Nanterre, poursuivis pour s’être rebellés alors que les CRS les délogeaient de la fac, le 9 avril dernier (voir notre article), n’ont pas été jugés. Parce que l’un des avocats avait à peine pu prendre connaissance du dossier et que deux prévenus devaient solliciter l’aide juridictionnelle, la présidente de la 20e chambre a accepté le renvoi du procès au 19 septembre prochain.

Les trois étudiants, 22, 23 et 29 ans, sont arrivés avec force soutiens au palais de justice de Nanterre. Dans la salle, ils étaient une trentaine à avoir pris place sur les bancs du public. A l’extérieur, devant les grilles d’enceinte du tribunal et de la préfecture, une quarantaine. L’audience n’a servi qu’à fixer le report du procès, le 19 septembre.

Sympathisants des trois accusés devnt le tribunal

Sympathisants des trois accusés devnt le tribunal

Six militaires du 19e Bataillon d’infanterie, dont un officier et trois sous-officiers, ont été blessés lors de l’explosion d’un IED déclenchée par la guérilla maoïste le long d’une route dans la localité de Doles (province du Cotabato). Trois véhicules militaires ont été endommagés dans l’explosion. L’armée a par ailleurs lancé une grande opération de ratissage anti-guérilla dans la région frontière de Magsaysay (Davao del Sur) et de Tulunan (North Cotabato). Cette opération, qui bénéficie d’un appui aérien, n’a pour l’instant pas eu de résultat.

Combattant de la NPA

Combattant de la NPA

Le jour de l’investiture de Trump, la police avait violemment réprimé une marche anticapitaliste et antifasciste dans le centre-ville de Washington DC. Le ministère de la Justice avait inculpé 234 manifestants personnes de multiples crimes. Le premier procès a commencé en novembre 2017, le jury a alors acquitté les six accusé.e.s de tous les chefs d’accusation. En janvier, le gouvernement a abandonné les accusations portées contre 129 personnes, mais a décidé de poursuivre les 44 cas restants.

Toutes les accusations ont été dernièrement levées pour 10 de ces 44, après qu’il est devenu clair que les procureurs avaient dissimulé des preuves pouvant disculper les accusé.e.s. Il a été en effet révélé lors d’une audience que le bureau du procureur avait caché jusqu’à 69 enregistrements vidéo et avait menti devant le tribunal, affirmant qu’ils n’avaient aucun autre enregistrement que la seule vidéo au centre des allégations de conspiration soutenues par le gouvernement. Le président de la Cour Supérieure de Washington DC a condamné l’équipe de procureurs pour ne pas avoir respecté leurs obligations. Toutes les accusations ont été rejetées contre le groupe des dix accusés concernés. Les sanctions pourraient également conduire au rejet des accusations pour l’ensemble des 44 accusé.e.s restant.e.s.

Plus de détails ici

Nassage et gazage de manifestants le jour d’investiture de Trump

La manifestation annuelle pour la libération de Georges Abdallah à Paris aura lieu ce samedi 23 juin (départ : 15h00 de la Place des Fêtes, arrivée estimée entre 17h30/18h00 à la Place de la République). Comme l’année dernière, un co-voiturage sera organisé par le Secours Rouge à Bruxelles . N’hésitez pas à nous contacter via e-mail ou via Facebook. Nous demandons également aux personnes qui ne peuvent pas venir mais qui peuvent prêter leur voiture de nous contacter (nous sommes actuellement 17 pour trois voitures, ce qui est tout juste puisque deux personnes ont choisi le train). Rendez-vous place van Meenen, à Saint-Gilles, entre 9H00 et 9H30.

Un départ collectif en minibus est organisé également à Charleroi par « L’appel belge pour la libération de Georges Abdallah ». rendez-vous 9 h, rue de la Villette, 6001 Marcinelle (derrière la gare du Sud). Réservez votre place en écrivant à charleroi.palestine@gmail.com ou en téléphonant à 0473.28.63.75.

Co-voiturage pour la manifestation du 23 juin

Co-voiturage pour la manifestation du 23 juin

L’impasse des négociations annuelles obligatoires 2018 chez SNF, le fabricant de floculants à Andrézieux-Bouthéon, a conduit la CGT et la CFDT à appeler à un débrayage à partir de lundi matin, massivement suivi. Un piquet de grève installé à l’entrée du site procède à un barrage filtrant des véhicules qui entrent et qui sortent dans le cadre de ce premier conflit social majeur dans ce groupe chimique. La direction a assigné deux délégués CGT et deux délégués CFDT en référé devant le TGI de Saint-Etienne ce jeudi pour y répondre de blocage des entrées et sorties de marchandises par un piquet de grève et d’entrave aux dispositifs de sécurité (l’installation est classée Seveso).

Le site d’Andrézieux-Bouthéon

Le site d'Andrézieux-Bouthéon