‘Action Révolutionnaire’ a revendiqué une attaque incendiaire contre le siège du Secrétariat Spécial de l’Administration Publique et du Gouvernement Electronique le 9 avril. Cette attaque était dédiée aux quatre prisonniers Kostas Sakkas, Giorgos Karagiannidis, Alexandros Mitroussias et Stella Antoniou en détention depuis le 4 décembre 2010 sans qu’aucun procès n’ait débuté. Les 3 premiers sont en grève de la faim, Stella est quant à elle dans un mauvais état de santé.

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Il y a eu plus de 12.600 arrestations en Turquie en 2011. Au moins 12.685 personnes ont été placées en garde à vue et 2.922 d’entre elles ont été emprisonnées au cours de la même période. Pour cette raison, la grève de la faim illimitée observée par plus de 400 prisonniers politiques kurdes depuis 15 février en Turquie est entrée dans une phase critique, au 50r jour. Le nombre de détenus en grève illimitée atteint 1500 personnes après la participation de 600 prisonniers le 8 mars et de 500 autres le 1e avril. De leur coté, le 15 kurdes en grève de la faim illimitée à Strasbourg appellent le Conseil de l’Europe à mettre à l’ordre du jour de l’Assemblée Parlementaire la résolution du problème kurde et mettre fin à l’isolement d’Öcalan.

Rassemblement de solidarité ce samedi 21 avril à 12h00 sur les marches de la Bourse à Bruxelles.

Depuis le 19 mai 2011, l’ancien militant d’Action Directe Jean-Marc Rouillan bénéficie d’un régime de semi-liberté. Il vit depuis à Marseille avec un bracelet électronique et travaille pour une maison d’édition. Le 19 mai, cette semi-liberté devait être commuée en liberté conditionnelle, conformément à la décision du tribunal d’application des peines. Mais le parquet antiterroriste de Paris vient d’annoncer qu’il avait fait appel de cette décision. Celui-ci a argumenté sa décision en affirmant que l’emploi de Rouillan était précaire, au vu du contexte de crise dans le milieu de l’édition. Concrètement, cela signifie que Jean-Marc Rouillan devra retourner en prison dès le 20 mai, au moins le temps que la cour d’appel se prononce.

Jean-Marc Rouillan

Jean-Marc Rouillan

Ce matin, la présidente de la chambre du conseil de Bruxelles a rendu son arrêt dans l’affaire du 5 juin contre Abdallah, Bertrand, Constant et Wahoub, quatre membres de notre Secours Rouge. Il s’agissait de savoir si il y aurait procès ou non-lieu (c’est-à-dire abandon des poursuites faute de charges). Finalement, il y a non-lieu général en ce qui concerne le délit de « participation à activité terroriste », mais renvoi devant le tribunal correctionnel pour « tentative de faux » (de fabrication de fausse pièces d’identité) pour les quatre, et possession d’un brouilleur hertzien interdit, pour Bertrand seulement. La mise sur la touche de la loi anti-terroriste est un premier et important succès pour la défense. Les parties ont 15 jours pour faire appel.

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Le sujet au journal télévisé

Martin Quispe Palomino, le « camarade Gabriel », qui commande la colonne de guérilleros du PCP-SL qui, la semaine passée, avait capturé puis relâché 36 techniciens d’une entreprise gazière, aurait affirmé que les deux policiers disparus et activement recherchés par l’armée avaient été tué. Les guérilleros maoïste auraient mitraillé les policiers au moment où ils débarquaient d’un hélicoptère. Ils auraient résisté mais seraient tombé sous le feu des guérilleros qui ont récupérés leurs armes.

Le gouvernement espagnol a décidé de durcir la loi de Procédure Criminelle et la Loi Organique de Protection de la Sécurité des citoyens, en alléguant la nécessité de lutter contre ce qu’il appelle « une spirale de violence » pratiquée par ce qu’il a qualifié de « collectifs anti-système » qui pratiquent des « techniques de guerre urbaine ».

Parmi les mesures annoncées ces derniers jours, le durcissement des sanctions contre la violence de la rue par l’application de la législation anti-terroriste conçue pour traiter les cas de kale borroka au Pays Basque, et le rapport direct établi avec les affrontements survenus à Barcelone au cours de la grève du 29-M. Une autre proposition est de qualifier la résistance passive ou fortement active de « délit d’attentat contre l’autorité ». Ceci est une référence claire aux mobilisations estudiantines de Valence et au Mouvement des indignés. La réforme proposée prévoit que sera considéré comme « délit d’appartenance à une organisation criminelle » le fait de diffuser via Internet et les réseaux sociaux les appels à des rassemblements « protestataires susceptibles d’altérer gravement l’ordre public », ce qui concerne tous ceux qui n’auraient pas été notifiés et qui s’accompagneraient du refus de vider les lieux malgré l’avertissement de la police.

Seront incluses aussi « toutes les formes d’agression » attaque violente à l’encontre d’un policier, les menaces et comportements synonymes d’intimidation ou le jet de projectiles dangereux. Une autre mesure permettra de considérer comme circonstance aggravante le fait de perpétrer ces actions violentes dans des manifestations ou des rassemblements. Sera considéré comme délit contrevenant à l’ordre public le fait de pénétrer dans des établissements publics ou d’entraver l’accès à ces derniers. En conséquence, la quantité des dégâts comptabilisée sera étendue non seulement à ceux commis dans ces établissements mais aussi à ceux engendrés par l’interruption du service public.

Après le lancement de la grève illimitée le 15 février par plus de 400 prisonniers politiques, 600 autres qui avaient pris le relais le 8 mars ont, à leur tour, laissé leurs places à 500 autres le 1e avril. Parmi eux, 15 prisonniers n’ont mis fin à leur action qu’au 52 e jour de grève, le 12 avril, après que leurs revendications aient été en partie satisfaites par les autorités pénitentiaires. Ces derniers protestaient contre les conditions inhumaines et les tortures quotidiennes dans la prison d’Osmaniye.

De leur coté, le 15 kurdes en grève de la faim illimitée devant l’Eglise St. Maurice de Strasbourg appellent le Conseil de l’Europe à mettre à l’ordre du jour de l’Assemblée Parlementaire la résolution du problème kurde et le Comité pour la prévention de la torture (CPT), seule organisation à pouvoir visiter la prison d’Imrali où le chef du PKK, à agir auprès de la Turquie afin de mettre fin à l’isolement d’Öcalan. La santé de ces grévistes se dégrade avec chaque heure qui passe. Quatre grévistes ont été hospitalisés, au 46e, 41e, 38e et 36e jour, mais ils ont refusé d’être soignés.

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2.300 prisonniers de sécurité ont dit qu’ils refuseraient de se nourrir mardi et 1.200 autres ont annoncé qu’ils entamaient une grève de la faim à l’occasion de la Journée annuelle des prisonniers, marquée par des manifestations de soutien dans les Territoires palestiniens. Plusieurs milliers de Palestiniens se sont rassemblés en Cisjordanie et dans la bande de Gaza en solidarité avec les prisonniers incarcérés en Israël qui ont refusé de s’alimenter mardi. Les Palestiniens manifestent chaque 17 avril pour la Journée des prisonniers. Au total, Israël détient 4.699 Palestiniens, la plupart pour des motifs politiques sécuritaires, dont 319 en détention administrative, selon les dernières statistiques du ministère palestinien des Prisonniers. Un total de 534 ont été condamnés à la prison à vie.

L’armée colombienne a tué ce lundi Luis Guillermo Roldan Posada, alias Julia Artigas, dans une opération militaire à Segovia, dans le nord du pays. Artigas était accusé par les autorités d’avoir dirigé une action contre un oléoduc menée par l’ELN en 1998. D’après les autorités, Artigas aurait quitté l’ELN début 2000 pour rejoindre la guérilla des FARC, de laquelle il serait devenu un dirigeant haut placé, en charge notamment des finances des 4ème et 37ème Front. Artigas a été tué en compagnie d’un autre guérillero. Les militaires ont saisi deux fusils, un pistolet et des vêtements militaires.

Selon une enquête menée par le quotidien De Morgen, la Belgique dispose du plus grand corps de police du Benelux. Avec 3,7 agents pour 1000 habitants, celui-ci est plus important que ceux des Pays-Bas, du Luxembourg et même de l’Allemagne. Mais d’après cette même enquête, cela ne signifie pas pour autant que moins d’infractions sont commises sur notre territoire. Dès lors, les syndicats réclament une augmentation de 3000 hommes, polices locales et fédérales confondues.