Les forces de sécurité turques mènent une grande offensive contre les guérillas du PKK dans des conditions hivernales rigoureuses dans la province turque de Tunceli. Cette opération mobilise la 4e brigade des Commandos, la 51e brigade du Hozat ainsi que le commandement de la gendarmerie provinciale de Tunceli. Elle est menée dans des vallées couvertes de neige et des régions montagneuses sous des températures inférieures à zéro, tombant à moins de 20 degrés. Par ailleurs, 34 chasseurs-bombardiers turcs ont bombardé des cibles du PKK dans la région de Zap, au Kurdistan irakien.

Les commandos turcs dans les montagnes de Tunceli

Les commandos turcs dans les montagnes de Tunceli

L’Audiencia Nacional de l’Espagne a décidé le 30 janvier de commuer le reste de la peine de Mónica Caballero et Francisco Solar en expulsion. Les avocats des deux anarchistes auraient ont demandé l’application de l’article 89 du Code pénal espagnol qui permet aux citoyens étrangers purgeant plus d’un an d’emprisonnement de faire remplacer leur peine par l’expulsion de l’État espagnol. Ils avaient vu leur peine initiale de 12 ans (voir notre article) réduite en appel à 4 ans et 6 mois en décembre dernier (voir notre article), ce qui signifie qu’ils ont maintenant purgé plus d’un tiers de leur peine. Ils devraient donc être prochainement remis par la la police espagnole à la police chilienne, puis libérés.

Francisco Solar et Mónica Caballero

Francisco Solar et Mónica Caballero

Le tribunal correctionnel de Bruges a condamné aujourd’hui lundi Fehriye Erdal par défaut à 15 ans de prison. Fehriye Erdal n’a pas assisté au procès, qui a débuté le 5 décembre. Le ministère public avait requis 30 ans de réclusion pour la militante du DHKP-C. Le 9 janvier 1996, l’oligarque turcs Özdemir Sabançi, son secrétaire et Haluk Gorgün, directeur-général de Toyota Turquie, étaient abattu dans les locaux de la Holding Sabançi à Istanbul. A cette époque, Erdal y travaillait comme serveuse. Selon la justice turque, elle aurait donné accès au commando du DHKP-C.

En 1999, Erdal avait fui vers la Belgique et avait été interpellée à Duinbergen, en Flandre occidentale. Elle avait réussi à se soustraire à la surveillance policière en 2006. Elle avait finalement été condamnée à deux ans de prison avec sursis pour non-respect de la législation sur les armes. Entre-temps, la Turquie avait réclamé son extradition pour juger l’affaire Sabançi. La famille Sabançi a porté plainte et s’est portée partie civile en Belgique. La cour de cassation a décidé que la justice belge était compétente pour juger cette affaire.

Rassemblement dénonçant le procès devant le tribunal de Bruges

Rassemblement dénonçant le procès devant le tribunal de Bruges

Deux membres présumés du Parti communiste indien (maoïste) ont été tués par les forces de sécurité lors de deux incidents séparés dans la région du Bastar (État de Chhattisgarh), aujourd’hui dimanche. Le premier incident a eu lieu dans la région de Pamed dans le district de Bijapur. Le présumé a été tué lors d’une opération anti-guérilla conjointe menée par les « Greyhounds » (unité spéciale anti-amoïste) de Telangana et la police de district de Bijapur. Le deuxième indicent a eu lieu près de Dabbamarka et Pottakpalli dans le district de Sukma, lors d’une opération anti-guérilla conjointe menée par la Special Task Force et la District Reserve Guard.

Un détachement des

Un détachement des

Des protestations ont eu lieu fin novembre début décembre au Soudan après que les subventions de carburant ont été abolies et que les prix des denrées alimentaires et des médicaments ont fortement haussé (voir notre article). Le gouvernement a réagi en réprimant les manifestations et en procédant à une vague d’arrestations. Sous les arrêtés figurent entre autres des membres du Parti communiste du Soudan (SCP), comme Masoud Mohammed Alhassan ou Sidig Yousif, tous deux membres du comité central. Les autorités leur ont refusé la visite des familles pour leurs fournir les médicaments dont ils ont besoin. Fin décembre, 17 personnes ont été libérées, dont Masoud Mohammed Alhassan. 42 activistes sont toujours incarcérés, plusieurs d’entre eux en isolement cellulaire. Sidig Yousif, qui souffre de problèmes de santé, demeure en prison à l’heure actuelle.

Rassemblement du SCP

Rassemblement du SCP

Plusieurs centaines de militants anti-nucléaires se sont réunis hier samedi à Bure (Meuse) pour protester contre le projet Cigéo d’enfouissement de déchets radioactifs, un rassemblement marqué par des incidents, qui a abouti à deux interpellations. Réunis derrière le mot d’ordre « qu’ils nous expulsent ou pas, on sera dans le bois », ces militants – environ 500 – ont construit de nouvelles cabanes et des barricades dans le bois Lejuc, un terrain retenu pour l’installation des cheminées d’aération de galeries souterraines.

En milieu d’après-midi, des manifestants masqués, armés de pierres ou d’engins incendiaires, se sont attaqué à la clôture de l’écothèque, bâtiment appartenant à l’Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs, en charge du projet) , a élevé une barricade de pneus et les a enflammés. Les gendarmes sont intervenus, blessant deux manifestants et en interpelant deux autres.

Mobilisation contre le projet Cigeo

Mobilisation contre le projet Cigeo

Une manifestation s’est déroulée ce samedi à Paris, à l’appel notamment d’associations antiracistes et de syndicats, pour protester contre les violences policières et soutenir Théo. Plusieurs dizaines de camions de CRS et gendarmes mobiles étaient postés sur les différents axes menant à la place et les personnes portant des sacs étaient fouillées. La station de métro République a également été fermée. Depuis la fin du rassemblement et la prise de parole des organisateurs, un groupe de quelques centaines de personnes a jeté des projectiles sur les forces de l’ordre. Les CRS ont chargé pour tenter de les disperser. Des tirs de gaz lacrymogènes ont été constatés. Deux policiers ont été légèrement blessés, selon une source policière.

Ce samedi place de la République

Ce samedi place de la République

Un rassemblement est organisé samedi, place de la Monnaie à 14H, pour réclamer la justice pour les victimes de violences policières. Ce rassemblement veut rendre visible les cas de Mehdi, Younès et Benjamin et réclamer justice pour ces différentes personnes qui sont loin d’être des cas isolés. Le rassemblement est organisé par la Campagne Stop Répression (voir le site).

Manif Place de la Monnaie

Manif Place de la Monnaie

Ce matin, un arrêté du ministère de l’Intérieur français vient programmer la généralisation du fichier TES (voir notre article) à toute la France métropolitaine selon un calendrier s’étendant du 21 février au 28 mars. Une mesure qui vient raboter la portée des promesses passées. Les vœux exprimés par le Conseil national du numérique, visant à mettre en pause ce processus, outre les solutions alternatives exposées par Inria cette semaine n’auront donc eu aucun effet. Ce fichier regroupant l’ensemble des informations du passeport français et de la carte nationale d’identité, dont les données biométriques (visage et empreintes digitales).

Dans un communiqué, toujours en ligne et cosigné avec la secrétaire d’État au numérique, le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve avait promis que « dans le cadre d’une demande ou d’un renouvellement d’une carte nationale d’identité, le recueil et le versement des empreintes digitales du demandeur du titre seront soumis à son consentement express et éclairé ». Cette concession, qui faisait suite aux critiques de la CNIL, du CNNum et d’une tempête dans l’opinion, n’a pas été actée. L’article 10 du décret TES est resté intact : il prévoit que « le demandeur du titre est informé, au moment de la demande (…) du nombre et de la nature des empreintes digitales enregistrées dans le traitement ». Non qu’il puisse refuser un tel versement.

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Plus de 500 personnes se sont rassemblées hier jeudi, à partir de 13H30, devant le palais de justice de Bruxelles pour s’opposer à la levée du secret professionnel dans le contexte terroriste (voir notre article). Quelques opposants se sont par la suite rendus symboliquement devant le Parlement fédéral, où la proposition de loi de la N-VA, soutenue par le MR, l’Open VLD, le CD&V et le cdH, sera discutée dans l’après-midi. Cette mobilisation a été initiée par le mouvement « École en colère » et le réseau wallon de Lutte contre la Pauvreté avec le soutien de nombreuses associations, de syndicats, de plusieurs écoles sociales, du Comité de Vigilance en Travail social ainsi que de la Ligue des Droits de l’Homme. Finalement, la Chambre ne s’est pas prononcée ce jeudi en séance plénière sur la proposition de loi. L’opposition a déposé une série d’amendements et a pu réunir suffisamment de députés pour obtenir leur examen par le Conseil d’Etat.

Le rassemblement des travailleurs sociaux

Le rassemblement des travailleurs sociaux