Une nouvelle arme aveuglante, le LDI (« Laser de dissuasion et d’interception »), a fait son apparition dans l’arsenal des CRS. Développé par une société française, cette arme d’éblouissement non létale est déjà utilisée par les forces spéciales. C’est la société GEIM, basée à Ploemeur, dans le Morbihan, qui produit ce LDI intègrant les dernières technologies de laser et de mise en forme de faisceau. La lentille de dernière génération garantie une résistance accrue aux contraintes environnementales maritimes et militaires par rapport aux technologies actuelles. C’est le laser le plus puissant du marché, 6000 mW, qui possède actuellement la plus longue portée (>500m) non létale efficace en matière de dissuasion. Ses batteries lui permette d’être autonome jusqu’à 3 heures d’utilisation, et qu’il est totalement étanche pour les opérations en extérieur.

le LDI,

le LDI,

Du 28 octobre jusqu’au 4 novembre aura lieu une semaine d’action « contre le réaménagement et la répression » en solidarité avec l’inculpé d’un procès reprenant plusieurs actions de réappropriation de l’espace public ayant eu lieu à Zurich. Notamment la mise à la porte d’un politicien de droite lors d’une soirée dans un squat pour laquelle le procureur demande minimum 8 mois.

Ici, le texte de la campagne en français (lire en allemand sur le site du Secours Rouge de Suisse)

Procès sur la ville

Le 4 novembre aura lieu un procès devant le Tribunal de District de Zurich. Il concerne des évenements de réappropriation de l’espace qui ont eu lieu à Zurich. L’un d’eux était l’expulsion de Filippo Leutenegger (politicien de droite) du Binz-Areal, un batiment brievement occupé il y a un an. Pour ce seul évenement, le procureur réclame fermement 8 mois de prison.

Ce procès tourne autour de la ville, tant politiquement que juridiquement. Il veut dissuader par la répression pénale ceux qui s’opposent au développement urbain « du dessus ». La hauteur de la peine démasque le caractère politique explosif de ce sujet. L’état défend frénétiquement sa conception de la ville. Une conception qui pour beaucoup est synonyme de déplacement.

Il est important de contre-attaquer. Nous ne voulons pas de la ville européenne. Les initiatives pour une ville différente sont nécessaires et justes. Elles peuvent et doivent offrir des espaces qui interrompent l’omnipotence de l’état. Nous avons besoin de plus d’espaces tels que ceux là. Nous devons nous organiser pour développer des perspectives contre la ville d’en haut et pour la ville d’en bas. Il n’y a qu’une seule réponse à l’attaque de l’état: révéler nos objectifs politiques et combattre plus encore pour qu’ils ne puissent les atteindre.

Perspectives solidaires contre le réaménagement et la répression!

Semaine d’action pour le procès du 28 octobre au 4 novembre. Tous au procès le 4 novembre à 8h au Tribunal de District de Zurich.

Procès sur la ville, perspectives solidaires contre le réaménagement et la répression

Procès sur la ville, perspectives solidaires contre le réaménagement et la répression

Dossier(s): Archives Suisse Tags:

Des manifestants masqués issus de l’Universidad del Atlántico (UDEA) ont bloqué la route 51B et des routes du campus de Medellin (Antioquia) et distribué notamment des tracts signés par le parti communiste clandestin colombien. Des pneus ont été enflammées et des distributeurs de billets détruits. L’action a été faite en mémoire des quatre étudiants tués il y a dix ans, le 24 octobre 2006, lors d’une manifestation pour l’éducation publique.

A Medellin avant-hier

A Medellin avant-hier

Ruperto Tiquillahuanca Huaman (48 ans), connu comme le « camarade Uriel », a été arrêté dans un village d’El Imperial du district d’Olmos. C’était un membre d’un peloton de la Force principale Huarmaca, de la grande unité N°2 relevant de l’ancien Comité régional du PCP-SL dans la région de Lambayeque. A ce titre, il est accusé de plusieurs actions de la guérilla maoïste entre 1990-1996 dans les districts de Lambayeque et d’Olmos et dans la province de Huarmaca-Huancabamba-Piura.

Le

Le

La tribu sioux de Standing Rock et militants écologistes protestent contre la construction du gazoduc de 1.100 mile au Dakota du Nord depuis plusieurs mois, en disant qu’il menace l’approvisionnement en eau et des sites sacrés. Les policiers locaux ont utilisé des gaz lacrymogènes alors que des centaines de manifestants, majoritairement des amérindiens, tentaient d’arrêter la construction du pipeline Dakota Access, à Standing Rock. 126 manifestants ont été arrêtés le week-end passé dans une série d’affrontements avec la police dans le Dakota du Nord.

Cody Hall, porte-parole du Red Warrior Camp, a déclaré que les tactiques policières utilisées samedi rappelaient celles de l’Occupation de Wounded Knee en 1973 (voir notre article): « Ils essaient de provoquer une réponse, ils essaient de provoquer la violence de notre côté. Nous devons faire face à l’état d’esprit militarisé des fonctionnaires du comté de Morton et du Dakota du Nord ». Le dimanche plus de 800 manifestants de diverses tribus ont bloqué la route principale à Standing Rock. Le bureau du shérif a affirmé que les flèches ont été décochées vers un hélicoptère, et que le même hélicoptère a été contraint de se livrer à des manœuvres d’évitement d’un drone civil, mais le médias indépendant Unicorn Riot a affiché une vidéo montrant deux policiers tirant sur le drone.

Un face à face à Standing Rock

Un face à face à Standing Rock

À l’aube de cette 33e année de captivité, votre mobilisation dans la diversité de votre engagement, m’apporte beaucoup de force et me fait chaud au cœur.
En dépit de ces abominables murs, ces barbelés et autres miradors, l’écho de votre rassemblement aujourd’hui suscite ici une ambiance toute particulière d’éveil, d’enthousiasme et d’humanité. Et de toute façon elle est bien différente de la platitude mortifère de la quotidienneté carcérale… Certainement vous n’êtes pas sans savoir Camarades, que c’est aussi grâce à ces diverses initiatives solidaires que l’on peut tenir debout dans ces sinistres lieux. Des années, de très longues années de captivité, me confortent dans la conviction que face à la politique d’anéantissement dont font l’objet les protagonistes révolutionnaires incarcérés, c’est toujours dans la mobilisation solidaire assumée sur le terrain de la lutte anticapitaliste / anti-impérialiste, que l’on peut apporter le soutien le plus significatif à nos camarades embastillés et fortifier leur résistance.

lire la suite

La semaine d’actions pour Georges Abdallah se poursuit, notre page spéciale voir ici se complète de jour en jour (dernières MAJ: Montréal et Haïfa)

Las Bambas est le plus grand investissement minier dans l’histoire du Pérou, soit un pari de 10 milliards de dollars, propriété de l’entreprise publique chinoise MMG. L’extraction du cuivre devrait y consolider la place du Pérou comme deuxième producteur mondiale de ce minerai. La population exige des garanties socio-environnementales, notamment sur la question du transport du minerai. Le projet original avait retenu l’option d’un transport par un minéroduc. Cette disposition a été remplacée par un transport par route. La poussière occasionnée par les allers-retours quotidiens de presque 300 camions de transport de minerai et des véhicules qui transportent des intrants industriels sur une route non goudronnée à quelques mètres des habitations, est la hantise des habitants.

La répression des protestations contre l’impact de ce mégaprojet situé à Apurimac a déjà entrainé la mort de quatre personnes depuis septembre 2015 (voir notre article). Ces victimes mettent en évidence les conventions qui permettent à une entreprise minière d’embaucher des services de sécurité de la police. Cette fois-ci la victime est Quintino Cerceda Huisa, 42 ans, de la communauté Choquecca, dans le district de Chalhuahuacho. Il est décédé suite à une blessure par balle dans une confrontation avec la police, survenue le vendredi 14 octobre.

Manifestation à Las Bambas

Manifestation à Las Bambas

Le 15 octobre, Jafar Azimzadeh et Shapour Ehsani-Rad ont été condamnés à 11 ans de prison par la Direction générale de la Cour révolutionnaire de la ville de Saveh. Ils sont condamnés chacun à 10 ans de prison pour « l’organisation et le fonctionnement d’un groupe illégal» et à un an de prison pour « propagande contre l’Etat », le « groupe illégal » étant le Syndicat libre des travailleurs de l’Iran, dont Azimzadeh est président et Ehsani-Rad, membre du conseil d’administration. Azimzadeh a été condamné à six ans de prison en mars 2015 pour « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale» et «propagande contre l’Etat ». En juillet dernier, il a été libéré provisoirement après une grève de la faim de deux mois grève (voir nos précédents articles ici et ici).

Azimzadeh et Ehsani-Rad devront également comparaitre pour des accusations de «troubles de l’opinion public» et «trouble à l’ordre public. » Ils sont accusés d’avoir incité à la grève les travailleurs à la Safa Rolling and pipe Mills Company.

Shapour Ehsani-Rad et Jafar Azimzadeh

Shapour Ehsani-Rad et Jafar Azimzadeh

Plusieurs combats ont récemment opposé les YRK (Unités de Défense du Rojhilat, branche armée du PJAK, qui est l’organisation soeur du PKK en Iran) aux militaires (pasdarans) iraniens. Les YRK ont revendiqué le 14 octobre avoir tué 32 militaires et miliciens alliés en représaille à la mort de 12 de leurs combattants le 4 octobre. Les représeailles ont commencé le dimanche 9 octobre, neuf membres des forces Basij (paramilitaires) ont été abattus lors d’une attaque nocturne contre une caserne à Rabat, province de l’Azerbaijan occidental. Deux Pasdarans ont été tués dans une embuscade le lendemain, un véhicule militaire qui arrivait en renfort a également été détruit. La nuit suivante, du lundi au mardi, 15 militaires ont été tués et 10 blessés dans l’attaque d’une caserne à Mariwan (Province du Kordistan) à l’arme lourde, la caserne a été incendiée. Les autorités iraniennes ont nié que des pasdarans aient été tués tout en reconnaissant que certains avaient été hospitalisés. Au moins un combattant YRK a été tué lors de ces attaques de représailles.

Les 12 combattants tués le 4 octobre

Les 12 combattants tués le 4 octobre

Des incidents violents ont éclaté dimanche matin dans la « Jungle » à Calais, alors que les résidents du camp s’érigent contre son évacuation qui devra avoir lieu demain lundi. Des dizaines de personnes ont jeté des pierres sur la police qui tirait du gaz lacrymogène. L’évacuation de l’immense bidonville situé près des côtes françaises face à l’Angleterre débutera lundi. Les autorités souhaitent enregistrer 3.000 personnes et les évacuer vers des centres d’accueil en France. Mardi, il en sera de même pour 2.400 personnes et 2.000 mercredi. Le camp devrait être complètement démantelé d’ici la fin de la semaine prochaine. Les autorités françaises estiment le nombre des habitants à 6.400 habitants, mais les organisations humanitaires en ont recensé plus de 8.100.

Les affrontements de ce dimanche à Calais

Les affrontements de ce dimanche à Calais