Quasi simultanées, deux explosions ont eu lieu en Grèce, tôt mardi, vers 2h30 heure locale. La première est survenue à Argyroupoli, banlieue de l’est d’Athènes, où habite un journaliste travaillant pour Skaï, l’un des principaux groupes de médias grecs. «Je dormais et j’ai entendu un boum. Toute la porte était en feu», a déclaré le journaliste Yannis Kampourakis à la radio du premier groupe médiatique privé grec: Skaï. La seconde explosion a eu lieu devant l’immeuble où réside Vasilis Doumas, dirigeant d’un syndicat de policiers à Kypseli, quartier populaire d’Athènes, provoquant également des dégâts matériels sur la façade. Le siège de Skaï TV avait déjà fait l’objet d’une très forte attaque à l’explosif en novembre 2018 par l’Organisation des Combattants du Peuple (O.L.A.).

 

 

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Le prisonnier politique basque Francisco José Ramada Estevez a été admis vendredi dernier dans l’unité de soins intensifs de l’hôpital de Donostia, après avoir subi un incident cardiaque. Il a été transféré d’urgence après s’être évanoui dans la prison de Martutene, où il est actuellement détenu. Ramada Estevez, militant d’ETA, 58 ans, est en prison depuis 21 ans. Pendant son emprisonnement à Murcia I, à 830 km du Pays basque, il a subi une intervention chirurgicale, après laquelle ‘il avait été immédiatement transféré à nouveau en prison, malgré la douleur intense dont il souffrait encore. En juin 2020, il a été transféré à la prison d’Iruñea et finalement, l’année dernière, il a été transféré à Martutene. En septembre 2020, Ramada Estévez avait déjà purgé les trois quarts de sa peine, étant déjà dans la dernière phase de sa peine, ce qui devrait lui permettre d’avoir des permissions.

 

Lancé en 2017, le projet OFFensive Swarm-Enabled Tactics (OFFSET) vise à créer un essaim de plus de 250 drones (terrestres et aériens, de taille et de spécialisations différentes) commandés par un seul opérateur afin de remplir des missions de combat urbain. Une interface entre l’essaim et l’homme permett à ce dernier de diriger en temps réel les différents drones et de les diriger tous/une partie vers une zone indiquée. L’utilisation de la réalité augmentée sera centrale (monde virtuel basé sur la voix, les gestes et le toucher de l’utilisateur), et un environnement virtuel en réseau et en temps réel permettra à l’utilisateur d’explorer et d’évaluer le positionnement des drones via l’interface. Enfin, un échange des tactiques de positionnement de drones en essaim entre toute la communauté (comportement collectif des drones, schémas pensés par des algorithmes…).

Un essai vient ainsi de valider l’utilisation de plus de 100 drones par un seul utilisateur, l’objectif étant de 250 drones coordonnés dans une mission urbaine. En octobre, Northrop Grumman avait réussi à contrôler un essaim de 174 drones. Pendant trois heures et demie, ils ont effectué diverses simulations de reconnaissance et de patrouille en se déployant en différentes formations. En novembre, Raytheon de faire voler un essaim de 130 drones physiques et 30 drones virtuels. L’utilisateur possédait un set de réalité virtuelle et l’essaim était également autonome (si l’utilisateur souhaitait cartographier un immeuble, le système définissait automatiquement le nombre de drones appropriés, tout en sélectionnant les plus proches et les plus spécialisés). Les deux systèmes seront présentés à Fort Benning lors de l’Army Expeditionary Warrior Experiment de mars 2022.

Le 4 février 2022 à 18h se tiendra une soirée de soutien avec les condamnés de la maquette de la maxi-prison de Haren à La Casserole (La Casserole, Rue du Moulin Lavigne 19B, 5002 Namur). Pour rappel concernant l’affaire de la maquette vous pouvez lire ici l’appel à la solidarité avec les condamnés et aussi notre brochure quant aux enjeux de ce procès : voir ici. Voilà le programme annoncé par les organisatrices et organisateurs :

18h : accueil
18h30 : projection du documentaire de Tout Va Bien « Prison de Haren : multinationales et scandale d’État »
19h : débat et discussion avec la Clac
20h : repas solidaire (très bon)
21h : moment convivial et plus
23h : surprise
Réservation pour le repas à l’adresse mail : corbeauxsolidaires@riseup.net (afin de prévoir les quantités, max 50)
Possibilité de dormir sur Namur si besoin (apporter son couchage)
Covoiturage depuis Bxl : corbeauxsolidaires@riseup.net
Plus de détails sur le facebook de l’événement.

Suite aux affrontements survenus, notamment, lors des manifestations antivax/antipass, Philippe Close, le bourgmestre de la Ville de Bruxelles, propose une “loi casseurs”, inspirée de la “loi football” adoptée à la fin des années 90 pour vider les stades des hooligans. Concrètement, en plus des sanctions pénales, les casseurs identifiés ne pourraient plus prendre part à une manifestation, et devraient même pointer au commissariat les jours de manif. Le projet de loi n’en est pour l’instant qu’au stade embryonnaire mais les discussions avec le ministre de la Justice ont d’ores et déjà été ouvertes.

 

Des dizaines de manifestants palestiniens ont été blessés lors d’affrontements avec des soldats israéliens près de trois villes de Cisjordanie. De violents affrontements ont éclaté dans des villages situés au sud et à l’est de la ville de Naplouse, au nord de la Cisjordanie. Les soldats israéliens y ont blessé 13 manifestants avec des balles en métal recouvertes de caoutchouc. Des affrontements ont également éclaté dans la ville d’Hébron, au sud de la Cisjordanie, et dans la ville de Qalqilya, au nord de la Cisjordanie: les soldats israéliens ont tiré des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc pour disperser les manifestants. Ceux-ci protestaient contre la confiscation par Israël de terres palestiniennes et l’expansion des colonies sionistes en Cisjordanie.

Vendredi a vu une nouvelle journée de manifestations et d’affrontements à Santiago, sur la Plaza Italia et ses environs, comme souvent depuis la flambée de contestation sociale d’octobre 2019. Les manifestants se sont rassemblés sous des banderoles exigeant la libération des « prisonniers de la révolte », d’autres se référant au projet de loi d’amnistie en cours de discussion au Congrès et au deuxième anniversaire de la mort de Jorge Mora, alias « Neco », écrasé par un camion des Carabiniers. Des affrontements ont eu lieu. Deux bus ont été incendiés à Pudahuel: des manifestants cagoulés, ont forcé les passagers et les conducteurs des deux engins à descendre, puis y ont mis le feu. Deux personnes ont été arrêtées.

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Plusieurs police des Etats-Unis ont adopté, et certaines ont déjà utilisé, une nouvelle arme non-léthale: le BolaWrap, une produit de la Wrap Technologies, Inc. Le BolaWrap est un dispositif déchargeant un fil de Kevlar qui s’enroule autour de la personne ciblée jusqu’à 7,5 mètres de distance. Un laser aide à la visée. Le BolaWrap a été mis sur le marché en 2016, a été testé par quelques polices en 2018, mais ce n’est que maintenant qu’il se répend largement dans divers départements de police aux USA.

La demande d’asile de Peter Krauth et Thomas Walter a été reconnue par la CONARE, la commission vénézuélienne pour les réfugiés. Les deux internationalistes recherchés en Allemagne pour « terrorisme » ont ainsi droit à un droit de séjour illimité au Venezuela. Pour la première fois depuis leur fuite d’Allemagne en 1995, ils peuvent désormais vivre sans être arrêtés et extradés vers l’Allemagne. un troisième accusé, Bernd Heidbreder, était décédé en mai 2021 (voir notre article). Les trois internationalistes étaient recherchés pour leur appartenance au groupe K.O.M.I.T.E.E. qui a incendié en 1994 un bâtiment de l’armée allemande en raison du soutien par l’Allemagne de la guerre menée par la Turquie contre les Kurdes. En 1995, une patrouille de police avait surpris plusieurs militants du groupe en train de placer 120kg d’explosif dans un centre de détention pour sans-papier en construction à Berlin-Grünau. Ces actions auraient être prescrits en 2016, mais une manœuvre du parquet fédéral a porté leur délai de prescription à 40 ans.

Peter Krauth et Thomas Walter ont déclaré: « On peut considérer comme un peu de justice historique le fait que ce soient nous qui, justement, avons lutté dans les années 90 pour le droit d’asile des réfugiés du Tricontinent, bénéficions maintenant nous-mêmes de ce droit dans le Tricontinent. Nous l’apprécions. Et en tant que personnes concernées, qui ont vécu pendant des décennies l’absence de droits et l’insécurité permanente que les sans-papiers subissent quotidiennement partout dans le monde, nous voulons profiter de l’annonce de notre propre sécurité acquise pour lancer un appel passionné à tous ceux qui ont le privilège de vivre à l’intérieur de la forteresse Europe : défendez ceux qui fuient des gouvernements tyranniques de quelque couleur que ce soit, des persécutions en raison de leur différence ou tout simplement des conditions insupportables, et qui cherchent protection auprès de vous ! N’oubliez jamais que la prospérité européenne repose en grande partie sur la misère d’autres régions du monde. Prenez fait et cause pour les plus faibles ! Engagez-vous pour le droit de rester pour tous! »

 

Voilà un an déjà qu’Ibrahima Barry est décédé suite à un crime policier. À ce jour, l’affaire suit son cours à la justice. Un rassemblement aura lieu pour  réclamer justice pour lui et toutes les autres victimes de crimes policiers et lui rendre hommage ce samedi à 14h. Lieu de rassemblement :
Entrée principale de la gare du nord (côté Simon Bolivar). Au programme plusieurs prises de paroles : Aicha Barry, petite sœur d’Ibrahima, Alexis Deswaef, avocat de la famille, Kavena Gomos : artiste slameur, Effia : slameuse, etc.