Des heurts violents ont encore éclaté ce mardi entre les occupants de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes et les forces de l’ordre qui ont entamé la destruction de lieux de vie ou de projets agricoles, parfois implantés de longue date sur le site. Dix gendarmes et une trentaine d’opposants ont été blessés, dont deux blessés graves hospitalisés.

Les heurts ont commencé vers 07H30, un peu plus d’une heure après la reprise des opérations. Les gendarmes ont lancé plusieurs grenades assourdissantes et tiré des gaz lacrymogènes. Les opposants ont répondu par des jets de projectiles, des cocktails Molotov et des tirs de fusées. Les gendarmes ont tiré avec des lanceurs de balle de défense. En début de soirée, des affrontements continuaient encore près de la D281, aux Fosses noires. L’objectif annoncé pour les forces de l’ordre est de 30 à 40 sites à démanteler. Avec les deux nouveaux lieux évacués ce mardi, le nombre total des sites évacués est de 16. Sur ces 16 sites, 15 ont été démolis, dont neuf aujourd’hui.

Poursuite des affrontements à la ZAD

Poursuite des affrontements à la ZAD

Deux soldats de la District Reserve Guard ont été tués et cinq blessés dans l’explosion d’un IED déclenchée par les maoïstes alors qu’ils circulaient entre Kutru et Jangla dans le district de Bijapur (Chhattisgarh) ce lundi. Cette attaque a eu lieu cinq jours avant la visite du premier ministre Narendra Modi dans la région. Les guérilleros ont attaqué un bus transportant une trentaine de soldats. Après l’explosion, une violente fusillade a opposé les deux camps. La zone est en alerte générale du côté des autorités qui souhaitent sécuriser la région au maximum avant la visite du ministre. Le PCI(maoïste) a distribué des tracts et collé des affiches en de nombreux endroits, appelant au boycott de la visite ministérielle le 14 avril prochain. Les tracts, écrits à l’encre rouge, accusent le gouvernement d’exploiter les ressources minérales et de les vendre à des entreprises privées étrangères.

Déploiement de soldats dans le Bijapur

Déploiement de soldats dans le Bijapur

Dossier(s): Archives Inde-Népal

La garde civile espagnole a arrêté, ce mardi, une membre des CDR pour terrorisme, sédition et rébellion. Il s’agit d’une femme accusée d’avoir saboté des péages et bloqué des routes. Par ailleurs, elle avait réalisé un manuel audio expliquant comment réaliser ce type d’actions.

En parallèle les Mossos (la police catalane) ont arrêté six autres membres des CDR qui avaient manifesté devant le parlement catalan le 30 janvier (le jour prévu pour l’investiture de Carles Puigdemont) pour attaque contre des agents dépositaires de l’autorité publique, troubles de l’ordre public et désobéissance.

Les CDR (comité de défense de la république) sont des assemblées de quartier formés initialement pour défendre la tenue d’un référendum d’autodétermination interdit du 1er octobre. Ils mènent depuis octobre des actions pour défendre l’indépendance de la Catalogne (voir notre article).

Police vs manifestants à Barcelone

Police vs manifestants à Barcelone

Dossier(s): Archives Espagne Tags:

Plusieurs organisations et collectifs appellent mercredi 11 avril à Toulouse à un rassemblement de soutien à la libération de toutes et tous les prisonniers palestiniens. Plusieurs prisonniers seront mis en avant, notamment Khalida Jarrar (voir ici), Ahmad Sa’adat et Georges Abdallah (voir ici).
Au programme, diffusion de musique palestinienne, distribution de tracts, atelier d’écriture aux prisonniers, prises de parole etc.

Rassemblement à Toulouse pour les prisonniers palestiniens

Rassemblement à Toulouse pour les prisonniers palestiniens

Quelque 400 manifestants ont répondu à l’appel de la gauche révolutionnaire à manifester contre contre l’intervention turque à Afrin et contre les exportations d’armes suisses. Après avoir fait un aller-retour de la gare vers la Place fédérale, le défilé a été encerclé par la police à la hauteur de l’église du Saint-Esprit. Les manifestants, équipés notamment de torches et d’engins pyrotechniques, avaient commencé à sprayer des façades. Les forces de l’ordre ont fait usage de balles en caoutchouc et procédé à des interpellations. Au total, les policiers ont contrôlé 239 personnes: 63 femmes, 136 hommes et 40 mineurs. Celles qui ont été embarquées au poste ont pu quitter les locaux de la police après enregistrement de leurs données personnelles.

Le début de la manifestation

Le début de la manifestation

À l’université de Lille 2, la police a gazé et matraqué les étudiants et cheminots (dont des enfants) rassemblés devant la faculté pour dénoncer les mauvaises conditions d’examen (pourtant maintenus), le manque de moyens, la répression dans les facultés et la loi Vidal, ainsi que celle du statut des cheminots.

Intervention policière à Lille 2

Intervention policière à Lille 2

La faculté Paris-Nanterre a été le théâtre d’un important déploiement policier, ce lundi midi, après l’occupation d’un de ses bâtiments par des étudiants. Mobilisée contre la loi Vidal qui instaure une sélection à l’entrée de l’université, une trentaine d’entre eux s’est introduite, à 7 heures du matin, dans le bâtiment E avant de s’y barricader puis d’en gagner le toit. Les policiers des CRS et CSI (compagnies de sécurisation et d’intervention) ont investi le bâtiment vers 15 heures et procédé à sept arrestations.

L'intervention des CRS à Nanterre

L’intervention des CRS à Nanterre

Ce lundi 9 avril, l’armée colombienne a annoncé avoir capturé un commandant de l’ELN. Il s’agit d’un homme portant l’alias de « El Zarco ». Il commandait le front de Luis Enrique León Guerra, qui opère dans le nord de Santander.

Cette capture est survenue dans le cadre d’opérations, menées par l’armée pour le contrôle territorial dans la zone rurale de la municipalité de Tibú. L’armée colombienne a également pris cinq fusils au cours de l’opération. Un autre commandant de l’ELN, avait été abattu il y a quelques jours dans le cadre d’opérations anti-guerilla ([voir notre article)
->https://secoursrouge.org/Colombie-Operations-anti-guerilla-au-moins-un-chef-de-l-ELN-abattu]

Combattant de l'ELN (archives)

Combattant de l’ELN (archives)

La police du canton de Zurich vient d’officialiser la location à l’armée de « Duro » blindés. Ces véhicules servant au transport de troupe peuvent résister aux éclats de grenades et autres attaques d’engins incendiaires. Une mitrailleuse lourde peut être montée en tourelle sur le toit. Plusieurs autres cantons ont déjà manifesté leur intention d’équiper leur police de ces véhicules pour faire face à la menace « terroriste ». La police du canton de Genève possède déjà des véhicules de combat léger de type « Piranha ». Ces deux modèles de blindés légers sont construits par l’entreprise d’armement suisse MOWAG.

Véhicule Duro

Véhicule Duro

Dossier(s): Archives Suisse Tags:

Des affrontements ont éclaté tôt ce lundi matin lors d’une vaste opération d’expulsions des occupants de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Les gendarmes mobiles déployés en nombre sur place ont tiré des grenades lacrymogènes ainsi que des grenades assourdissantes et ont essuyé des jets de projectiles. Les accès principaux de la route D281 qui, barrée de chicanes, était devenue le symbole de l’occupation, ont été bloqués dans la nuit. La D281 est, à l’heure qu’il est, sur toute sa longueur, sous le contrôle des forces de l’ordre et les carcasses de voiture ont été repoussées sur les bas-côtés. Cette opération de grande ampleur, prévue sur plusieurs jours, mobilise au total quelque 2.500 militaires (dont 200 sont équipés de caméras pectorales). L’attaque du seul « Lama faché » a mobilisé 60 véhicules et deux blindés. Le bâtiment est en feu et il y a eu plusieurs arrestations. Les gendarmes empêchent les journalistes d’accéder au site.

Mise à jour: Un rassemblement de solidarité a été appelé à Bruxelles ce soir 18h, Place du Jeu de Balle.

Les zadistes sous un bombardement de gaz lacrymogènes

Les zadistes sous un bombardement de gaz lacrymogènes