Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Le Caracole a reçu aujourd’hui la visite d’un huissier qui est venu nous apporter un avis du tribunal leur ordonnant d’évacuer l’immeuble occupé dès demain. Ils ont donc besoin de soutien dès ce soir pour l’expulsion plausible de demain. Caracole-neur, 260 Chaussée de Louvain à Bouges.

Namur: Le Caracole expulsable dès demain

Polykarpos (Polys) Georgiadis est un militant révolutionnaire, éditeur de magazine intitulé “Asymmetrical Threat”, et d’autres publications relatives à l’histoire de la lutte des classes, des luttes révolutionnaires et urbaines. Il a été arrêté condamné dans le cadre de l’enquête sur l’enlèvement du patron des patrons grecs V. Paleokostas. il s’était évadé et avait été une nouvelle fois condamnés pour cela.

Récemment libéré, « Polys » était un des deux intervenants que devaient participer au meeting de solidarité avec Nikos Maziotis organisé par notre Secours Rouge jeudi soir au Pianofabriek. Lorsque les deux intervenants se sont présentés à l’embarquement, une dizaine de policiers les ont arrêtés. L’une a finalement pu prendre son avion, mais Polys a été arrêté et passera aujourd’hui même au tribunal. Les policiers soutenaient qu’il lui était interdit de voyager à l’étranger, alors que ses conditions de libération ne l’obligent qu’à pointer une fois pas mois au commissariat et ne lui interdisent nullement de voyager (ce qu’il avait d’ailleurs déjà fait), ce que vient de confirmer son avocat..

Edit: Polys a comparu dans l’après-midi en urgence devant un cour d’application des peines qui l’a remis en liberté en attendant que la prison de Corfou communique le détail des conditions de libération.
Correction: Polykarpos n’a pas été condamné pour évasion mais pour complicité d’évasion.

Grèce: Un intervenant à la soirée « Maziotis » du Secours Rouge arrêté à son embarquement pour Bruxelles

Deux frères de Eduardo Florenciano Vega (21 ans), un des guérilleros de l’Association Campesina Armada (ACA) abattu par l’armée le mois dernier, Fermin Florenciano Vega (33 ans) et Albino Florencia Vega (17 ans), ont été arrêtés par la Force opérationnelle interarmées (FTC).
L’arrestation a eu lieu lors d’un raid dans la zone de Calle 20, près de la ville de Tacuara. Albino Vega apparaitrait sur une des vidéos saisie par l’armée dans un camp de l’ACA.

Par ailleurs, l’Ejército del Pueblo Paraguayo (Armée du Peuple Paraguayen) a rendu public un communiqué exigeant la libération de six guérilleros en échange d’Edelio Morínigo Florenciano, un sous-officier des forces de sécurité capturé par la guérilla depuis le 5 Juillet. La guérilla détient un autre prisonnier: Arlan Fick Bremm, héritier d’une famille de l’oligarchie qui a déjà payé une partie de la rançon sous forme de distribution de vivres aux familles pauvres du Paraguay.

Paraguay: Guérilla et contre guérilla

Ce 21 octobre à 19h, une discussion sur les caméras de surveillance aura lieu à la librairie libertaire « La BibLibre ». La discussion sera précédée du film « Et après… » sur la résistance à l’installation massive de caméras de surveillance à Marseille.

Ce cycle contre la répression sera poursuivi par deux autre évenements :
4/11 Discussion « Contre la police ! Toutes les polices ? »
18/11 Echanges de pratiques contre la répression.

La BibLibre se situe au 131 Avenue Buyl, à 1050 Bruxelles.

Bruxelles : Cycle autour de la répression à la Biblibre

Le procès de Nicolas Battini pour l’occupation de la sous-préfecture de Corti le 4 avril 2013 devait se tenir ce 13 octobre devant le tribunal correctionnel de Versailles. Il a été annulé au dernier moment sous le prétexte de risque de trouble à l’ordre public lors de l’audience.

Lire le texte que devait lire Nicolas Battini

France/Corse: Report du procès de Nicolas Battini

Le porte-parole d’un groupe de jeunes indépendantistes basques a été placé en garde à vue mercredi 15 au matin et une perquisition a été menée au local du groupe Aitzina, (« En avant! » en basque), avec la saisie de matériel informatique. Aitzina a été créé en novembre 2013 et entend rassembler les jeunes de la gauche nationalistedu Pays basque côté français

Le 14 juillet, plusieurs panneaux de communes du Pays basque, rédigés en langue française, avaient été retirés de leurs emplacements aux entrées et sorties des villages. Aitzina avait revendiqué l’action pour dénoncer la francisation des noms des communes basques. Ils avaient tenté de les embarquer en gare de Saint-Jean-de-Luz dans un train à destination de Paris mais les panneaux étaient finalement restés à quai. Plusieurs collectivités avaient porté plainte et une enquête pour « vols » et « recels de vols » avait été ouverte par les gendarmes.

France/Pays basque: Arrestation du porte-parole d’Aitzina

Vendredi 17 octobre se ternait à Athènes une rencontre sur le thème: « Lutte armée, mouvement révolutionnaire et Révolution sociale ».. Une intervention téléphonique de Nikos Maziotis, membre de Lutte Révolutionnaire, était prévue à partir de la prison de Diavata. Sur ordre du tribunal, le téléphone de l’aile de la prison où Nikos Maziotis est détenu a été débranché. La direction de la prison prétendait qu’il s’agissait d’un « problème technique » qu’elle s’efforçait de résoudre…

Pour rappel:

Soirée de soutien à Nikos Maziotis – Recto

Soirée de soutien à Nikos Maziotis - Recto

Philippe Billard, est délégué du personnel et membre du CHSCT pour la CGT chez Endel, une entreprise spécialisée dans la maintenance nucléaire, chimique et pétrochimique. Travailleur sous-traitant depuis trente ans, il subit depuis des années, des formes plus ou moins déguisées de discrimination antisyndicale. Il a déjà fait face à plusieurs procédures de licenciement qui ont toutes essuyé un refus de l’Inspection du travail d’abord puis du Ministère du travail et du Tribunal administratif de Versailles.

Il a donc été réintégré, mais s’est vu interdire le secteur nucléaire où il était pourtant employé depuis une vingtaine d’années. Coupé de son collectif de travail, sans possibilité d’intervenir sur les chantiers avec ses collègues, il n’a pas pour autant abandonné son combat pour des conditions de travail, de salaire et de vie conformes au droit du travail. A travers l’association « Santé Sous-traitance Nucléaire-Chimie », il apporte son appui à des travailleurs engagés dans des procédures de reconnaissance en maladies professionnelles de leurs pathologies, travailleurs sous-traitants, mais aussi agents EDF et épouses d’agents EDF décédés. Parce qu’il a soulever ces problèmes de santé au travail, parce qu’il n’a pas accepté les transactions visant à le faire quitter l’entreprise, il se trouve maintenant privé de travail et d’une partie de son salaire.

Voir le site de l’association