Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Une faille dans la législation interdit toujours d’écouter (légalement) les conversations via internet. La loi qui doit permettre aux policiers d’agir plus facilement sur internet remonte à 2011. Mais les arrêtés d’exécution n’ont pas suivi, ce qui empêchent les enquêteurs d’avoir recours aux technologies existantes pour procéder à des « écoutes » sur internet. Les chiffres les plus récents compilés par le Service de la Politique criminelle (SPC) datent de 2012. Cette année-là, 6.712 appareils avaient été mis sur écoute, la plupart des numéros de gsm standards, dans le cadre de 870 dossiers.

Lonmin a annoncé lundi avoir licencié 235 salariés absents depuis la grève qui paralyse depuis le 23 janvier les principaux producteurs de platine d’Afrique du Sud. Une ordonnance de la justice du 27 février ordonne que tous les salariés affectés à des postes essentiels reviennent au travail le 12 mai. Lonmin tente depuis la semaine dernière d’obtenir la fin de ce mouvement social sans précédent, qui entrera jeudi dans son cinquième mois. Des SMS individuels ont été envoyés, avant que le syndicat radical Amcu ne contre-attaque en justice, affirmant que la direction outrepassait ses droits. Le nombre de mineurs de retour au travail reste en deçà des espérances de la direction, qui ne veut donner aucun chiffre. Le syndicat réclame un salaire de base porté à 880 euros mensuels, au plus tard dans quatre ans.

Des centaines de Palestiniens se sont affrontés aux forces de sécurité israéliennes près du checkpoint de Beitunia , au nord de Jérusalem pendant le cortège funèbre de deux Palestiniens tués lors de la Journée de la Nakba. Des milliers de Palestiniens ont pris part à la procession funéraire de vendredi, marchant du village de Birzeit, près de Ramallah, au checkpoint Beitunia , où des centaines d’entre eux ont commencé les émeutes et ont affronté les forces de sécurité israéliennes déployées dans la zone. Deux manifestants ont été légèrement blessés par des balles caoutchouc-acier, six autres ont été arrêtés.

Un détachement mixte du 15e bataillon d’infanterie motorisée et du commando 115 des Forces spéciales la Brigade tiers des forces spéciales a découvert un dépôt de la guérilla maoïste dans la région de Maronilla, sur la rive droite de la rivière Huallaga, dans le département de Huanuco. Le dépôt contenait armes, équipements, publications et drapeaux du PCP-SL.

Cette découverte survient alors que la Direction contre le terrorisme (DIRCOTE) a présenté un rapport sur la reconstitution du PCP-SL qui met en avant le rôle joué par deux dirigeantes: Tarcela Loya Vilchez, la « camarade Olga » et la « camarade Laura », dont l’identité reste inconnue de la police. Elles auraient pris le commandement de deux nouvelles colonnes de guérilleros.

Samedi matin, des tracts et des drapeaux du PCP-SL étaient affichés sur la route Belaiinde Fernando, dans la province de Tocache, mais aussi dans le secteur Yanajanca , qui est situé à la frontière entre San Martin et Huanuco. Une autre colonne du PCP-SL est active dans la région, elle aussi commandé par une femme, la « camarade Veronica ».

Pérou: Guérilla et contre-guérilla

Une manifestation a eu lieu samedi après-midi, à Néchin, dans la région d’Estaimpuis dirigée contre la richissime famille française Mulliez, propriétaire du groupe de grande distribution Auchan. Plusieurs de ses membres sont installés à Néchin pour échapper à la fiscalité française. Environ 200 personnes ont parcouru les 8 kilomètres qui séparent Roubaix, où se situe le siège de l’Association Familiale Mulliez (AFM) et Néchin, où habitent certains membres de la famille Mulliez. Ils venaient dénoncer les projets immobiliers des Mulliez, et, surtout, leur volonté de racheter toute une série de terres agricoles de la région.

Côté belge, la marche a été stoppée par les forces de l’ordre. Les organisateurs avaient prévu de défiler dans une rue où habitent plusieurs membres de la famille Mulliez. Mais ils n’ont pas pu aller beaucoup plus loin que le panneau d’entrée de ville de Néchin, une camionnette de la police belge barrant la route. Quelques échauffourées ont également eu lieu: un manifestant a été menotté à terre, a fait l’objet d’une arrestation administrative avant d’être relâché. La marche s’est dissoute vers 18 heures.


Manifestation anti-Mulliez ce samedi 17 mai, à… par lavoixdunord

Il y a un manque de données disponibles publiquement sur la manière avec laquelle les Palestiniens sont arrêtés et détenus chaque mois par les autorités Israéliennes. Les quelques données fournies par les autorités israéliennes varient fortement d’un service à l’autre. Lorsque les Palestiniens sont arrêtés par les autorités Israéliennes, leur première escale se fait dans un centre d’interrogatoire. Quelques heures ou tout au plus trois mois plus tard – période durant laquelle ils n’ont pas le droit ou l’accès à des avocats ou à des soins médicaux – ils sont transférés vers un centre de détention en vue de leur procès. C’est seulement à cet instant qu’ils entrent dans un système pénitentiaire approprié.

Il est difficile de comptabiliser cette masse de Palestiniens arrêtés en permanence pour quelques heures ou quelques jours et qui n’apparaissent pas dans les décomptes officiels mensuel. Par exemple, les incidents survenus à Hébron en septembre 2013, pendant lesquels un soldat israélien a été tué dans d’intenses accrochages, environ 80 Palestiniens avaient été arrêtés mais plus de 1000 personnes ont été temporairement détenues, pendant qu’elles étaient enchaînées et interrogées dans la place publique. Or, le nombre des détentions temporaires a augmenté au cours des dernières années.

Près d’un millier de personnes ont répondu à l’appel à manifester ce samedi à Nantes contre la répression, suite à la manifestation du 22 février. La manifestation s’est rassemblée vers 15 h à proximité de la préfecture de Nantes, puis a défilé en ville sans incident mais au rythme du slogan « Un million de dégâts : nous ferons mieux la prochaine fois ». La manifestation était organisée en solidarité avec les inculpés du 22 février, mais aussi aux blessés (dont trois mutilés l »oeil) de cette même journée.


Manifestants contre la "répression" par OuestFranceFR

Aux cris de « Hé Fifa, retourne en Suisse! », quelques milliers de manifestants ont bloqué la circulation jeudi dans plusieurs grandes villes du Brésil à moins d’un du Mondial, notamment à Sao Paulo où des incidents ont éclaté dans la soirée de jeudi. La police y a dispersé en début de soirée, avec des gaz lacrymogènes, un groupe de manifestants qui avaient enflammé des barricades.

Les anti-Mondial brésiliens avaient convoqué des manifestations sur les réseaux sociaux pour mesurer leur capacité de mobilisation à l’approche de la Coupe du monde (12 juin – 13 juillet). Les manifestations ont réuni en tout environ 10 000 personnes à Sao Paulo, Rio, Brasilia, Belo Horizonte, Porto Alegre et Manaus.

Brésil: Affrontements jeudi à Sao Paulo

Jeudi 15, le tribunal de grande instance de Clermont-Ferrand a entendu deux gendarmes, un colonel et un capitaine Pierre Pouly, tous les deux soupçonnés d’acte attentatoire à la liberté individuelle. En novembre 2010, ils avaient donné l’ordre de retenir Frédéric Le Marrec, un militant syndical de SUD, à la brigade de gendarmerie du Mayet-de-Montagne, dans l’Allier, pour l’empêcher d’aller manifester lors de la visite du chef de l’Etat de l’époque, Nicolas Sarkozy.

La procureure a exposé que les gendarmes savaient agir hors du cadre judiciaire: « Retenir quelqu’un au regard d’une menace à l’ordre public, ça n’existe pas, la loi ne le permet pas ». Elle a requis quatre mois de prison avec sursis et 1 000 euros d’amende contre les deux officiers. Les gendarmes ont expliqué qu’ils étaient coincé par « l’objectif de résultats »: « Ces obligations venaient directement de l’Elysée. En cas de maintien de l’ordre, il fallait que ce soit fait hors de la vue du président et il fallait empêcher tout perturbateur de s’approcher de la personne du président. »
. Le jugement sera rendu le 16 juin.

Morpho, une filiale de la société technologique française Safran, leader mondial dans le domaine de la biométrie, propose sur le marché indien (mais en pensant déjà aux autres marchés) la MorphoTablet, un terminal biométrique mobile sécurisé multifonction.

560 millions de citoyens indiens sont déjà enregistrés dans la base de données biométriques nationale du projet Aadhaar,. Mais encore faut-il que les administrations et entreprises agréées disposent de moyens d’identifier les personnes. C’est pour ce marché que Morpho a développé la MorphoTablet. Il s’agit d’une tablette tactile, avec un écran de 7 pouces, fonctionnant sous Android et communiquant via le réseau cellulaire, Wi-Fi ou Bluetooth. Elle intègre capteurs biométriques : une caméra haute définition et un lecteur d’empreintes digitales (certifié par le FBI). MorphoTablet peut également lire les cartes à puce – avec ou sans contact – et NFC. Enfin, elle bénéficie d’options de cryptographie et de sécurité importantes.

Morpho propose la MorphoTablet aux banques, aux compagnies d’assurance ou de télécoms en Inde et aux autorités publiques, puisque les applications envisagées sont sans limite, MorphoTablet permettant de vérifier l’identité des personnes lors de contrôles de police, distributions de pensions, examens scolaires et médicaux, contrôles de titres de transport, contrôle d’accès à des évènements ou à des zones sécurisées, authentification les personnes ayant le droit de voter et report en temps réel du taux de participation des sites de vote.

Inde: Nouveau terminal biométrique mobile de SAFRAN