Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

L’armée cambodgienne a dispersé ce jeudi une manifestation d’ouvriers du textile réclamant un doublement des salaires dans le cadre d’une grève nationale. une centaine de soldats en tenue anti-émeute et armés de fusils d’assaut a utilisé la force pour dégager des centaines de travailleurs de l’usine qui protestaient devant leur usine à 20 km à l’ouest de la capitale, Phnom Penh. Les soldats ont battus les ouvriers et utilisé des matraques électriques. Au moins 10 manifestants ont été arrêtés, le nombre des blessés est inconnu.

l’armée cambodgienne contre les grévistes du textile

l'armée cambodgienne contre les grévistes du textile

Le 24 décembre, à l’aube, des anarchistes ont escaladé le toit d’un commissariat de la ville d’Olympia (Etat de Washington) et détruit 8 des 10 caméras de surveillance qui s’y trouvaient. Le sous-commissariat existait sans caméras depuis longtemps et dans le passé il avait déjà fait l’objet de nombreuses attaques anarchistes. 3 des 4 vitres ont également été brisées. Cette action a été réalisée « en solidarité avec tou-tes les anarchistes emprisonné-es et celles et ceux qui affrontent la répression, qui ne parlent pas, qui sont en cavale, et aussi pour nous ».

Gustavo Rodriguez Romero, un anarchiste de nationalité états-unienne venu à Mexico pour participer au Symposium anarchiste international, avait disparu le 29 décembre. Il a finalement pu communiquer avec ses proches le 1er janvier. Il leur a brièvement expliqué qu’il était détenu par des agents fédéraux et était soumis à de sévères interrogatoires. Il a indiqué qu’il avait été battu, et après quelques heures il a été expulsé vers les États-Unis parce que la justice mexicain était incapable de l’accuser de quoi que ce soit. Cette déportation fait parti de la politique anti-anarchiste que le gouvernement mexicain met en œuvre depuis des mois.

Une petite startup américaine, qui a conçu un système de reconnaissance faciale pour les Google Glass. L’application ne permettra cependant d’identifier que les personnes répertoriées dans la base de données de Nametag.Pour débuter, Nametag explique vouloir se concentrer sur quelques profils types. Les célébrités devraient donc être parmi les premières personnalités identifiables, suivies de près par les criminels connus des services de police américains, dont les photos ont été rendues publiques. Outre ces personnes, Nametag explique travailler avec plusieurs sites de rencontres pour ajouter des dizaines de milliers de visages à leur base de données.

Selon l’équipe de Nametag, la plate-forme disponible en ligne permettra également à ceux qui le souhaitent de rejoindre la base de données du service et permettre aux utilisateurs de Google Glass de facilement les identifier. Les Google glass sont à la vente aux USA, on estime que dix millions seront vendues d’ici 2015.

Au début du mois, le gouvernement français a déclaré qu’il autorisera, à la demande les armateurs, les gardes armés à bord des navires afin de lutter contre la piraterie. « Nous allons autoriser le recours à des équipes privées capables de compléter les missions assurées par la Marine nationale », a déclaré le Premier ministre. A Djibouti, dix-huit sociétés de sécurité proposent leurs services, et certaines, comme G4S via sa branche IMSS (International maritime security services) ou Triksel, emploient d’anciens fusiliers ou commandos marine français. Ces mercennaires montent à bords des navires le temps de leur traversées des eaux à risque. Mais certaines sociétés affrêtent carrément des escorteurs.

Vendredi passé, la justice indienne a mis vendredi en liberté provisoire 35 « contractors » de la société de sécurité privée US AdvanFort, active dans la lutte contre la piraterie. Le Seaman Guard Ohio, appartenant à AdvanFort, mais naviguant sous drapeau du Sierra Leone, avait été intercepté en octobre par la marine indienne. Son équipage se composait de 10 marins et de 25 mercenaires armés (6 Britanniques, 14 Estoniens, 1 Ukrainien et 4 Indiens). Deux militaires italiens avaient déjà été mis en examen par la justice indienne pour le meurtre de deux pêcheurs indiens, confondus avec des pirates, lors d’une mission de protection d’un pétrolier italien au large des côtes indiennes, le 15 juillet 2012.

Océan indien: Mercenaires contre pirates

Depuis plusieurs jours, une information circule selon laquelle Apple aurait permis à l’agence américaine d’avoir accès aux données contenues dans les iPhone grâce à une ‘backdoor’. D’après plusieurs experts informatiques, Apple aurait créé une ‘porte dérobée’ dans ses produits, celle-ci permettant à la NSA d’intercepter les messages SMS, d’avoir accès aux listes de contact, de localiser un téléphone, d’accéder à la messagerie vocale et d’activer le micro et la caméra d’un iPhone. Dans un communiqué publié mardi, la société américaine a réagi, affirmant: ‘Apple n’a jamais travaillé avec la NSA pour créer une ‘porte dérobée’ dans ses produits, y compris les iPhone. Nous ne sommes pas au courant du programme incriminé de la NSA qui viserait nos produits’.

La police du district de Koderma (Jharkhand) a découvert 2500 kg de nitrate d’ammonium et 300 bâtons de gélatine mardi dans un van. Le conducteur est quant à lui parvenu à lui échapper. La police a déclaré qu’après avoir reçu un renseignement sur la cargaison du véhicule, elle l’a pris en chasse. Durant la course poursuite, le van a eu un accident à proximité du village de Jaynagar, à 170 km de Ranchi, la capitale de l’état. Le conducteur s’est enfui en abandonnant le véhicule. La police a saisi 50 sacs de nitrate d’ammonium pesant chacun 50 kg et des bâtons de gélatine. Il s’agit des deux composants essentiels à la fabrication de bombes et d’IED.

L’Office de la Justice du canton de Zurich a été attaqué ce 30 décembre avec de la peinture. Des vitres ont également été brisées. Cet Office a déjà été attaqué plusieurs fois. Le communiqué exprime sa solidarité avec les prisonniers révolutionnaires Marco Camenisch et Andrea Stauffacher, secrétaire du Secours rouge international. dont les dossiers sont directement gérés par cet Office, et avec tous les prisonniers révolutionnaires à travers le monde.

La réitération des soulèvements populaires de 2009 et 2011 est une hantise du régime islamique qui se prépare à réprimer tout nouveau soulèvement. Les Pasdarans (« Gardiens de la révolution ») ont ainsi annoncé que leurs « régiments sécuritaires » vont prochainement participer à des manœuvres à Téhéran pendant lesquelles il y aura des simulations de répression des révoltes urbaines. La principale mission de ces régiments sécuritaires » est de faire face aux manifestations antigouvernementales. Leur commandant a déclaréqu’ « assurer la sécurité dans les grandes villes c’est la responsabilité de la Police, mais en cas de besoin, les pasdarans et les Bassidjis interviendront aussi. » La date exacte des manœuvres n’a pas été officiellement annoncée. Selon certaines sources, ces manœuvres auront lieu au mois en février 2014.

pasadarans

pasadarans

Dernière révélation en date concernant la NSA: en février 2013, elle a piraté le réseau information d’un consortium de 16 entreprises afin d’avoir accès au câble informatique sous-marin reliant la France à l’Asie et l’Océanie en passant par l’Europe et le Moyen Orient et en transitant par des pays sensibles tels le Pakistan, l’Arabie Saoudite ou encore le Mali et l’Egypte. Ce câble, se nomme « SEA-ME-WE-4 » et fait partie des 250 câbles sous-marins existants tissant une toile à travers le globe. La NSA a réussi à collecter les informations de gestion des systèmes du câble, autrement dit non pas les contenus des communications mais les dates, lieux et participants.

Afin d’effectuer ce piratage, la NSA s’est servie d’une unité spéciale de hackers de l’Office of Tailored Acces Operation (Bureau des Opérations d’Accès Adaptées). Ce sont eux qui, après avoir identifiés leurs cibles, installent un virus au sein du réseau suivant la technique du « Quantum insert » (insertion quantique), qui consiste à rediriger les personnes visées vers de faux sites afin d’installer des chevaux de Troie sur leur ordinateur. Cette technique a déjà fait ses preuves puisque les services de renseignements britanniques s’en sont servis pour pirater le siège de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) ainsi que… Belgacom.

La NSA intercepte parfois directement les PC vendus en ligne à des personnes suspectes afin d’y installer des logiciels espions avant qu’ils ne soient livrés. Ceci fait, ils les emmènent dans un labo pour y installer des logiciels espions ou même du hardware, ce qui facilitera plus tard l’accès à la machine depuis les locaux de l’agence, avant de le remette sur le circuit de livraison habituel.

IT/Internet/USA: La NSA a piraté un cable internet sous-marin