Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Au moins 200 familles palestinienne de Jéru­salem Est occupée sont sans domicile et vivent tem­po­rai­rement chez des membres de la famille ou chez des amis, du fait de la démo­lition de leur maison par l’occupant israélien. Dans cer­tains cas, cinq ou six per­sonnes vivent dans une seule pièce à Jéru­salem Est.

Les familles pales­ti­niennes dont les maisons ont été démolies par les bull­dozers de l’armée israé­lienne sont parties de l’autre côté de la bar­rière de ségré­gation israé­lienne. Ce faisant, ils prennent le risque de perdre leur carte d’identité de Jéru­sa­lé­mites, accordée par les Israéliens. En effet, les Israé­liens, qui viennent de mettre en place de nou­velles cartes élec­tro­niques, les refusent aux rési­dents pales­ti­niens qui vivent der­rière la bar­rière de sépa­ration de Cis­jor­danie, ce qui leur enlève de fait le droit de vivre dans la ville.

démolition maison palestinienne

démolition maison palestinienne

Jets de pierres contre canons à eau… Une manifestation a tourné en affrontement à Santiago du Chili. Les manifestants soutenaient la cause des Indiens Mapuches, lesquels marchaient un peu plus tôt pour dénoncer une loi anti-terroriste. Les Indiens Mapuches du Chili, qui réclament la restitution de leurs terres depuis plus d’un siècle, sont régulièrement victimes de répression.

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Une réunion du Comité technique commerce, douane et libre circulation de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a débuté ses travaux lundi à Abidjan en vue de mettre en place une carte d’identité biométrique pour permettre aux citoyens des pays membres de se déplacer dans l’espace sous-régional.

Cette carte permettra de supprimer le carnet de voyage et la carte de résident, mais elle rendra obligatoire l’identification biométrique de tous les citoyens de la Communauté qui souhaiteraient se déplacer dans l’espace CEDEAO. La CEDEAO regroupe 15 Etats, la Côte d’Ivoire, le Nigeria, le Bénin, le Togo, le Sénégal, le Liberia, la Sierra Leone, le Ghana, le Burkina Faso, le Mali, la Guinée (Conakry), le Niger, la Guinée- Bissau, la Gambie et le Cap Vert.

Aujourd’hui, se déroulait l’appel du Messin Fouad Harjane, 33 ans, secrétaire confédéral des relations médias de la Confédération national du travail (CNT). En marge d’une action contre le CPE (Contrat première embauche), en 2006, qui avait pris la forme un blocage collectif de voies SNCF, Fouad Harjane avait été le seul interpellé. Après une condamnation pénale, la procédure civile avait validé – en première instance – le raisonnement de la SNCF : Fouad Harjane est le responsable de 5729 minutes de retard pour un coût horaire de 414,06 euros. Ce qui fait une addition de 39 534,45 euros à laquelle s’ajoute 800 euros de frais pour la partie civile.

L’examen de l’affaire a été reporté parce que l’avocat a déposé “QPC” (Question prioritaire de constitutionnalité, procédure qui permet de pointer une contradiction entre le droit existant et les principes constitutionnels. Un petit rassemblement s’est tenu devant le tribunal.

rassemblement tribunal CNT

rassemblement tribunal CNT

Vingt deux des 42 Afghans arrêtés lors de la manifestation devant le cabinet de Di Rupo et emprisonnés en centre fermé ont été libérés suite à des recours devant les tribunaux. Les juges et procureurs ont été d’accord pour dire que la situation en Afghanistan s’est aggraver et devient trop dangereuse pour permettre à l’état Belge de les expulser. Pour cinq des Afghans toujours emprisonnés au centre fermé 127 bis , l’Office à programmé des expulsions, malgré une situation quasi identique aux autres. Une première expulsion était prévue hier mais elle a été annulée.

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Bhaskar Patra alias Pravakar, un leader maoïste renomé et recherché de longue date par les autorités a été appréhendé dans district de Keonjhar (Odisha) vendredi. Lorsqu’il a été arrêté, il était en possession de fil électrique, de détonateurs, de bâtons de gélatine et de batteries. Les autorités l’accusent d’avoir pris part à des actions à l’explosifs et à des incendies volontaires dans plusieurs districts de l’Odisha. Après avoir été arrêté une première fois pour ses prétendues activités liées à la guérilla, il était resté en détention préventive durant près de quatre ans entre 2009 et 2013. Cependant, d’après les autorités, il aurait repris ces mêmes activités à sa sortie de prison. Il aurait, entre autre, fait sauter une voie ferrée à proximité de la gare de Tangiriapal, dans le district de Keonjhar. Par ailleurs, il serait impliqué dans le recrutement de tribaux contre le gouvernement et la collecte de fonds pour la guérilla. Il a été arrêté ce vendredi en vertu de diverses lois telles que l’Arms Act, le Explosives Act, le Prevention of Unlawful Activities Act,… toutes des lois draconiennes adoptées dans le cadre spécifique de la ‘lutte antiterroriste’.

La Kasa de la Muntanya, un centre social et d’habitation du quartier de Gràcia à Barcelone a rendu public le mardi 8 octobre un dispositif sophistiqué de contrôle policier qui, depuis des mois, espionnait et enregistrait les communications qui entraient sur ou à via le bâtiment. Sur les images rendues publiques, on peut voir un faux conduit de cheminée, situé sur un bâtiment contigu au centre social, dans lequel se trouvait un dispositif de haute technologie actif 24h/24. Le centre social a prévu un rassemblement sur la place Vila du quartier de Gràcia.

La vidéo qui montre tous les éléments du dispositif:

Quelques 200 étudiants s’étaient massés à proximité de l’entrée du campus de la Middle Eastern Technical University de Ankara où doit commencer la construction d’une autoroute. Les étudiants dénonçaient également les descentes de police menées le 30 septembre dernier contre des militants de gauche. Les travaux entraîneront la destruction, entre autre, de plus de 3000 arbres sur le terrain de l’université. Depuis le 6 septembre, les manifestations d’opposants au projet se multiplient et sont invariablement réprimées par les forces de l’ordre. Hier, la police n’a pas dérogé à la règle. Elle a eu recours à des canons à eau et à des gaz lacrymogène pour disperser le rassemblement. Une grenade lacrymogène a, en outre, mis le feu à une zone boisée du campus.

Incendie à cause d’une grenade lacrymogène

Incendie à cause d'une grenade lacrymogène

Hier, les ouvriers de l’usine Liberty Fashion Wears Ltd devaient recevoir leurs arriérés de salaire ainsi qu’une prime de vacances. Or, à 9h du matin, ils ont trouvé le bâtiment fermé et une note sur la porte disant qu’ils ne seraient pas payés avant dimanche. Révoltés, ils sont allés bloquer la route menant à l’usine, mettant le feu à des troncs d’arbre. La Industrial Police est rapidement intervenue pour les disperser. Elle a tiré des gaz lacrymogène et des balles en caoutchouc, blessant au moins trente manifestants.

Cet après-midi, des centaines de personnes ont marché vers le palais des congrès de Montréal où ont lieu les audiences de l’Office national de l’énergie sur un des oléoducs qui doit transporter du brut synthétique issu des sables bitumineux de l’Alberta. Ce n’est pas la première fois que des opposants manifestent contre le projet de la société Enbridge. Le 11 juillet, au parc d’Oka, des Mohawks de Kanehsatake ont organisé un rassemblement pour dénoncer la présence d’Enbridge sur leur territoire sans leur consentement. La manifestation avait été déclarée illégale par les policiers et a donné lieu à au moins deux arrestations.

manifestation montréal pipeline

Mardi, une quinzaine de manifestants avaient été expulsés de la salle d’audience. Vêtus de tee-shirts arborant le slogan « Non au pétrole sale », ils ont interrompu, tour à tour, les présentations des intervenants en lisant un texte intitulé « M. Enbridge et le déluge ».

manifestation montréal pipeline