Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Près d’une quarantaine de prisonniers maoïstes incarcérés à la prison de haute sécurité d’Hazaribag (Jharkhand) ont entamé une grève de la faim jeudi dernier pour dénoncer le manque de soins de santé pour les prisonniers. Selon eux, les détenus malades ne sont pas correctement pris en charge. Ce mouvement fait suite au décès de Daso Mahato le 22 décembre dernier. Victime d’une attaque dans sa cellule, il a d’abord été suivi à l’hôpital de la prison avant d’être transféré à l’hôpital d’Hazaribag puis à celui de Ranchi où il est mort. Les prisonniers maoïstes affirment que c’est la négligence des autorités pénitentiaires qui est la cause de la mort de Mahato et qu’une grève de la faim à l’intérieur de la prison est leur seule alternative pour se faire entendre.

Quatre Palestiniens ont été blessés par des tirs des forces armées israéliennes dans le village de Silwad, au nord de Ramallah. Les soldats ont effectué un raid dans le village et ont tiré à balles réelles après avoir utilisé des balles en caoutchouc et du gaz lacrymogène. Les jeunes Palestiniens ont répliqué par des jets de pierres et de bouteilles vides. Les soldats les ont poursuivis à travers les ruelles de la localité, blessant quatre jeunes hommes. Silwad est situé au nord de la colonie de Ofra, sur une importante route de la Bande de Gaza sous contrôle militaire israélien.

A Grenoble, le budget 2014 prévoit un allongement du temps de travail pour les pompiers. Vendredi matin, ce budget était à l’ordre du jour du conseil général qui devait voter cette réforme du volume-horaire auquel s’opposent fermement les pompiers. Plus de 150 d’entre eux s’étaient rassemblés devant la préfecture où ils ont demandé à être reçu par le président. Ils ont été accueillis par 90 CRS qui ont formé un cordon pour empêcher les manifestants d’entrer dans le bâtiment. Ces derniers ont tenté de forcer le passage en aspergeant les policiers avec une lance à incendie. La réponse s’est faite à coups de flashball et de gaz lacrymogène. Un pompier a été grièvement blessé à l’oeil et immédiatement hospitalisé. Une opération en urgence n’a pas permis de sauver son oeil. En fin de journée, alors que le budget venait d’être voté, une délégation des pompiers a été reçue par les autorités.

Pompiers vs policiers à Grenoble

Alors qu’il y a dix jours, un juge de Washington avait mis en doute la constitutionnalité du programme de collecte de métadonnées téléphonique de la NSA, un juge new-yorkais vient lui de déclarer le programme tout à fait légal. Ce dernier devait statuer dans une affaire où l’ACLU (Association de Défense des Libertés Civiles) attaquait les autorités américaines sur le programme de surveillance de la NSA. Estimant qu’il constitue une ‘riposte’ à Al-Qaïda, le juge a déclaré ‘la question qui est posée à la cour est de savoir si le programme de collecte massive de métadonnées téléphoniques est légal. La cour estime qu’il l’est. Il n’existe aucune preuve que le gouvernement ait utilisé la collecte massive de métadonnées téléphoniques à d’autres fins que de prévenir et d’enquêter sur des attaques terroristes’. Vu le débat juridique qu’il pose, le programme de surveillance de la NSA devrait se voir examiner par la Cour Suprême, seule juridiction à même de se prononcer sur sa constitutionnalité.

Au 1er janvier, les communes pourront choisir d’abaisser l’âge de l’application des sanctions administratives communales (SAC) de 16 à 14 ans pour un montant maximal porté à 350 euros. Il reviendra à la commune, en vertu de l’autonomie communale, de déterminer les comportements susceptibles d’êtres sanctionnés. La loi permet cependant à tout citoyen s’opposant à la sanction qui lui est infligée d’introduire un recours devant le tribunal de police ou de la jeunesse. Le dispositif sera évalué tous les deux ans au parlement et les autorités communales seront invitées à consulter, le cas échéant, les organisations de jeunesse dans le cadre de la prise de certaines sanctions.

Voir ici le top 25 des SAC les plus absurdes

La géante marche de protestation prévu pour ce vendredi 27 par six centrales et fédérations syndicales a faillit tourner au drame. Très tôt ce matin à Cotonou, alors que les responsables syndicaux et les syndiqués membres de la Cstb, de la Csa-Bénin, de la Cgtb, de la Cosi-Bénin, de la Cspib et de la Fesyntra-Finances, se préparaient à descendre ensemble dans les rues de Cotonou, ils ont été encerclés dans l’enceinte de la bourse du travail et empêchés à coups de matraque et de gaz lacrymogène par un impressionnant contingent des forces de sécurité. Cette violente répression a fait dans le rang des manifestants une dizaines de blessés

La marche avait pourtant été légalement autorisée par la Mairie de la ville de Cotonou, mais aux dernières nouvelles, c’est le préfet des départements de l’Atlantique et du Littoral qui aurait pris des dispositions pour empêcher la marche. Outre la précarité de la vie dans les foyers et le manque d’emploi, les responsables des centrales et confédérations syndicales et leurs militants avaient prévus de dénoncer l’insécurité qui a refait surface, avec l’agression des voix discordantes au régime Yayi.

Knox est une solution de cryptage de donnée présente sur le Galaxy S4 et qui devrait, à terme, se trouver sur d’autres appareils Samsung de premier plan. À l’instar de BB10, elle permet de crypter un certain nombre des données confidentielles comme des mails. Elle s’inscrit dans l’ère du « Bring Your Own Device », qui consiste à utiliser son matériel personnel en entreprise et avait même reçu l’aval du DoD, le ministère américain de la Défense, qui estimait que cette fonctionnalité offre une sécurité suffisante pour être utilisée dans un cadre militaire. Le BB10 avait été le premier à recevoir une telle autorisation, le Galaxy S4 a la primeur sous Android, l’iPhone et iOS étant encore à l’étude par le DoD.

Knox a pourtant une faille qui pourrait avoir des conséquences graves selon le directeur du département de sécurité de l’université Ben-Gurion du Néguev. La faille permettrait notamment à des personnes malintentionnées d’intercepter les données transitant entre la partie sécurisée et l’extérieur grâce à une simple application innocente. Des fichiers comme les emails ou les SMS pourraient donc être lus. Samsung a reconnu la faille, mais indique qu’elle ne concerne que le Galaxy S4, et pas le Galaxy Note III qui dispose également de Knox.

Sécurité IT: Une faille découverte dans Knox

Des habitants de Sidi Bouzid et de la délégation de Menzel Bouzaiane ont mené jeudi, une manifestation suivie d’un sit-in à partir du siège de l’Union régionale du travail (URT) de Sidi Bouzid, jusqu’au district de la garde nationale, pour demander la libération de Abdesselam Hidouri, membre du syndicat régional de l’enseignement secondaire, et Ferid Slimani, professeur, arrêtés mercredi sous l’accusation d’intrusion dans un poste de sécurité et tentative d’incendie.

Après avoir abandonné l’idée de la remise d’un récépissé après chaque contrôle d’identité pour limiter les abus, dispositif souhaité par de nombreuses associations, le ministre de l’Intérieur a tranché pour le retour du matricule, abandonné il y a une vingtaine d’années. Les modalités de port de ce « numéro d’identification individuel » ont été précisées dans un arrêté publié vendredi au Journal officiel. Le matricule sera porté sous forme de scratch sur les uniformes et sur les brassards pour les policiers en civil.

matricule

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Depuis mercredi, des dizaines de milliers de travailleurs du textile issus de centaines d’usine ont quitté leur travail pour manifester contre la maigre hausse de salaire prévue pour 2014. L’industrie textile du Cambodge englobe environ 500 usines employant 510.600 ouvriers. Les grévistes ont bloqué la route nationale devant la zone économique spéciale de Phnom Pehn et ont lancé des pierres sur les usines, amenant l’intervention de la police militaire nationale. Un affrontement s’est soldés par l’arrestation de trois ouvriers. Trois policiers et un nombre indéterminé de grévistes ont été blessés.