Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Pendant près d’une heure hier, des militants ont occupé la section consulaire de l’ambassade du Liban pour exiger la libération de Georges Ibrahim Abdallah. Après avoir déployé une banderole et distribué des tracts, ils ont pu rencontrer le consul et l’ont interpellé quant à l’absence d’initiative de l’ambassade face à l’acharnement des autorités françaises qui maintiennent le militant des FARL et combattant de la cause palestinienne en prison depuis plus de 27 ans.

Suite à cette action, les militants sont parvenus à ce que le consul fasse parvenir un courrier à la cour d’appel de Paris dans lequel il reconfirme aux autorités françaises l’accord des autorités libanaises de recevoir Georges Ibrahim Abdallah sur le territoire libanais si son éloignement du territoire français était exigé. Cette lettre se conclu par la mise à disposition du consul pour la délivrance d’un laissez-passer permettant son retour au Liban. La mobilisation s’est poursuivie devant l’ambassade, où les manifestants n’ont cessé de scander ‘Libérez Georges Abdallah’.

France: Occupation de l’ambassade du Liban

Le dirigeant maoïste Molajula Koteswar Rao, alias Kishenji, a été abattu au cours d’une ‘rencontre’ avec les forces de sécurité dans la forêt de Burisole dans le district du Midnapore occidental (Bengale occidental). Membre du Politburo du CPI(maoïste), commandant en second, il était depuis 2009, responsable des opérations militaires au Jungalmahal. Selon un membre haut placé de la force de contre-insurrection, le corps du leader, âgé de 58 ans, a été retrouvé et identifié ce matin. Les forces de sécurité, après avoir reçu un renseignement selon lequel Kishenji et plusieurs de ses camarades se cachaient dans la jungle Kushboni, ont dressé un cordon de sécurité et un combat s’est déclenché quand les soldats ont eut brisé les quatre niveaux de protection qui encadraient le dirigeant. Hier, ce dernier était parvenu à échapper à l’opération de ratissage dont il était la cible depuis plusieurs jours. Les autorités ont affirmé qu’il avait pu être identifié grâce à l’arme qu’il portait. Tous les camarades qui étaient avec lui, dont Suchitra Mahato (veuve d’un autre dirigeant récemment abattu), ont réussi à échapper aux forces de sécurité. Dans le village voisin du lieu de la ‘rencontre’, celles-ci ont saisi un ordinateur portable, des lettres écrites par Kishenji et Suchitra ainsi que quelques documents importants.

Kishenji

Kishenji

Dans le courant de la nuit, un groupe de guérilleros a déclenché une attaque à proximité d’un gisement de pétrole exploité par la société canadienne Transatlantic Petroleum Ltd. Les militants du PKK ont abattu trois hommes, dont deux membres du personnel de sécurité, alors qu’ils sortaient de leur véhicule sur le champ de pétrole Selmo à Kozluk, dans la province de Batman (sud-est). Transatlantic, qui affirme que Selmo est le deuxième plus grand gisement de Turquie, a déclaré avoir pris contact avec les autorités afin de mener une enquête commune. Néanmoins, dès l’aube, une opération terrestre et aérienne a été lancée à la recherche des guérilleros.

Opération aérienne de contre-guérilla

Opération aérienne de contre-guérilla

Dans la nuit du 23 au 24 novembre, le « Collectif de La Pétroleuse » a entrepris d’occuper un immeuble vide de la FGTB situé au 2 rue des Watteeu, dans le but d’en faire une zone d’action politique, culturelle et sociale. Depuis ce midi, de nombreux policiers, quelques fourgons et des voitures des forces de l’ordre sont présents aux alentours de l’immeuble, et les occupants appellent à la solidarité.

Pour plus d’informations sur le collectif et ses objectifs:La Pétroleuse

Salah Hamouri, jeune franco-palestinien de 26 ans a été arrêté le 13 mars 2005, alors qu’il se rendait à Ramallah. Il va rester 3 mois, accusé de complot contre le rabbin Ovadia Yossef, chef spirituel du parti religieux d’extrême droite SHAS parce qu’il est passé devant chez ce dernier en voiture 3 mois avant son arrestation. A cela s’ajoute une présomption de l’appartenance de Salah à un mouvement de jeunesse réputé proche du FPLP. Après être passé dans différents camps, prisons, centres…après une vingtaine d’audiences de repoussées faute de témoins et de preuves, Salah est condamné le 17 avril 2008 à 7 ans de prison pour « complot et appartenance aux jeunesses du FPLP ». Un compromis qu’il a accepté en plaidant « coupable » pour ne pas être condamné à plus de 7 ans s’il avait refusé.

La fédération du Pas-de-Calais du mouvement des jeunes communistes de France, SOS Gaza, Association France-Palestine Solidarité 59/62 (AFPS 59/62), Comité Libérez-les, le MRAP 62, et la section de Lens du PCF appellent à un rassemblement le 26 novembre 2011 à 17h30 devant la gare de Lens pour exiger ces libérations de Salah Hamouri et de Georges Ibrahim Abdallah.

France: Rassemblement à Lens pour Salah Hamouri et Georges Abdallah

Depuis le 31 octobre, 22 prisonniers politiques sahraouis détenus au Maroc sont en grève de la faim « pour protester contre le déni des droits fondamentaux, légitimes et légaux à l’intérieur de la prison » et pour demander qu’ils soient soient présentés devant un tribunal garantissant « l’accomplissement de toutes les conditions d’un procès juste et équitable ou soient libérés sans conditions ». Leur état de santé des prisonniers politiques sahraouis détenus à la prison de Salé 2 (près de Rabat) s’est dégradé. Six détenus ont enregistré une détérioration de leur état de santé avec l’apparition de symptômes tels que des douleurs au niveau du dos, des reins et de la tête ainsi que des pertes de poids allant de 5 à 10 kg et des pertes de connaissance.

La grève de la faim a été déclenchée une année après les arrestations consécutives au démantèlement du camp sahraoui de Gdeim Izik par les forces marocaines. Les prisonniers sont notamment accusés d »‘atteinte à la sécurité intérieure et extérieure de l’Etat, formation d’une bande criminelle et atteinte aux fonctionnaires publics dans le cadre de l’exercice de leur fonction ». Ils risquent la réclusion à perpétuité.

Les photos prises par les appareils numériques ne contiennent pas uniquement les données constituant l’image. Elles contiennent aussi des métadonnées sous format exif (EXchangeable Image File Format). Ces exif sont incorporées au fichier image (JPEG, TIFF, …), et contiennent des informations sur la date et l’heure de la prise de vue, la marque et le modèle de l’appareil (parfois même son numéro de série), les caractéristiques de la prise de vue (orientation, l’ouverture, vitesse d’obturation, longueur de focale, sensibilité) et la géolocalisation (lorsque l’appareil est équipé d’un système GPS).

Autrefois, pour « nettoyer » une photo de ses exif, il suffisait d’utiliser un programme de traitement de l’image dans un cyber-café et de changer de format, mais les programmes récents de traitement d’images (Photoshop, etc.) conservent les données exif lors de la modification du fichier. Si vous voulez mettre en circulation des photos qui préserve « l’anonymat » de votre appareil photo (et donc votre anonymat si vous avez ou vous comptez mettre une photo non nettoyée sur le net), il faut désormais utiliser des logiciels spécialement conçus pour supprimer les données exif.

Parmi ceux-ci, nous pouvons conseiller le programme jstrip 3.3, qui enlève tout ce qui est block inconnu dans le fichier, il ne garde que l’image. Il y a juste un zip à télécharger et vous aurez un petit installeur :

http://davidcrowell.com/jstrip

Un sergent-major a été tué et un officier civil a été blessé dans une attaque armée menée par les guérilleros du PKK dans le district de Nusaybin de la province de Mardin (sud-est) ce lundi. Le gouverneur de la province a affirmé que les guérilleros avaient pris d’assaut les deux soldats dans leur véhicule. Il a par ailleurs confirmé que les forces armées turques avaient lancé une nouvelle opération dans la région.

Depuis lundi, des centaines de manifestants campaient dans un champ à Yvetot-Bocage, à proximité de Valognes, d’où un train de déchets nucléaires devait partir cette après-midi en direction de l’Allemagne. L’objectif de l’appel lancé par le collectif ‘Valognes Stop Castor’ était de bloquer le départ du convoi. Depuis le début de la semaine, un hélicoptère survolait continuellement la zone alors que des dizaines de véhicules de police patrouillaient dans la région. Un arrêté préfectoral interdisait en outre toute manifestation à 500 mètres de part et d’autre du trajet entre Valognes et Lison (environ 70 kilomètres) ce mercredi. Durant la nuit, les autorités avaient érigé des barrages sur tous les principaux accès routiers mais les voies restaient accessibles dans la campagne. Vers 8h ce matin, les militants se sont rassemblés le long de la voie et une violente confrontation s’est produite avec les forces de l’ordre. Celles-ci ont d’abord fait usage de gaz lacrymogènes pour les disperser, avant d’utiliser leurs matraques et de les menacer de faire usage ‘d’explosifs’. Au moins cinq militants ont été interpellés.

Manifestation anti-nucléaire

Manifestation anti-nucléaire