Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Une trentaine de personnes, parmi lesquelles une délégation de notre Secours rouge, se sont rassemblée hier vendredi devant l’ambassade du Chili pour soutenir les prisonniers politiques Mapuches en grève de la faim. Ce rassemblement se renouvellera vendredi prochain, même lieu même heure.

Manifestation devant l’ambassade du Chili le 9 octobre

Manifestation devant l'ambassade du Chili le 9 octobre

Le prisonnier vert-anarchiste Marco Camenish a été transféré depuis la prison de Zurich à la prison de sécurité maximale à Orbe, sans avoir eu le temps de se préparer ou de prévenir quelqu’un.
On en connait pas encore les raisons: on peut seulement faire
l’hypothèse que les luttes qu’il a mené, la grève de la faim avec
les trois militants anarchistes, Silvia, Billy et Costa, arrêtés en avril prés de Zürich, les mobilisations autour de la campagne sur les longues détentions des prisonniers révolutionnaires et ses activités comme prisonnier révolutionnaire (avec beaucoup de contacts avec le
mouvement antagoniste international) ont fait en sorte que la
contre-révolution veut le mettre hors jeu en le transférant dans une
prison de sécurité maximale dans une région éloignée.
Pour manifester sa solidarité par l’envoi de cartes
postales, télégrammes et salutations:

– Marco Camenish
– Penitencier de Bochuz
– Case Postale 150
– 1350 Orbe
– Suisse

Suite à la répression, aux arrestations préventives, aux violences policières qui ont eu lieu pendant la semaine du No Border Camp, et pour revendiquer la libération des quatre personnes détenues suite à l’attaque du commissariat des Marolles, un rassemblement aura lieu demain dimanche 10 octobre à 15 heures devant la prison de Saint-Gilles, 106 avenue Ducpétiaux.

Deux des quatre détenus devraient être libres sur décision de la chambre du conseil qui les a entendu ce mercredi, aucunes preuves tangibles n’ayant pu être retenue contre eux. Pourtant ils sont condamner à vivre quinze jours de prison supplémentaires, le procureur du roi ayant fait appel à cette décision. Les deux autres resteront en prison jusqu’à leur prochaine comparution devant la chambre du conseil.

Pour poursuivre le travail juridique et politique autour de la répression, durant le camp No Border mais aussi plus largement, une assemblée se tiendra jeudi 14 octobre à 19H00, au Gesu (le monastère occupé 2 rue Traversière, à Saint-Josse).

Des forces de police étaient déployées vers 13H00 porte de Hal, suite à l’annonce d’un rassemblement anti-répression annulé (mais dont l’annulation avait été contestée par certains). Les police se livre à des contrôle d’identité.

Au moins huit guérilleros maoïstes ont été tués, et plusieurs policiers blessés, dans un combat qui a eu lieu dans le district de Mahasamund (Etat d’Orissa). La police a encerclé une unité de la guérilla qui a résisté pendant quatre heures. C’est la première fois que la présence de guérilleras maoïstes est signalée dans ce district. Les maoïstes sont présents dans 13 des 18 districts de l’Etat, et sont particulièrement bien implantés dans sept de ces districts.

Vendredi, la guérilla maoïste a tué dans une embuscade l’IED trois membres des forces de sécurité (de la Indo-Tibetan Border Police), dans le district de Rajnandgaon. Trois civils ont été tués par une grenade dans le combat qui s’en est suivi.

Les autorités de Caracas ont fait savoir à Madrid qu’elles allaient enquêter pour savoir si un basque de nationalité espagnole vivant au Venezuela y a entraîné des membres du groupe basque armé ETA, comme l’auraient reconnu, Juan Carlos Besance Zugasti et Xavier Atristain Gorosabel, deux membres présumés d’un commando de l’ETA, interpellés fin septembre au pays basque espagnol, ont affirmé, lors d’interrogatoires par la garde civile, avoir suivi une « formation » à l’été 2008 au Venezuela. Ils auraient dit qu’un de leurs formateurs était un membre de l’ETA, résidant au Venezuela et considéré par la justice espagnole comme « responsable de l’ETA dans cette zone du continent américain depuis 1999 » et chargé de « coordonner les relations avec les FARC.

Un groupe de militants ont attaqué l’immeuble où se trouvent les bureaux de la société Stéria à Bruxelles. Le slogan ‘Smash Eurodac’ a été peint sur les murs et plusieurs vitres ont été brisées. Stéria est la société qui a conçu la base de données Eurodac dans le cadre de la politique de migration répressive mise en place en Europe. Ce système permet aux états membres d’identifier les demandeurs d’asile et les personnes ‘ayant illégalement franchi les frontières extérieures de l’Europe’ en comparant leurs empreintes digitales avec celles contenues dans une base de données centrale où figurent deux millions de candidats à l’immigration. Stéria a récemment vanté l’exceptionnelle efficacité de son système ‘capable de traiter 500.000 comparaisons par seconde avec un taux de précision de 99,9%.

Système Eurodac

Système Eurodac