Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Suite au rapport de l’organisation Physician for Human Rights (PHR) établissant que les médecins qui assistaient aux interrogatoires de suspects aux USA pratiquaient des expérimentations médicales sur les prisonniers, huit organismes viennent de déposer plainte devant l’organisme fédéral américain chargé d’évaluer le respect des règles éthiques dans les recherches médicales. Elles affirment que des preuves existent que les médecins de la CIA récupéraient des données à mesure des interrogatoires afin d’affiner ces techniques ou de les tester simultanément. Grâce à l’apport de ces médecins, des techniques telles que la privation de sommeil, le ligotage dans des positions inconfortables, l’exposition à des températures extrêmes et la simulation de noyade ont été ‘améliorées’. Les huit organisations qui ont déposé plainte exigent que soit menée une enquête rigoureuse sur les expérimentations pratiquées par la CIA sur les détenus.

Depuis 1985, l’APAPC, devenue Secours Rouge/APAPC en 2000 lors de la mise en chantier du Secours Rouge International, s’emploie à développer la solidarité avec les prisonniers révolutionnaires, communistes, antifascistes et anti-impérialistes, à analyser l’évolution (légale, technique, méthodologique) de la répression de classe, et à augmenter la résistance du mouvement militant à la répression.

Ce travail ne cesse de prendre de l’ampleur et de la profondeur, et de nouveaux besoins se font sans cesse sentir. Notre Secours Rouge a besoin de toutes les aides possibles:

* Aides qualifiées, notamment en sécurité informatique et en technologie de l’information.

* Envoi d’argent (idéalement par un ordre permanent mensuel de 10 euros au compte 001-6121069-57, une partie de cet argent va aux prisonniers, une autre finance nos activités).

* Aide à la traduction (en urgence: traduction de l’espagnol vers le français).

* Possibilités d’imprimer ou de photocopier gratuitement ou à prix coûtant.

Et en général: participation à nos activités (délégation aux manifestations etc.) et popularisation de nos activités (liens vers notre site dans les réseaux sociaux, les blogs etc.).

La solidarité est une arme!

Manifestation 1er mai 2007

Manifestation 1er mai 2007

A l’exemple de YouTube et toutes les sources en plein développement de vidéos, presque toute les recherches d’images ou de vidéo sont faites en utilisant le texte environnant. Le nouveau système, appelé I2T, est destiné à changer cela. Il met en oeuvre une série d’algorithmes de vision informatiques dans un système qui intègre des images ou des cadres vidéo et produit des résumés de ce qu’ils dépeignent. Ce prototype peut produire une description vivante d’événements à partir d’images. Non encore prêt pour l’utilisation commerciale, le logiciel a été développé par des chercheurs à l’Université de la Californie, Los Angeles, en collaboration avec ObjectVideo de Reston. Ce logiciel ouvre naturellement de nouvelles perspectives à la vidéosurveillance.

La première partie d’I2T est un analyseur syntaxique d’image qui décompose/analyse une image, en utilisant le travail, commencé en 2005, de l’Institut de Lotus Hill situé dans le Ezhou, en Chine. Cet institut a recruté environ 20 diplômés d’écoles des beaux-arts locales pour travailler à plein temps à annoter une bibliothèque d’images pour aider des systèmes de vision informatiques. Le résultat est une base de données de plus de deux millions d’images contenant les objets qui ont été identifiés et classés dans une hiérarchie de 500 catégories basées sur la base de données WordNet de Princeton.

Logiciel d’analyse d’image vidéo

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Logiciel d'analyse d'image vidéo

Un membre présumé d’ETA a été arrêté hier jeudi à Saint Mexant (Corrèze), après une brève course-poursuite avec une patrouille de gendarmerie, alors que deux autres personnes qui l’accompagnaient ont pu s’échapper à l’arrestation. Les trois personnes avaient volé un véhicule en Dordogne. Joseba Urbieta Alkorta, qui était armé, a été interpellé sans violence.

Après les arrestations de plusieurs militants du PCPA en début de semaine, ceux-ci étant soupçonnés d’être responsables du déraillement d’un train le 28 mai dernier, le porte-parole du CPI(maoïste) a réaffirmé que ni son parti, ni le PCPA qu’il soutient, n’en étaient responsables. Il a affirmé que si la direction du parti découvrait, après enquête, qu’un de ses membres était impliqué dans l’accident, il prendrait des mesures rigoureuses envers lui. Malgré ces deux déclarations, le gouvernement indien continue à accuser les maoïstes de cet acte de violence, accusation largement répercutée par l’ensemble des médias. Dans le premier communiqué datant du 1er juin, le porte-parole du CPI(maoïste) avait condamné cet acte et nié toute implication de son parti. Il affirmait également que la direction du parti allait mener une enquête stricte, mais qu’elle n’était aucunement responsable de cette action visant des civils. Il ajoutait: ‘le CPI(maoïste) exprime son profond regret d’un tel incident tragique … qui a eu lieu dans la nuit du 28 au 29 mai et qui est utilisé par le gouvernement du Bengale occidental, la police et les partis tels que le BJP et le CPI(marxiste) pour ternir l’image de notre parti. Durant deux jours après l’accident, la police n’a pas confirmé qu’une explosion avait eu lieu sur place, et a encore moins trouvé une preuve de l’implication des maoïstes. Cependant, ils ont avancé la théorie de l’implication maoïste avec l’argument que la région est un foyer maoïste et qu’à une époque, les maoïstes s’attaquaient aux trains’.

Les cinq personnes interpellées hier et avant-hier sont sorties, seules deux sont mis en examen dans le cadre d’une affaire distincte des arrestations du 15 février après être passés devant la juge Couzy. Elles sont accusés de dégradations en réunion et violence sur Air France, Bouygues et SNCF à partir d’une enquête préliminaire ouverte le 17 mars. Elles sont sous contrôle judiciaire. Les autres sont poursuivies pour avoir refusé de donner leur ADN.

Un IED a explosé en tuant trois policiers près de la ville de Piranshahr, à l’ouest de Téhéran. Le chef local de Police de l’air et des frontières figure parmi les morts. Depuis le 5 mai, les guérilleros du PEJAK (Parti pour une Vie Libre au Kurdistan) ont multiplié les actions contre les forces de sécurité iraniennes.

Une nouvelle opération visant le KCK (Kurdish Communities Union) a été menée par la police antiterroriste turque dans la soirée de mardi dans la province de Hakkari. Le KCK est présenté par les autorités comme la « branche civile » du PKK. C’est la deuxième offensive contre ces militants depuis le début du mois. Onze personnes ont été interpellées durant les perquisitions de résidences privées et du quartier général de la province du parti pro-kurde BDP (Peace and Democracy Party). Des documents ont également été saisis. Siddik Akis, le dirigeant provincial du parti, fait partie des personnes qui ont été arrêtées. Les autres sont soit des membres haut placés du BDP ou du DTP, le Democratic Society Party, récemment dissout. Le maire d’Hakkari a affirmé ne pas avoir été informé des causes probable de ces interpellations. ‘Ceci est une continuation des actes violents contre la population kurde’ a-t-il déclaré. Des militants du BDP ont manifesté ce mercredi pour dénoncer les arrestations. La police est intervenue après que les manifestants aient pris la parole, entraînant des affrontements.

Manifestation pour le BDP

Manifestation pour le BDP

C’est ce vendredi que débutera la Coupe du Monde de football en Afrique du Sud. Les forces de sécurité jouent la carte de la présence en masse. Au total, 44.000 personnes ont été recrutées pour l’occasion, ce qui porte à 180.000 l’effectif policier. Des milliers d’agents patrouilleront à pied et à cheval aux abords des stades. En outre, des policiers seront affectés à la protection des VIP qui ont pour la plupart déjà leurs propres gardes du corps. A l’intérieur des stades, des policiers venus des 27 pays participants seront dans les stades pour repérer les comportements à risque de leurs ressortissants. Toutes ces mesures sont complétées par la réquisition de nombreux hélicoptères, de démineurs, de caméras de surveillance et de la coopération d’Interpol. L’espace aérien au-dessus des stades a été restreint. Enfin, des cellules ont été construites dans les stades pour accueillir les personnes interpellées et des tribunaux spéciaux permettront de les juger rapidement.

Dispositif policier pour la Coupe du Monde de football

Dispositif policier pour la Coupe du Monde de football

Au moins cinq personnes sont actuellement en garde à vue au 36, quai des Orfèvres à Paris, dans les locaux de la Brigade Criminelle. Leurs logements ont été perquisitionnés. Un sixième logement a été perquisitionné mais la personne recherchée ne s’y trouvait pas. Ces gardes à vue concerneraient des actions qui ont eu lieu en solidarité avec les inculpés de l’incendie du centre de rétention de Vincennes en janvier et février dernier, notamment l’occupation d’une agence Air France à Opéra le 27 janvier dernier. Cette occupation ferait l’objet d’une enquête préliminaire pour dégradations et violence du parquet, distincte des autres enquêtes (sabotages de distributeurs, attaques contre la Croix Rouge). Aucun juge d’instruction ne serait encore désigné. Le responsable de cette enquête est le commandant de police Pascal Loriot.