Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Reçu sur le mail du SR:

Le soir du 7 février, nous avons été bomber ‘JUSTICE POUR LES MAPUCHES’ sur l’ambassade du Chili à Bruxelles. Par cette initiative, nous montrons notre solidarité avec le peuple mapuche et avec tout le peuple chilien vendu par la social-démocratie, comme il l’avait été par les fascistes, aux multinationales.’

Bombage pour les mapuches

[rouge]Vive l’internationalisme prolétarien! La solidarité est notre arme![/rouge]

Bombage pour les mapuches

07/02/2008

Manifestation

Rassemblement pour Bahar et les prisonniers du DHKC à la cour d’appel d’Anvers (dernière audience).

Rassemblement pour la dernière audience à Anvers

Rassemblement pour la dernière audience à Anvers

Rassemblement pour la dernière audience à Anvers

Rassemblement pour la dernière audience à Anvers
Rassemblement pour la dernière audience à Anvers
Rassemblement pour la dernière audience à Anvers

Ce mercredi 16 janvier, le Secours Rouge/APAPC a répondu à l’appel de solidarité avec le peuple mapuche lancé par plusieurs organisations, pour la plupart chiliennes. Les régions où habitent les Mapuches, au Sud du Chili, sont sous occupation militaire. Six dirigeants de ce peuple, prisonniers politiques, ont accompli plus de 60 jours de grève de la faim, avec des séquelles très graves et un étudiant a été assassiné par les carabiniers. La ‘transition’ post-pinochétiste n’a apporté aucune amélioration de la situation des Mapuches. Les spoliations et la répression se font toujours sous le régime des lois pinochétistes, ‘anti-terroristes’ comme il se doit. Ces lois sont appliquées par le gouvernement ‘socialiste’de Madame Bachelet. Le gouvernement chilien ignore la résolution des Nations-Unies visant à rétablir les peuples autochtones dans leurs droits séculaires. L’Internationale Socialiste, pareil. Une délégation du Secours Rouge a participé au rassemblement en face du siège du Parti Socialiste, boulevard de l’Empereur, à Bruxelles.

Calicot SR pour les prisonniers chiliens

Rassemblement pour les prisonniers chiliens

Manifestation pour les chiliens

Manifestation pour les chiliens

Calicot SR pour les prisonniers chiliens
Rassemblement pour les prisonniers chiliens
Manifestation pour les chiliens
Manifestation pour les chiliens

Vendredi 16 janvier 2009 au Centre social ‘La Chauve-Souris’, le centre social, le comité liégeois de soutien aux inculpés de Tarnac et le collectif Pneu organisent une soirée bénéfit en soutien aux inculpés de Tarnac… 2€ l’entrée. Avec Pierre Normal et Bruno Coeurvert, JB, Caniche Noir, Diamant ‘T’, Athome et Atka. Info, littérature et discussions durant toute la nuit.

62, rue Chauve-Souris à Liège (bus 53 et 61 à partir de la place St Lambert et bus 21 à partir de la place Cathédrale et de la rue St Gilles, arrêt St Gilles puis prendre la rue Chauve-souris).

La nuit du 25 au 26 décembre, la libération du communiste libanais Georges Ibrahim Abdallah a été revendiquée au moyen de pochoir et de bombes de peinture, sur la façade de la Maison de France, avenue de la Toison d’Or, à Bruxelles.

Bombage pour Georges Ibrahim Abdallah

Bombage pour Georges Ibrahim Abdallah

Ce mardi 18 décembre, le Secours Rouge/APAPC avait prévu d’investir le palais de justice de Lille avec des militants de l’Union des Jeunes Progressistes Arabes de Paris

Il s’agissait de revendiquer la libération de Georges Ibrahim Abdallah, militant communiste libanais détenu en France depuis 24 ans en raison du comportement de larbins des magistrats français envers le gouvernement américain. Les autorités US étaient partie civile dans le procès de Georges Ibrahim Abdallah et font pression empêcher toute libération conditionnelle.

A 8h30, deux voitures banalisées de la police belge ont coincé la voiture de notre camarade « Ramon », qui devait conduire le groupe de participants belges de Bruxelles à Lille. Il a été embarqué dans une voiture banalisée tandis qu’un policier se mettait au volant de sa voiture. Les policiers ont saisi le texte de l’opération et le téléphone privé du camarade qui a été tout d’abord conduit au 211, rue du Noyer, où se trouve le service d’identification judiciaire et le service spécialisé dans le traitement des enregistrements (filtrages, identifications des voix, etc). Sans un interrogatoire, sans une question, les policiers ont bloqué notre camarade dans ces locaux. Ils n’étaient attentifs qu’aux appels téléphoniques qui lui étaient faits.

Il a ensuite été transféré à la Tour de la police (ex-Tour Botanique), square Victoria Regina.

A 17h30, après neuf heures de détention, notre camarade a retrouvé la liberté, son téléphone et ses clés de voiture, sans autre explication que la demande venait « de Paris ».

Bien entendu, cette intervention a empêché l’action prévue à Lille d’être menée à bien, ce qui était très probablement le but de la manoeuvre.

Quelques réflexions

1° Il est évident qu’un manque de discrétion a été à l’origine de cette opération policière préventive. Le fait que la demande d’intervention soit venue de France (et c’est davantage le genre de la police française que celui de la section politique de la police belge) n’implique pas que les fuites aient été commises en France. Elles peuvent avoir eu lieu ici, avoir été communiquées par la police belge à la police française, et ensuite avoir provoqué la décision politique que constitue la demande d’intervention.

2° On peut supposer que la police n’avait pas l’information complète, sans quoi la police française aurait pu elle-même intervenir préventivement à la frontière ou à Lille. Il est même probable que les autorités françaises aient surestimé l’ampleur de l’action projetée. Encore une fois, il faut en tirer une leçon de prudence: les conversations « à demi-mot » peuvent ne pas complètement renseigner la police, elles suffisent à lui mettre la puce à l’oreille. Et puis plusieurs informations partielles peuvent constituer une information suffisamment complète.

3° Cette intervention préventive montre que les autorités françaises voulaient éviter que les militants du Secours Rouge et de l’UJPA ne perturbent le train-train de la justice bourgeoise, à l’heure où celle-ci se radicalise contre les mouvements populaires et sociaux. Les autorités françaises voulaient éviter tout tapage autour de la situation de Georges Ibrahim Abdallah. Elles nous ont fait l’honneur de considérer que nos projets sont une gêne pour leurs petits trafics. C’est un puissant encouragement pour continuer et amplifier nos activités, et pour les concevoir de telle sorte qu’une telle intervention policière préventive ne puisse à l’avenir les empêcher.

La solidarité est une arme!

Liberté pour Georges Ibrahim Abdallah!

Secours Rouge/APAPC – Bruxelles, mardi 18 décembre 2007