Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Au moins cinq travailleurs ont été tuées par balle, et 11 autres ont été blessées, samedi dans des affrontements entre les travailleurs d’une centrale électrique en construction et la police dans le district de Chittagong, dans le sud du Bangladesh. Les affrontements ont eu lieu vers midi lorsque 2.500 travailleurs construisant une centrale électrique au charbon ont commencé une manifestation appelant à une augmentation de salaire. La centrale électrique où l’affrontement s’est produit est une coentreprise du Bangladesh S Alam Group et des sociétés chinoises SEPCOIII Electric Power Construction Corporation et HTG Development Group.

 

21H40: Les rassemblements devant la Monnaie resteront autorisés. Les personnes présentent quittent les lieux. La police boucle la place. Fin du fil info.

21H35: Fin des négociations. Les policiers prennent position en tenue anti-émeute.
21H30: On signale 5 combis plein de policiers se dirigeant vers la Monnaie sans que l’on soit certain que ce soit leur destination.
21H20: Ça négocie toujours, et pendant ce temps là, prises de parole au dehors.
20H40: Rien de neuf à signaler sinon l’arrivée de la RTBF…
20H25: Ça négocie, les policiers enlèvent leur tenue anti-émeute.
20H20: Les 10 occupants ont été sortis du bâtiment mais ils ne sont pas arrêtés.
20H10: Une autopompe se positionne à trois rues de la Monnaie… Les occupants sont toujours à l’intérieur, groupés et enserrés par les policiers qui ont relevé leur identité.
20H00: Le directeur des ressources humaines de la Monnaie est arrivé sur place. Seule la direction de la Monnaie peut exiger l’expulsion des occupants. Pas de mouvement policier apparent.
19H55: Des policiers ont pu pénétrer dans la Monnaie et arrêter les 10 occupants, les soutiens bloquent toutes les portes. Policiers et occupants arrêtés sont coincés à l’intérieur.
19H45: Les soutiens à l’occupation se pressent devant les portes pour protéger les occupants. Les renforts de police arrivent (6 combis + 2 voitures). Un périmètre se met en place. L’hélicoptère survole la place.

Aujourd’hui prenait fin la convention permettant l’occupation (partielle) du Théâtre de la Monnaie. Un groupe d’occupant, refusant que soit mis fin à cette riche expérience de débats, de protestation et de rencontre. La police intervient. Plus d’info au fur et à mesure.

 

Chaque année, le 17 avril célèbre la Journée des prisonniers palestiniens. Aujourd’hui, 4450 Palestiniens sont emprisonnés par l’occupation israélienne parmi lesquels des personnalités de la gauche révolutionnaire comme Ahmad Sa’adat, Walid Daqqa ou encore Khalida Jarrar. À cette occasion, des dizaines d’initiatives ont eu lieu dans le monde afin d’exiger leur libération immédiate.

  • Bruxelles : Rassemblement à la gare centrale avec une délégation du Secours Rouge
  • Toulouse : Stand Palestine organisé par le Collectif Palestine Vaincra
  • Paris : Rassemblement pour la libération de tous les prisonniers politiques avec la Campagne Unitaire pour la libération de Georges Abdallah
  • Lyon : Rassemblement pour Georges Abdallah organisé par le Collectif 69
  • Tarbes : Rassemblement organisé par la MJCF et le Collectif 65 pour la libération de Georges Abdallah
  • Berlin : Manifestation organisée par différentes organisations révolutionnaires dont Samidoun Allemagne
  • Amsterdam : Collages pour les étudiants palestiniens emprisonnés et Georges Abdallah
  • Madrid : Rassemblement organisé par la communauté mapuche et Samidoun
  • New-York : Initiative de solidarité organisée par Within our lifetime – United for Palestine
  • Göteborg : Rassemblement pour la libération des prisonniers palestiniens et Georges Abdallah organisés par Samidoun et des groupes solidaires
  • Stockholm : Rassemblement pour la libération des prisonniers palestiniens
  • Manchester : Rassemblement de soutien pour les prisonniers palestiniens en particulier Ahmad Sa’adat et Khalida Jarrar
  • Camp Al-Arroub (Palestine occupée) : Rassemblement pour les prisonniers organisé par Samidoun et le FPLP

Il y a quelques jours, la Commission européenne s’est réunie dans le cadre du projet de réglementation visant à définir une approche européenne de l’intelligence artificielle. L’exécutif européen propose d’interdire les technologies d’IA destinée à “une surveillance indiscriminée appliquée de manière généralisée à toutes les personnes physiques sans différenciation”. Un texte préliminaire, qui devrait être présenté la semaine prochaine, précise qu’il est principalement question de rendre illégales les technologies visant à “la surveillance et le suivi des personnes physiques dans des environnements numériques ou physiques, ainsi que l’agrégation et l’analyse automatisées des données personnelles provenant de diverses sources”.

La Commission prévoit également l’interdiction des technologies d’IA susceptibles d’aller à l’encontre des droits de l’Homme, et notamment les IA prédictives, capables de cibler des minorités. Si le texte est adopté, la violation de ces interdictions pourrait coûter aux entreprises 4% de leur chiffre d’affaires annuel mondial. Cependant, cette interdiction ne s’appliquerait pas aux gouvernements et aux autorités publiques européennes qui pourraient utiliser l’IA “afin de préserver la sécurité publique”…

La décision du Conseil restreint de l’Assemblée de l’université de suspendre toutes les amicales des étudiants et demander la fermeture totale du campus social a provoqué la colère des étudiants jeudi 15 avril. Une décision qui intervient après des violences au niveau du campus social qui ont fait un mort le 11 avril. Les étudiants ont occupé l’Avenue Cheikh Anta Diop bloquant du coup la circulation. La police est intervenue et les affrontements ont commencé.

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Les manifestations étudiantes ont repris à Thessalonique et à Athènes contre la décision du gouvernement de centre-droit d’autoriser la présence des forces de l’ordre sur les campus universitaires (voir notre article). A Thessalonique, plus de 7.000 manifestants étaient dans la rue. Des affrontements ont eu lieu avec la police. Un manifestant arrêté a été transporté à l’hôpital après avoir été blessé lors de son arrestation, apparemment par un cocktail Molotov atterrissant à proximité, qui a touché le manifestant et le policier anti-émeute qui le détenait.

Dossier(s): Grèce Tags: ,

Après des années de débat sur le plafond des loyers de Berlin, (où 90% des loyers sont restés bloqués à leur niveau de juin 2019 pendant cinq ans), le Land a menacé en novembre les propriétaires d’amendes s’ils ne réduisaient pas les loyers excessifs. Cette décision visait à lutter contre la flambée des loyers de Berlin, qui ont augmentés de 27% de 2013 à 2019. Cependant, jeudi, le gel des loyers a été déclaré nul et non avenu par des juges constitutionnels qui ont déclaré que la loi du Land empiétait sur le domaine fédéral.

Pas moins de 10 000 personnes sont descendues dans les rues de la ville jeudi pour protester. Les affrontements ont commencé alors que la foule arrivait à la hauteur de la station de métro Hermannplatz. Les manifestants ont ensuite marché dans la Kottbusserstrasse, où de nouveaux affrontements ont éclaté avec des agents en tenue anti-émeute qui ont utilisé du gaz au poivre. Plusieurs arrestations ont été effectuées.

 

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Jeudi 15 avril 2021, l’Assemblée Nationale a définitivement votée la loi Sécurité Globale. 75 députés ont votés pour, 33 contre (sur 577 places de députés). Le texte présente sept mesures majeures : un délit de « provocation à l’identification » des forces de l’ordre et de leurs proches, un cadre légal inédit pour l’utilisation des drones par les forces de sécurité en France, des pouvoirs étendus pour la police municipale, l’élargissement de l’accès à la vidéosurveillance, l’exploitation des images issues des caméras-piétons, la suppression des réductions de peines pour les détenus condamnés pour violence contre les forces de l’ordre et le port d’arme pour les forces de l’ordre autorisé dans les établissements publics.

Ce jeudi après-midi, une trentaine de personnes se sont brièvement réunies devant le ministère de la justice à Bruxelles pour dénoncer les abus policiers. Les manifestant-e-s ont exigé justice pour Adil, Mehdi et Mawda, et la fin des agissements de la brigade UNEUS à Saint-Gilles. Aucune arrestation ou amende n’a été rapportée.

La ville de Boké a connu des affrontements mercredi 14 avril lorsque des femmes vendeuses appuyées par des conducteurs de taximotos chassés des alentours du marché central de Goreye, ont manifesté contre les autorités préfectorales. Ces manifestants dénonçaient également les agissements des policiers qui sèment la terreur au marché. Sur les lieux, un important dispositif sécuritaire composé de policiers avait été déployé. Ils ont fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser la foule de manifestants. Deux femmes manifestantes tombées en syncope ont été conduites d’urgence à l’hôpital.

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