Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Une cinquième ouverture de bâtiment vient d’avoir lieu dans le cadre de la Campagne de Réquisitions Solidaires. Plus de 200 personnes viennent d’investir l’ancien Hospice Pacheco, appartenant au CPAS de Bruxelles-ville et vide depuis 4 ans. Le bâtiment est situé rue du Grand Hospice 7, 1000 Bruxelles. La campagne appelle a un soutien devant le bâtiment.

21h20: L’ensemble des personnes arrêtées (38) administrativement ont été libérées. Il y aurait 2 ou 3 arrestations judiciaires.
20h50: Une quarantaine de personnes auraient été arrêtées. Après contrôle des identités et photos, elles sont actuellement relâchées au fur et à mesure.
19h45: Arrestations en cours.
19h30: Un certain nombre de personnes ont réussi à sortir du bâtiment.
19h10: La police est entrée en nombre par l’arrière du bâtiment.et commence à embarquer les occupants.
19h05: La brigade canine est arrivée en renfort et s’est mise en place devant les portes du bâtiment.
18h15: Un fourgon de police est arrivé sur les lieux.
18h05: La police vient d’arriver devant le bâtiment.
18h: Une manifestation de soutien se rassemble devant le bâtiment.

Ancien Hospice Pacheco - Campagne de Réquisitions Solidaires

Le juge Rafael Martínez Vargas, de la Cour pénale nationale transitoire pour le crime organisé, a décidé d’imposer 18 mois de détention préventive supplémentaires à 51 membres du MOVADEF poursuivis pour « crime de terrorisme, sous forme d’adhésion ou d’affiliation ». En décembre dernier, une grande opération policière avait débouché sur l’arrestation de 77 membres du MOVADEF, dont Edilberto Macarlupu García, Alfredo Víctor Crespo Bragayrac, Fernando Olortegui Crispín, Nérida Espinoza Montano et Isabel Meza Quintana. (voir notre article). La police persécute ce mouvement politique en l’affirmant subordonné au PCP-SL.

Membres du MOVADEF arêtés

Des centaines d’étudiants palestiniens sont régulièrement détenus par l’occupation israélienne. Rien qu’à l’université de Bir Zeit, environ 74 étudiants furent détenus au cours de l’année universitaire 2019-2020. Ils font partie des quelque 5 000 prisonniers politiques palestiniens détenus par Israël. Le travail d’organisation des étudiants, qui va de la simple tenue de salons du livre jusqu’à l’organisation d’événements et la participation aux élections étudiantes, est criminalisé par l’occupant. Une fois arrêtés, les étudiants palestiniens sont régulièrement soumis à des positions de stress et étirés sur des chaises, suspendus aux murs et forcés à se tenir sur la pointe des pieds, privés de sommeil, menottés, soumis à des pressions physiques sur leur blessures et battus.

Les étudiants palestiniens peuvent être envoyés en détention administrative : forme de détention sans accusation ni procès, indéfiniment renouvelable par périodes de six mois. Les Palestiniens passent couramment des années en prison sans inculpation, sans procès et sans véritable contestation de la privation de leurs droits. Ils peuvent être traduits devant les tribunaux militaires israéliens, qui condamnent plus de 99% des Palestiniens qui y sont jugés. Une campagne est lancée en solidarité avec eux: voir ici

La ville Saravan, capitale de la province du Sistan-Balouchistan, dans le sud-est de l’Iran, ainsi que plusieurs localités de la province, se sont soulevées contre le régime des mollahs. 40 insurgés et un policiers ont été tués dans les affrontements, notamment lors les manifestants, après s’être emparé du gouvernorat, se sont regroupés devant la base des gardiens de la révolution et que ces derniers ont tiré dans la foule. Des gardiens de la révolution et d’autres forces répressives ont été envoyées en renfort depuis Zahedan, Khash et d’autres villes. Outre les 40 tués, une centaine de manifestants ont été blessés et selon des sources médicales, l’hôpital Razi de Saravan fait face à une grave pénurie de sang et le régime refuse d’envoyer toute aide médicale. D’autre part, le régime a coupé internet à Saravan et les voies de communication avec cette ville sont fermées.

Le déclencheur de l’insurrection a été le meurtre, au poste frontière d’Askan, par les gardiens de la révolution, de dix manifestants qui protestaient contre le blocage des routes (par des barrages et des fossés) pour stopper toute contrebande. Dans cette région frontalière, déshéritée, marginalisée par le régime parce que majoritairement sunnite, nombreux sont ceux qui survivent grâce à la contrebande de carburant avec le Pakistan voisin.

 

Alors que l’état grec refuse de répondre aux revendications de Dimitris Koufontinas et que la santé de celui-ci se dégrade dramatiquement, les appels de personnalités grecques de la cultures et les actions militantes solidaires se multiplient. Une manifestation a eu lieu devant la résidence officielle de la présidente grecque Katerina Sakellaropoulou. Un groupe a attaqué les bureaux de la chaîne de télévision Action24 à Athènes. Les manifestants ont jeté de la peinture et des pierres, endommageant l’entrée vitrée du bâtiment. Une personne a été arrêtée. Aujourd’hui, le consulat de Grèce à Berlin a été occupé et un rassemblement a eu lieu devant l’ambassade de Grèce à Bruxelles.

Le consulat de Grèce à Berlin

Dossier(s): Non classé

Trois affrontements meurtriers entre la guérilla maoïste et les forces de sécurité ont eu lieu ce mercredi 24 en Inde. Un paramilitaire de la Police de la frontière indo-tibétaine (ITBP) a été tué lorsque les guérilleros ont fait exploser un IED au passage de sa patrouille près de Sonpur, à environ 350 km au sud de Raipur (Chhattisgarh). Les maoïstes ont tendu une autre embuscade à un détachement de paramilitaires de la Garde de réserve de district (DRG) qui était en opération près du village de Kukur, à environ 28 km de la frontière entre le Chhattisgarh et le Maharashtra. Un paramilitaire a été tué, un autre blessé. Enfin, un commandant de zone du Jharkhand Janmukti Parishad, un groupe dissident du PCI(maoïste), a été tué mercredi dans le district de Jharkhands Palamu.

Rassemblement maoïste en Inde

Dossier(s): Inde-Népal Tags: , ,

La lutte des travailleurs de Tubacex contre 150 licenciements que l’entreprise projette à Llodio et Amurrio a débouché sur de violents affrontements hier mardi, qui se sont soldés par de nombreux blessés et trois arrestations. Le moment le plus tendu a eu lieu vers neuf heures et demie du matin, lorsqu’un bus transportant des jaunes s’est approché de la porte de l’entreprise. À ce moment-là, plusieurs centaines de personnes et une cinquantaine de travailleurs en salopette rouge ont bloqué le rue. La police régionale basque (l’Ertzaintza) est intervenue, provoquant l’affrontement. Les heurts se sont répétés vers quatre heures de l’après-midi, à la sortie du bus qui transportait les jaunes. Le piquet aux portes de l’usine Tubacex de Llodio a lieu chaque jour depuis le début de la grève illimitée, le 15.

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Lundi 22 février, Saoradh a rapporté qu’un habitant de Derry avait découvert un dispositif d’écoute déguisé en roche découvert par des habitants de Derry. Cet appareil, probablement installé à la demande du MI5, a été plantée par une silhouette sombre en vêtements sombres dans un lotissement communautaire. Les appareils d’écoute plantés par les Mi5 britanniques sont connus pour être déguisés en objets de tous les jours, un certain nombre ont été découverts par les républicains ces dernières années.

Un dispositif d'écoute déguisé en roche découvert par des habitants de Derry

Un dispositif d’écoute déguisé en roche découvert par des habitants de Derry

Depuis trois mois, plusieurs personnes à Marseille et dans dʼautres villes de France se sont faites approcher par les Renseignement Généraux en lien avec la question du Rojava et du Kurdistan. À chaque fois, ces personnes ont été contactées de manière individuelle et isolée. Cette fois-ci, ce qui est visé par les policiers est le soutien actif à la lutte au Rojava, mais régulièrement des histoires similaires arrivent à des militant·es impliqué·es dans dʼautres luttes. À travers un exemple particulier, Paris-luttes.info a publié un article visant à analyser et à comprendre la stratégie des RG. L’article complet ici.

Des manifestants étudiants opposés à la loi sur la sécurité des campus ont occupé le bâtiment principal de l’université de Thessalonique, dans le nord de la Grèce, pendant plusieurs heures et les affrontements ont éclaté lorsque la police est entrée dans le bâtiment pour les dégager. Au total, 32 personnes ont été arrêtées et condamnées à une amende de 300 euros chacune pour avoir enfreint les règles de confinement. Au début du mois, le Parlement a approuvé une loi permettant à la police de patrouiller sur les campus universitaires.

 

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