Le 24 octobre prochain, le communiste arabe Georges Abdallah entrera dans sa 35e année de détention dans les prisons françaises.
A cette occasion, la campagne pour sa libération organise comme chaque année une manifestation à Lannemezan de la gare à sa prison le samedi 20 octobre prochain dès 14H.
Deux combattants de la NPA ont été tués dimanche lors d’une fusillade avec des soldats du 91e bataillon d’infanterie à Barangay Villa, (Maria Aurora, province d’Aurora Province). Le combat aurait duré environ 45 minutes. Les militaires ont récupéré sur le terrain un fusil M653 et un fusil M16 avec un lance-grenades (M203). Dimanche encore, des troupes du 1er bataillon d’infanterie ont tenté d’encercler un camp de la guérilla dans les environs de Lobo, dans la province de Batangas. Une fusillade a éclaté avec la vingtaine de maoïstes occupant le camp. Ceux-ci ont pu échapper à l’encerclement mais ont du abandonner de l’équipement.
La technologie de reconnaissance faciale en temps réel de la police de South Wales (Pays de Galles), connu aussi sous le nom de système AFR Locate, aurait été spectaculairement améliorée grâce à un nouvel algorithme fourni par l’entreprise technologique japonaise NEC. Sur les 44 468 visages scannés par les forces de l’ordre puis analysés par le logiciel de reconnaissance faciale en marge du « Biggest Weekend » qui s’est déroulé dans la ville de Swansea en mai dernier, il n’y aurait eu que dix faux positifs.
Une version moins récente de ce logiciel avait été utilisée l’an dernier à Cardiff, lors de la finale de la Ligue des Champions (voir notre article). À cette occasion, près de 170 000 personnes avaient afflué aux abords du stade de la ville et AFR Locale avait identifié 2470 suspects potentiels, dont 2297 faux positifs : il se trompait dans 92 % des cas. Le système AFR Locate aurait déjà permis à Cardiff l’arrestation de 16 entre le 31 mai et le 22 décembre 2017 et de 13 autres personnes entre le 3 et le 24 juin 2018. Au total, cette technologie de reconnaissance faciale en temps réel aurait déjà conduit à l’arrestation de plus de 450 personnes depuis juillet 2017.
Vendredi 31 août, Oliver Herrera Camacho, président du comité d’action communautaire de Brisas del Guayabero, a été abattu à son domicile. Le dimanche soir, 2 septembre, Alirio Antonio Arenas, président du conseil municipal de la Convention, est, lui, assassiné dans le quartier de Belén par des hommes armés qui ont également blessé un autre homme sur les lieux de l’attaque.
Ces deux morts font monter à 158 le nombre de leaders sociaux assassinés depuis le début de l’année.
a police chinoise a annoncé dimanche avoir procédé à 46 arrestations à la suite de violentes manifestations centre du pays.
Plus de 600 protestataires se sont rassemblés dans la nuit de samedi à dimanche devant un commissariat de Leiyang, dans la province du Hunan, quelques heures après l’interruption par les forces de l’ordre d’une manifestation contre la hausse des frais de scolarité dans une école locale. Quarante-six personnes ont été arrêtées. Elles sont accusées d’avoir attaqué le commissariat en jetant des bouteilles et des briques contre des responsables qui tentaient de s’adresser à la foule. Plusieurs véhicules ont été détruits. Des images diffusées sur Twitter montrent une foule en colère s’affrontant à des forces de police en tenue anti-émeutes. Les publications relatives à cet incident ont été effacées des réseaux sociaux chinois.
Le procès des militants fascistes et assassins de Clément Méric (antifasciste de 19 ans assassiné le 5 juin 2013 à Paris) s’ouvre cette semaine à la Cours d’Assises de Paris.
A cette occasion, le Comité pour Clément organise différentes initiatives (voir photo). Parallèlement, l’Action Antifasciste Paris Banlieue annonce un meeting samedi 8 septembre dès 12H à la Bourse du Travail intitulé « Meeting pour Clément : 5 ans de lutte antifasciste ».
Le président égyptien al-Sissi a promulgué une loi qui va permettre de surveiller certains comptes d’utilisateurs de réseaux sociaux. Selon cette loi, votée par le parlement en juillet, toute personne ayant plus de 5.000 abonnés en ligne -sur un site personnel, un blog ou les réseaux sociaux- pourra être surveillée. Le Conseil supérieur de régulation des médias sera autorisé à suspendre ou bloquer ces sites ou comptes s’il juge qu’ils « publient ou diffusent de fausses nouvelles » ou « incitent à violer la loi, à la violence ou à la haine ».
Au moins deux ans d’emprisonnement et une amende sont également encourus par « tous ceux qui créent, dirigent ou utilisent un site ou un compte privé dans le but de commettre ou faciliter la commission de crimes punis par la loi ». La nouvelle loi prévoit aussi une peine de prison d’un an et une amende pour « toute personne qui accède délibérément ou par erreur, et sans raison valable, à un site, un compte privé ou un système informatique dont l’accès est interdit ».
À la mi-août le président avait promulgué une loi de « lutte contre la cybercriminalité » permettant aux autorités de bloquer tout site dont le contenu constitue « une menace pour la sécurité nationale » ou pour « l’économie nationale ». Plus de 500 sites d’informations ou d’ONG sont actuellement bloqués en Egypte. Plusieurs internautes et blogueurs, critiques du gouvernement ou connus pour leurs commentaires ou dessins satiriques, ont récemment été arrêtés et placés en détention. Les autorités leur reprochent d’appartenir à des « groupes interdits » et de diffuser des « fausses nouvelles ».
Le mercredi 29 août, 400 personnes se sont rassemblées pour soutenir deux secrétaires généraux CGT du CHU de Lille, Isabelle Bosseman et Frédéric Herrewin, convoqués à des entretiens préalable « prédisciplinaires », une mesure sans valeur légale, mais pouvant déboucher sur un passage en conseil de discipline pour avoir pris part à des envahissements de réunions. Les deux militants dénoncent une répression qui s’exerce envers les personnes en lutte, syndiquées ou non, des poursuites étant en cours également envers d’autres militants de FO, des travailleurs et des agents de stérilisation. Tou.te.s sont poursuivi.e.s individuellement. Les 400 personnes présentes le mercredi 29 août sont des militant.e.s CGT et Sud, des travailleur.se.s des hôpitaux de Lille, de Valenciennes, de Dunkerque, de Seclin, du Havre (où les hospitaliers étaient en grève en juin et juillet), et d’Amiens dont le personnels de l’hôpital Pinel est en grève depuis le 15 juin.
Les deux militants sont reconvoqués jeudi, 6 septembre. Un nouveau rassemblement sera organisé ce jour là à partir de 8h, devant les locaux de la direction des ressources humaines du CHR de Lille (2 av. Oscar Lambret, métro CHU-Eurasanté).
Quatre personnes, dont une femmes, présumées maoïstes ont été abattues ce dimanche au cours d’une fusillade avec les forces de sécurité dans le district de Narayanpur (Chhattisgarh). Le combat s’est déroulé aux alentours de 2h du matin dans une zone forestière où une brigade de la District Reserve Guard (DRG) menait une opération de contre-insurrection. D’autres « guérilleros » sont parvenus à battre en retraite après un bref échange de tirs. Les quatre corps ainsi que des armes ont été retrouvés sur les lieux. Une opération de ratissage a été organisée toute la journée aujourd’hui afin de retrouver les fuyards.
Le district de Narayanpur dans l'état de Chhattisgarh
Tomas Rojas Márquez, alias « Tomas », 72 ans, commandant militaire de la Base d’appui 21 de la guérilla maoïste dans les années ’80 et ’90, a été capturé hier après-midi par des agents de la direction anti-terroriste (DIRCOTE) dans le centre-ville de Titimina (district de San José de Ticllas, Ayacucho).
La base d’appui 21 faisait partie du Comité Zonal Centre, couvrant Ayacucho et Huancavelica, longtemps commandé par Oscar Ramirez Durand « Feliciano », capturé en juillet 1999. Tomas Rojas était recherché depuis longtemps, et sa tête avait été mise à prix par les autorités. Il est notamment accusé d’avoir commandé, le 22 janvier 1991, l’embuscade à l’IED et à l’arme automatique qui avait coûté la vie à 11 policiers sur la route reliant les villes de Rancha et de Huascahura (Ayacucho), lors d’une grève armée décrétée par le PCP-SL dans cette région.